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3,4

sur 1426 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Probablement la plus grosse déception de l'année 2020. J'aurais aimé aimer le nouveau roman d'Elena Ferrante, mais ce ne fut pas le cas...au contraire de la tétralogie "L'amie prodigieuse" que j'ai adoré, son dernier n'a pas su me captiver, loin de là ! L'autrice écrit avec une telle exubérance qu'elle frôle le mélodrame et pourtant elle capture quelque chose d'essentiel sur les amitiés féminines, quelque chose de sensible.
Évidemment, compte tenu de l'expérience avec ses romans précédents, j'étais assez excitée de lire "La vie mensongère des adultes", surtout que le titre et la quatrième m'intriguait terriblement.
Mais...
L'intrigue m'a semblé un peu paresseuse au fur et à mesure de la progression. Les premières pages promettent un drame (de même que le titre) qui ne s'est pas produit malheureusement. le Naples de le premier chapitre est parfaitement familier ; une ville à deux moitiés. Les rues "dangereuses" de la zone industrielle appauvrie où les personnages parlent dans un dialecte grossier contrastaient avec des appartements bien aérés habités par des gens "raffinés" débattant de manière extravagante de la philosophie.
C'est une histoire d'adolescentes et comment elles en viennent à comprendre le monde des adultes. Giovanna grandit dans une famille ambiguë, déguisée et enivrée de fiction, de mensonge et de tendresse ...
L'envie de connaître Victoria, la tante tant détestée par ses parents, ne fera que la plonger dans une réalité malsaine. J'ai vraiment eu du mal à entrer dans le monde mélodramatique de l'adolescente. Il y avait des moments où je me sentais désolé pour elle, mais pendant la majeure partie du roman, elle m'énervait.
Margherita, Angela, Ida, Mariano, Costanza, Giuliana, Corrado, Tonino ,ils tournent tous autour de Gianinna /Giovanna et ils sont cloués par un regard sans fin sur eux-mêmes, sur le maigre gain d'affection, de morale ou de relation du moment, de la circonstance ...D'ailleurs, je crois que je ne me suis pas attachée à aucun des personnages. Je les ai trouvés parfois ridicules.
Cela étant dit, il y avait quand même un peu de magie. Naples en tant que ville est glorieusement révélée et peuplée d'un casting intéressant et complexe de personnages. La tante Vittoria est une création mémorable, tour à tour extrêmement laide et belle, grossière, cruelle et parfois gentille. Malheureusement, comme une comète, elle flamboie intensément à travers la première moitié du roman, puis s'effondre de vue.
Les principaux points à retenir ? - grandir est difficile, les adultes mentent (ainsi que les adolescents), les hommes (même les intellectuels!) sont des individus profondément imparfaits souvent aveuglés par les cuisses.
Bref, je me suis sentie un peu mal à l'aise en lisant ce roman et comme je disais plus haut, je sors de cette lecture profondément déçue...
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J'avais adoré la tétralogie de l'amie prodigieuse (surtout les 2 premiers tomes), et pas du tout aimé Poupée volée et Les jours de mon abandon. C'est donc avec une grande curiosité et un peu d'appréhension que je me suis plongée dans La vie mensongère des adultes.

On retrouve la fascinante ville de Naples, fracturée entre ses quartiers populaires où l'on s'invective violemment en dialecte et où l'on va à l'église avec ferveur, et ses quartiers aisés sur les hauteurs de la ville, où se concentrent les élites intellectuelles, qui cachent leurs trahisons sous un masque d'hypocrisie.

Malheureusement, malgré ce décor et l'écriture bouillonnante de l'auteure, je n'ai pas retrouvé la magie de l'amie prodigieuse. Les tourments de cette adolescente qui se cherche et qui ouvre les yeux sur les mensonges de ses parents ne m'ont pas passionnée. le récit manque de souffle, je me suis forcée à poursuivre ma lecture jusqu'au bout pour essayer de comprendre où l'auteure voulait en venir, mais je n'ai pas trouvé.

