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EAN : 9782290249871
384 pages
J'ai lu (04/05/2022)
3.79/5   90 notes
Résumé :
Le roman qui a inspiré la série phénomène de la BBC !
Avec une virtuosité machiavélique, Helen FitzGerald nous attire dans les abîmes de l'âme humaine : perversion, manipulation et impossible rédemption.
Lorsqu'ils posent le pied à l'aéroport de Melbourne, Joanna et Alistair ne savent pas encore que le pire cauchemar de leur existence s'est déjà produit.
Au cours du vol qui les conduisait de Glasgow à la capitale de l'État australien du Victoria... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Joana et Alistair embarquent à Glasgow à destination de Melbourne avec leur nourrisson Noah âgé de neuf semaines. le vol est un enfer car le petit Noah ne cesse de hurler ; de plus Joana a une infection de l'oreille qui la fait horriblement souffrir. En proie au mécontentement de certains passagers, elle ne sait pas quoi faire pour faire taire son enfant, et son mari Alistair ne l'aide pas, passant la majeure partie du voyage à dormir malgré le bruit. Un drame inattendu les attend à l'arrivée à Melbourne. ● le roman est très habilement construit, faisant alterner à la fois les voix narratives et les temporalités. ● le suspense, palpitant, est maintenu presque jusqu'au bout même si j'ai trouvé la toute fin (l'épilogue en quelque sorte) un peu décevant. ● On pourrait penser que le roman est centré sur le petit Noah ou sur sa maman, or le personnage central est celui d'Alistair, qui sous ses airs sympathiques va se révéler tout autre. ● On ne peut pas lâcher le livre une fois qu'on l'a commencé, il se lit d'une traite ; même si le style est des plus banals, la construction, le rythme et l'intérêt du récit sont remarquables. ● Je conseille !
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Joanna et Alistair se font une joie de venir enfin à Melbourne, la ville natale d'Alistair, et de présenter Noah, leur bébé de 2 mois à sa grand-mère. Mais les longues heures de vol avec un jeune bébé s'avèrent éprouvantes pour Joana, déjà épuisée, et à l'arrivée c'est le drame. Sous le choc et en proie à la panique, la jeune femme se laisse convaincre par son compagnon d'échafauder un incroyable scenario qui sera le début d'un engrenage fatal.

The Cry est un bon petit polar psychologique qui ne révolutionnera pas le genre mais s'est avéré plutôt sympa et agréable à lire. Pas d'horrible crime ou de scènes de violence ici, juste les relations parfois incroyablement compliquées qui peuvent se nouer entre les membres d'un couple ou d'une famille. On y croise Joana, qui est ou était follement amoureuse d'Alistair, son nouveau compagnon, qui a quitté sa femme pour elle et avec qui elle vient d'avoir un bébé. On y voit aussi Alexandra, l'ex-femme d'Alistair, et leur fille Chloé : Alexandra est-elle vraiment une femme paumée et alcoolique incapable de s'occuper de sa fille comme le pense son ex ? Ou n'y-a-t'il pas une autre histoire derrière tout ça ? Et le beau Alistair, follement romantique, capable de gestes tendres et pro de l'organisation et des décisions, est-il aussi parfait que le pense Joana ? L'auteur entremêle habilement les différents fils de sa trame, assez classique mais bien vue, et nous offre de beaux portraits de personnages plutôt réalistes. L'alternance des points de vue au fil des chapitres permet aussi au lecteur de rentrer petit à petit dans l'histoire et de comprendre les choses de l'intérieur.

Globalement The cry est un livre que j'ai dévoré très rapidement. le style est simple, facile à lire, ça ne révolutionnera pas la littérature mais c'est efficace et prenant sans longueurs inutiles. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout et tout ce que raconte l'auteure est plausible, ce qui fait du bien dans un thriller où certains auteurs usent souvent de ficelles un peu trop grosses. Petit bémol pour la fin et surtout la 4e de couverture assez idiote qui laisse entendre qu'il y a un terrible retournement de situation dans les dernières pages. du coup j'ai passé toute la fin de ma lecture à me demander quel était le piège ou l'évidence qui allait s'avérer fausse et au final... rien. le roman se conclue, de manière logique et avec suffisamment de suspens pour qu'on ne s'ennuie pas ni ne soit déçu, mais il n'y a pas ici d'incroyable twist final qui remettrait tout en cause (et de mon point de vue c'est même beaucoup mieux !). Une fois de plus, les éditeurs feraient bien de faire attention à leurs résumés entre promesses non tenues et raccourcis qui induisent le lecteur en erreur, c'est souvent contre productif.

Si vous cherchez un polar efficace, une lecture plaisir pour vous changer les idées ou partir à la plage, The cry est le roman qu'il vous faut ! Un peu l'équivalent d'une bonne série à regarder bien au chaud devant la cheminée (c'est bientôt la saison)... d'ailleurs sa ressortie sous une nouvelle couverture semble justement due au succès de la série qui en a été tirée !
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Dès la première scène, particulièrement réussie, les personnages sont mis sous tension et le lecteur avec. La jeune maman est débordée pendant que le jeune papa remplit sa fonction en dilettante, mais ils sont heureux. Seulement, en quelques minutes, leurs vies vont voler en éclats.

