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Une petite ville américaine où tout le monde se connait. Et puis des gens soupçonnent leurs proches de ne plus être eux-mêmes, qu'ils ont été remplacés par des copies conformes. le docteur de la ville reçoit les confidences de certains de ses clients et fait quelques recherches. Paranoïa ... ou autre chose.

Un classique des années 50s lorsque tout le monde, aux États-Unis, craignait l'infiltration des communistes. Probablement aussi l'oeuvre qui a inspiré sa nouvelle "Le père truqué" à Philip K. Dick sur le même thème.

Un roman drôlement efficace en mode thriller. Qui est qui ? À qui peut'on faire confiance ? La paranoïa nous emporte jusqu'à la fin qui est plutôt décevante, selon moi. Un roman suffisamment marquant pour se faire adapter trois fois au cinéma.

J'ai beaucoup aimé. Mon adaptation préférée est celle de Philip Kaufman avec Donald Sutherland et Brooke Adams.

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Roman paru pour la première fois en 1955, j'ai été vraiment impressionné de la facilité avec laquelle je l'ai lu. le style n'est pas daté, même si on retrouve quelques clichés (bon.... on passera sur le sexisme ordinaire... heureusement que l'auteur a réécrit son texte dans les années 70...). Ce roman est un classique de la SF / fantastique, et j'y ai retrouvé des sujets que l'on a vu par la suite dans certains autres romans, séries TV ou films.

J'ai vraiment été accroché par l'histoire et ses rebondissements. Les personnages sont un peu clichés, mais je les ai acceptés compte tenu de l'âge du roman. le rythme est très bon, et le suspens va crescendo. Je n'ai juste pas trop aimé la fin, mais là, c'est une question de goût.....

La maison d'édition a rajoutée à la fin de cette édition un chapitre qui aborde les multiples adaptations, et j'ai trouvé ça très intéressant.

Je suis ravie d'avoir découvert ce classique. le plaisir de ma lecture me conforte dans ma volonté de continuer à découvrir certains titres plus anciens de la SFFF.
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Miles Bennel est un médecin de campagne dans la petite ville de Mill Valley. Pour lui, tout va pour le mieux, jusqu'au jour où Becky Driscoll, une femme qu'il connait depuis bien longtemps, vient lui parler d'un cas étrange : sa cousine Wilma est persuadée que son oncle n'est pas son oncle, mais sans pouvoir l'expliquer. Elle ressent chez lui un quelque chose d'étrange, il lui manque quelque chose. Tout d'abord réticent face à ce témoignage étrange, Miles se retrouve bientôt à devoir traiter de plus en plus de cas de ce genre, jusqu'à faire une glauque découverte...

Traduit par ''L'invasion des profanateurs de sépulture'', ''Body snacthers'' n'est pas du tout une histoire de zombies ou de vaudou comme ce titre pourrait le laisser présumer. Sa traduction exacte serait plutôt ''voleurs de corps'', et Miles et Becky ne vont pas être au bout de leurs surprises dans cette étrange enquête qui va les embarquer sans vraiment leur demander leur avis.

Le texte est vieillot, délicieusement daté. L'histoire se passe en 1976 (dans la réédition que j'ai lu en tout cas), et l'histoire est donc marquée par un charme désuet que j'adore. Ici, pas d'internet, de réseaux sociaux ou de téléphones portables. L'électricité vacille, les voitures sont de vieilles guimbardes, les recherches se font dans des livres et il faut passer par une opératrice pour passer un coup de téléphone. Dans ce genre de cas, il en faut bien peu pour se retrouver coupé du monde, et cette petit ville de Mill Valey prend bientôt des allures bien inquiétantes.

D'abord réticent face à des témoignages que ses connaissances médicales et logiques réfutent, Miles se retrouvent confronté à des événements qu'il ne comprend pas, il craint la paranoïa (surtout en pleine guerre froide), et lui comme Becky s'enfoncent lentement mais sûrement dans la peur et la méfiance. Très loin d'un blockbuster américain, le livre se caractérise par une lenteur bienvenue qui permet de mieux infuser l'angoisse afin de tisser une ambiance délicieusement lourde.

La fin est assez étrange. Je la trouve un peu facile mais en même temps, elle a aussi des aspects oniriques qui m'ont bien plu.