Je ressors donc déçue de cette lecture que j'oublierai vite. D'Eléna Ferrante, je préfère ne garder que l'amie prodigieuse.
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Après avoir abandonné en cours la grande série de " l'amie prodigieuse", je m'étais dit qu'on ne m'y reprendrait plus...
Et pourtant , j'ai cru, lorsqu'on m'a proposé ce livre, que peut-être j'étais passée à côté de quelque chose
Eh bien, je me trompais!
Je n'ai pas une minute été conquise par cet énorme roman dans lequel la jeune Giovanna nous expose ses états d'âme d'adolescente, ses prouesses sexuelles, sa rencontre avec sa tante complètement névrosée ( et je reste correcte), ses rapports avec ses parents ( des bobos mal dans leur peau) et ses copines, en recherche de petit ami.
Certes le titre en dit long: les adultes sont menteurs; eh bien oui, vous ne le saviez pas?
Je suis parvenue à la fin du livre ( très étrange d'ailleurs, la fin!) péniblement, en sautant des pages, je l'avoue, car le récit, malgré une écriture simple, traîne en longueur...

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J'ai eu beaucoup de mal avec le style d'Elena Ferrante. le livre est un journal intime de petite fille qui croit en savoir plus que tout le monde et dont la vie n'est pas vraiment très intéressante. Ses questionnements se veulent universels alors qu'ils sont finalement assez peu concernant. le cadre de l'intrigue est bien pensé mais à vrai dire, tout ce qui gravite autour, on s'en fout un peu...
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Si j'avais adoré les deux premiers tomes de l'Amie Prodigieuse, les 2 derniers tomes de la saga m'avaient laissée de marbre. J'avais même émis des doutes sur l'identité de l'auteur du dernier tome tant l'écriture et le style m'avaient agacée. J'ai un souvenir d'une lecture très fastidieuse…

A la sortie de son nouveau roman, j'ai longuement hésité : le lire or not ? Finalement, les bonnes critiques, l'ambiance napolitaine, cette promesse de voyage alors que nous sommes confinés en France pour l'été, j'ai cédé.

Les cents premières pages m'ont conquise et réconciliée avec l'auteure. Cette adolescente, enfant unique d'une famille plutôt bourgeoise, dont la vie bascule le jour où elle entend son père dire qu'elle est laide, comme sa soeur, qu'il déteste et avec qui il n'a plus de contact. Giovanna n'aura plus qu'une idée en tête : rencontrer Vittoria pour voir si elle lui ressemble.

Mais le charme s'est vite estompé et les vieux démons sont revenus… Je me suis ennuyée, j'ai trouvé le style lourd, les phrases trop longues, les descriptions interminables. Et l'histoire ? On a l'impression d'avoir un spin off de l'Amie Prodigieuse… Bref, une lecture que j'ai trainée et eu du mal à terminer, mais je crois bien, que cette fois, c'était ma dernière avec Elena Ferrante. Clap de fin.
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Au début du livre j'étais un peu hésitante mais je me suis dite je vais insister un peu. Mais ensuite ça a fini par me lasser.
En effet, cette jeune adolescente qui se pose des questions sur le passé de sa famille, sur ses parents, sur sa tante, pourquoi pas, mais plus l'histoire se développe plus ça m'ennuie, n'étant pas une grande adepte des histoires de famille ou en tout cas à celle là.
C'est juste mon avis, ça peut très bien vous plaire à vous.
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Quelle déception. Si vous avez déjà lu la tétralogie L'amie Prodigieuse, et bien ne perdez pas de temps avec ce livre.
On y trouve exactement les mêmes codes : la dualité entre le Naples riche et pauvre, la découverte de la sexualité, la quette obsédante du langage parfait par le personnage principal.
Bref, du déjà vu/ déjà lu.

Dommage, cela m'a un peu gâché la bonne impression des livres lus du même auteur précédemment.

