Cette biographie romancée nous plonge au plein coeur du Haut-Moyen-âge à une époque peu reluisante de l'Histoire, celle des Mérovingiens et de leurs reines sanguinaires...
A la fin du Vième siècle, s'opposèrent Frédégonde, reine de Neustrie et de Brunehilde ( On la nomme aussi Brunehaut.) reine d'Austrasie. Leur rivalité plongea la Gaule Franque dans une guerre civile qui dura plus de trente ans.
Le premier tome des Reines sanglantes nous présentait le point de vue de Frédégonde, ses débuts de servante puis de reine aux côtés de Chilpéric, roi peu chanceux et jaloux de ses frères.
Ce deuxième tome sera celui de Brunehilde, l'épouse de Sigebert, frère de Chilpéric et bien plus victorieux.
Si le côté roman-romance historique m'avait réjoui dans le premier tome, mon engouement s'est quelque peu effiloché au cours de la lecture du deuxième tome.
Le côté fictif et romanesque est moins présent. En effet, on assiste à une succession et une répétition de combats, de prises de villes, de complots incessants, ce qui rend l'histoire moins passionnante et plus laborieuse à lire.
Et puis, il faut bien le dire,
Fetjaine s'est beaucoup moins penché sur le personnage de Brunehilde. Je l'ai trouvé plus en retrait. Elle pose un regard désabusé sur les événements comme si elle-même les avait subis et qu'elle n'y avait pas vraiment pris part. Et pourtant !
Voilà, j'ai nettement préféré détester Frédégonde !