Un très bon livre donc, dans lequel j'ai adoré me plonger !
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Nous suivons ici le Docteur Miles Boise Bennell et Becky Driscoll dans la paisible ville de Mill Valley…paisible jusqu'à l'apparition d'une véritable psychose collective auprès des habitants.
Des patients du docteur viennent se plaindre de faits étranges : « Mon mari n'est plus mon mari ! »…Un changement subtil semble s'emparer des habitants de Mill Valley. En parallèle, de mystérieuses cosses géantes apparaissent. Une invasion silencieuse et venue d'ailleurs se propage…
J'ai adoré cette lecture ! J'aime ce concept d'invasion extraterrestre en subtilité, de manière insidieuse et le fait que cela nous questionne sur qu'est-ce que signifie « être humain ». Car si « mon mari n'est plus mon mari » c'est parce que les humains perdent leurs émotions…et sans émotions, reste-t-on encore humain ?
Un régal pour la passionnée de cinéma que je suis !
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Cela faisait une éternité que je recherchais ce livre. Je pensais m'offrir la dernière réédition des Éditions Bélial' jusqu'à ce que je tombe sur un exemplaire d'occasion sous son nom d'origine « Graines d'épouvante » (traduction daté où le traducteur parle de prisunic pour une supérette). le titre « L'invasion des profanateurs » sera choisi par Denoël suite à l'adaptation vers le grand écran.

Si je devais résumer ce livre, je dirais que l'idée est intéressante, mais la mise en scène est catastrophique. C'est lent, mais lent. Il faut attendre une centaine de pages pour que l'intrigue prenne un peu d'épaisseur. À vrai dire, il ne se passe pas grand-chose sur l'ensemble du livre, quant au dénouement final, c'est bâclé. Jack Finney a fait le choix de la narration à la première personne. Nous suivons les événements par les yeux d'un docteur.

Ce récit est étrange, il pourrait être un mélange de thriller psychologique, de fantastique et de science-fiction. Imaginez une personne proche de vous. Elle est identique à tout point de ce qu'elle est, mais une chose, qui vous échappe, vous dérange. Avouez que c'est aguicheur. Difficile d'en dire davantage sans divulgâcher l'histoire. Visiblement, ce texte a inspiré Messieurs Preston Douglas et Lincoln Child avec « A comme Apocalypse ». Toutefois, la romance entre le docteur et Becky prend une trop grande part du roman et éclipse ces profanateurs.

Si ce récit est plutôt court, j'ai eu beaucoup de mal. Outre la monotonie, l'auteur apprécie tout particulièrement les descriptions. Certaines n'apportent rien. Grosse déception.
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Après m'être attaqué au génial "L'Exorciste", me voilà de retour avec le plus discret mais tout aussi culte "Body Snatchers", paru 15 ans avant (autour des années 50). Cette fois-ci, pas de fillette possédée par un démon pervers et sadique, mais une invasion extra-terrestre extrêmement surprenante... Etant en train de peindre les Cultes Genestealers, cette histoire tombait à pic!

Pour vous résumer les choses simplement: on suit ici un médecin, Miles, qui du jour au lendemain reçoit des dizaines de patients. Ces derniers, effrayés, affirment qu'un de leur proche n'est "plus le même". Comme si on avait changé leur papa, ou leur mari, par un double exactement identique mais pourtant différent. Miles, dubitatif, en appellera bien sûr à la science, avant de se rendre compte que oui, quelque chose a bien changé dans leur regard...

Bon, on aura attribué à ce livre bien des interprétations que l'auteur se refuse à chaque fois. La plus connue est bien sûr celle du maccarthysme, tant cette invasion sous-terraine, insidieuse, rappelait celle dont étaient accusés les communistes aux Etats-Unis. La vérité, c'est que l'intrigue de Body Snatchers est si bonne qu'on peut lui faire passer un tas de messages universels. C'est ce qui est d'ailleurs formidablement explicité dans la postface du roman (celle publiée au Bélial): les différentes adaptations cinématographiques ont fait varier l'objet du roman au fur et à mesure des inquiétudes sociétales. C'est, je pense, la qualité principale de ce bouquin: son histoire incroyable.
Se questionne également l'humain autour de ce qui le définit: on pense effectivement à Dick dans ces interrogations. En quoi les "profanateurs" sont-ils moins humains que les autres? Qu'ont-ils perdu?

