Le chat assassin s'en va

OK, OK. Recouvrez-moi de confiture et enfermez-moi dans une boîte pleine de guêpes. J'ai cassé leur nouvelle télévision. C'est un malheureux accident! Je n'ai pas voulu que cet écran bascule. J'avais pris un bourdon en chasse, et si cette stupide télé n'avait pas été en plein milieu de mon chemin, je l'aurai attrapé.

"_[...] Mais donnez-moi une bonne raison de rester.
_Tu veux dire en plus du fait qu'il fasse chaud, que la maison soit confortable et la nourriture, bonne ?
_Oui, en plus de tout cela.
Ils prennent tous le temps de bien réfléchir. Mais aucun d'entre eux ne me donne une seule bonne raison de rester (à part que chez moi il fait chaud, que chez moi c'est confortable, que chez moi la nourriture est bonne)."

Au revoir plante d'intérieur. J'espère que ça ne te manquera pas trop quand je ne serai plus là, à gratter ta terre, comme je le faisais quand dehors le temps était trop pluvieux, trop froide, pour sortir faire mes besoins. (J'essuie une larme.) Tu me manqueras aussi.

Madame Crème-Chantilly se penche vers moi et m'embrasse sur le nez.
Moi ! Tuffy ! Sur le nez ! Un baiser à l'eau de rose !
Je n'aurai qu'un mot. Beurk !

Je suis sûr que ce bébé ne riait pas de moi finalement. Ce bébé riait avec moi. C'est tellement différent.

Adieu chaussons. Si je devais pleurer une larme en mémoire de chaque souris morte que j'ai cachée chez vous pour effrayer Monsieur Oh-quelle-horreur-mais-qu'est-ce-que-c'est, alors une rivière coulerait sous ce lit. Au revoir.

On ne m'appelle pasTuffy-le-dire-à-cuire pour rien. Et je n'ai pas gagné ma réputation de chat assassin en faisant ronron sur un coussin.