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Après avoir lu la saga de L'amie prodigieuse, je m'étais bien promis de retrouver Elena Ferrante. Lorsqu'un challenge nous a proposé un item sur le mensonge, j'ai plongé. Hélas, La vie mensongère des adultes n'a pas eu le même effet sur moi que les parcours chaotiques d'Elena et Lila. Autant j'avais pu être suspendue au devenir des deux amies dans des contextes sociaux et culturels antagonistes, autant, là même si le désir de l'auteur de dépeindre des milieux différents se ressent toujours, les histoires de coeur et d'infidélité sont sans relief et peu originales… L'histoire se déroule toujours principalement à Naples. Là encore, je reste sur ma faim. Elena Ferrante m'avait fait découvrir sa ville, je déambulais dans les ruelles, goûtais le sable et l'eau de la plage principale, allais de l'échoppe du cordonnier à la belle bâtisse des commerçants avec ses deux précédentes héroïnes. Dans ce roman-ci, je n'ai pas vu Naples, je n'ai pas réussi à m'installer dans le récit. Plus je m'approchais de la fin et plus je m'interrogeais sur la chute. Attendais-je un miracle ? Ce fut une déception… Un manque d'inspiration de l'auteur et une piètre représentation de la femme et de ses aspirations amoureuses … J'en reste désabusée…
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Je ne dois décidément pas faire partie du lectorat de la célèbre italienne anonyme ! J'ai certes lu le premier volume de "l'amie prodigieuse "mais je n'a pas pour autant éprouvé le besoin de poursuivre la saga.
En ce qui concerne ce roman "one shot" je pensais tenter à nouveau ma chance avec un auteur encensé par les critiques.
Et bien ce nouveau rendez-vous n'a pas été plus concluant.
Certes l'écriture est belle (la traduction aussi) mais l'histoire d'une noirceur absolue n'est pas faite pour enjoliver un quotidien morose.
La jeune Giovanna fille unique d'un couple d'intellectuels unis va brusquement découvrir l'existence d'une tante mise au ban de la famille, Vittoria, un personnage vulgaire et complexe qui prend rapidement sur elle une grande influence.
Bien que les parents de la jeune fille se montrent très réticents, ils autoriseront leur fille à voir régulièrement cette femme tellement dévastée par un chagrin ancien qu'elle est devenue absolument odieuse et contre toute attente la jeune fille bien élevée s'attachera à elle.
Bien sûr le cocon familial protecteur volera en éclats et les relations que Giovanna entretiendra avec les garçons des on âge en seront profondément affectées.
Quelle tristesse dans l'explosion des couples , la dégradation de l'image que la jeune fille entretient d'elle même et les conséquences sur son devenir !
Les mensonges des adultes mis en exergue dans le titre ne sont pas seuls responsables de cette accumulation de malheurs qui s'enchaînent en une spirale infernale, chaque personnage paraissant porter le poids de sa destinée, comme le "fatum" antique qui s'attache aux personnages de tragédie pour leur interdire toute porte de sortie et le passage de relais d'un bracelet maudit confirme bien cette thèse.
L'auteur ne situe pas son histoire dans une période précise même si on comprend qu'il s'agit de l'époque contemporaine. Un couple aussi éduqué que les parents de Giovanna ne sont manifestement pas les adeptes de la pédopsychiatrie et pourtant Dieu sait si leur fille (et eux également) auraient bien eu besoin d'entretiens psychothérapeutiques .
La fin abrupte du roman qui ferme des portes sans en ouvrir de nouvelles laisse un goût d'inachevé . Une suite serait elle prévue ? Toute aussi noire et désespérante ? Je passe mon tour.
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Après la lecture des 2 premiers tomes de l'amie prodigieuse et maintenant celui là, je peux conclure qu'Elena Ferrante n'est pas ma tasse de thé.

L'histoire est à Naples, entre riches et pauvres et la concurrence entre jeunes.

Je rentre bien dans l'histoire, je m'approprie les personnages, je vis avec eux mais un moment donné j'ai l'impression de relire les mêmes choses pourtant je tourne les pages.

Les personnages que j'aimais me deviennent insupportables au fil du temps.

C'est pour ces mêmes raisons qui je n'ai pas terminé "l'amie prodigieuse"

En fait, je m'ennuie ... et l'auteure n'arrive pas à me sortir de ma léthargie dans laquelle elle m'a mise.


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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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