Tout se lit franchement facilement et la plume de Finney sait s'y prendre pour captiver le lecteur. Si le bouquin apparait affreusement moderne dans ses thématiques, on notera tout de même un traitement plus que douteux des personnages féminins. Cela va malheureusement avec son époque et ne devrait normalement pas trop vous gâcher la lecture (ça n'est pas horrible non plus!).

Alors allez-y, lisez ce fabuleux bouquin, petite pépite de plaisir et de classicisme ayant finalement, beaucoup inspiré nombres d'histoires science-fictives publiées depuis.
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Toutes ces questions donnent au roman de Jack Finney une dimension philosophique qui invite le lecteur à s'interroger, entre deux scènes d'action, quelques traits d'humour, et surtout avant une chute polissée, un peu trop propre pour être honnête.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Voilà un petit classique (ou peut-être un grand : les classiques ont-ils une taille ?). Les body snatchers, littéralement, sont les "voleurs de corps" : des spores extraterrestres qui se reproduisent en imitant le corps et le psychisme des êtres vivants qu'elles approchent, et réduisent en poussière le corps d'origine. Mais ne peuvent pas copier l'incopiable : la personnalité profonde. Qu'est-ce qu'un être humain ? le roman, via un suspense bien mené, adresse cette question philosophique. On y a vu aussi une métaphore sur les Etats-Unis au temps du maccarthysme, étant paru au milieu des années 1950, mais le livre est plus profond que cela à mon avis. En tous cas, une lecture savoureuse et recommandée !
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Et si l'horreur était finalement aussi familière que votre voisin de palier ou votre reflet dans le miroir ? Et s'il suffisait d'un petit quelque chose d'indéfinissable en moins pour que vos proches deviennent de dangereux inconnus ? de quoi peupler vos cauchemars, non ! C'est exactement le postulat de base de Body Snatchers de Jack Finney, un classique de la science-fiction horrifique pour une première fois dans les années 50 puis remanié dans les années 70. Et à l'occasion de sa réédition (dans une traduction toilettée pour l'occasion et avec une couverture très Lovecraftienne) il était temps de le relire.
Ce roman nous raconte l'histoire de Miles Bennett, médecin généraliste dans la petite ville de son enfance, Mill Valley en Californie. Depuis peu, ses patients viennent le voir avec un étrange symptôme : ils sont persuadés que leurs proches ont été remplacés par des doubles. Et s'ils avaient raison ?
De ce point de départ, Jack Finley nous déroule une histoire d'invasion extraterrestre paranoïaque et terrifiante à souhait même si elle ne contient quasi aucune scène sanglante à proprement parler. Toute la tension est dans l'attente et l'incertitude, avec un rythme allant crescendo au fur et à mesure que le protagoniste se retrouve prisonnier de lieux pourtant très familiers.
Adapté de nombreuses fois au cinéma, le roman a une écriture très scénaristique et sa structure rappelle fortement les épisodes de la Quatrième dimension, même si le « happy end » final est un peu trop miraculeux à mon goût. Il est au même niveau que les microbes tueurs de Martiens dans La Guerre des mondes de H.G.Wells, mais sans la logique pseudo-scientifique (n'étant pas xénobiologiste, je ne saurais dire si deux espèces ayant évolué sur deux planètes différentes peuvent agir ainsi l'une sur l'autre). le style est également vieillot. Notamment l'importance des lignes de téléphone fixes dans l'intrigue ancre bien le livre dans le XXe siècle. Néanmoins, il fonctionne toujours autant, et je vous garantis qu'après l'avoir refermé vous regarderez votre entourage d'un autre oeil.
Lien : https://www.outrelivres.fr/b..
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Miles Bennell est médecin dans la petite ville qui l'a vu grandir, Mill Valley. C'est une petite bourgade bien calme, ,jusqu'à ce qu'un phénomène étrange vienne incommoder les habitants. Plusieurs d'entre eux pensent que l'un des membres de leur famille, n'est plus lui. Quelqu'un l'aurait subitement remplacé, un sosie parfait.
Miles est face à quelque chose d'incompréhensible, est-ce vrai ? S'agit-il d'une hallucination collective ?
J'ai beaucoup aimé ce roman de science-fiction, on entre facilement dans l'histoire. J'aime énormément le sujet qui, je trouve, est terrifiant : le fait d'être persuadé qu'un membre de notre famille n'est plus lui (syndrome de Capgras). Si vous avez d'autres romans sur le thème, je suis preneuse!
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