La force de cette histoire réside dans le thème choisi. En effet, en se basant sur la disparition d'un enfant, l'auteure fait appel à notre côté maternel ou paternel. N'importe quel être normalement constitué ne peut qu'être bouleversé par le drame que vit le couple. Par conséquent, on se sent en empathie avec les acteurs, on entre dans le jeu et on se laisse embarquer dans l'engrenage.

Le déroulement des événements est raconté de deux points de vue. On alterne entre la mère qui est au centre de la tragédie et l'ex-femme du mari qui apporte son histoire annexe. Toutes les relations entre les protagonistes sont alors décortiquées. Ces différents angles permettent d'ouvrir plusieurs tiroirs de l'énigme et ainsi créent de nouvelles pistes dans la direction que prend l'affaire. Chacun se met à douter de l'autre. Les mensonges succèdent aux manipulations. L'ensemble des comportements devient suspect et chaque action, chaque dialogue participe au flou général.

Ce type de roman se doit d'avoir une fin à la hauteur de ce qu'il nous promet tout au long de l'histoire. Sans être aussi fracassant qu'annoncé, le dénouement vous surprendra, j'en suis sûr. Au fur et à mesure des révélations, la pression grandit crescendo et j'ai tourné les pages à toute vitesse tant j'étais impatient de connaitre la chute de ce drame.

« The Cry » est un thriller psychologique qui se lit d'une traite. L'écriture est simple, le texte accessible même si le sujet peut rebuter certains lecteurs ou certaines lectrices. Je ne connaissais pas Helen Fitzgerald mais je vais dorénavant m'y intéresser.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Lorsqu'ils posent le pied à l'aéroport de Melbourne, après un long vol et des correspondances depuis Glasgow, Ecosse, Johanna et Alistair ne savent pas encore que le pire cauchemar de leur existence s'est déjà produit.
A près leur arrivée, ils découvrent que Noah, leur bébé de 9 semaines, a perdu la vie. Que s'est-il réellement passé ?
Accès de panique ou froid calcul ? Les deux parents prennent alors une décision folle qui va les plonger sous l'oeil scrutateur de l'opinion publique et bouleverser leur vie aussi sûrement que la disparition de leur enfant.

Un livre acheté un peu au hasard , d'occase, et j'ai drôlement bien fait. J'ai dû le voir passer dans une chronique….. ah c'est ça. « Les petits détails de Jess« .. Merci Jess ! Alors que je suis toujours en arrêt maladie (ou à peu près, genre « en panne »),je n'ai pas pu lâcher ce livre avant la fin.
C'est palpitant. La pauvre Joanna, qui est la narratrice de la plupart des chapitres, commence à raconter. Alors qu'elle est au Tribunal, prête à témoigner à son propre procès. Elle raconte l'histoire depuis le tout début. Mère attentive, elle se trouve face à un comportement de son bébé de deux mois qu'elle ne comprend pas. Elle le nourrit, le change, essaie de le faire dormir. Pas moyen. le bébé hurle sans discontinuer. Pendant neuf heures. Elle n'en peut plus, les passagers de l'avion non plus, le personnel non plus. Son compagnon, lui, est focalisé sur son travail de journaliste, il écrit son article, il ne semble pas dérangé. Il prend le bébé une fois, pas plus.

Les jeunes parents font le trajet de l'Écosse à l'Australie, car Alistair, qui a une fille de 14 ans d'une précédente union, a assigné son ex-épouse Alexandra au Tribunal, afin de récupérer la garde de sa fille. Il se bat pour ça depuis longtemps.

Comment une histoire de mort prématurée d'un bébé, la fatigue extrême et le désespoir d'une jeune maman, et les bizarreries de son compagnon Alistair, en Australie, les contacts avec l'ex-femme, avec la fille ado peuvent mener à faire ou à accepter des choses complètement inimaginables pour quelqu'un sain d'esprit. le mensonge et la manipulation qu'on découvre peu à peu, les personnages très bien campés, surtout au niveau psychologique en font un livre à suspense imbattable.

Mini chronique, mais je tenais à parler de ce bouquin, un excellent suspense. À glisser dans sa valise. À lire sur la plage. Ou en avion. En train. Ou dans son lit, malgré la migraine, ce bouquin arrive à reléguer la douleur dans un coin.

Le livre est également sorti sous le titre « Les larmes ». Pourtant cet exemplaire « The Cry » est en français…
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma lecture "THE CRY" de Helen Fitzgerald.
J'ai passé un excellent moment avec cette lecture,bien sûr que le sujet est horrible mais malheureusement cela arrive trop fréquemment malheureusement.Maus je vais m'attarder sur Allister personnage odieux, manipulateur, pervers,menteur envers sa femme Joanna, son ex Alexandra et sa fille Chloe. le personnage que l'on déteste mais qui en quelques mots,phrases,petits gestes arrive à vous retourner le cerveau. Au plus j'avançais dans ma lecture je me demandais comment il allait s'en sortir et rassurez je suis satisfait même très!!!!!
Je vous préviens "the cry" est une lecture addictive au suspens prenant ne laissant aucun répit. Et du coup je vais regarder la série.Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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critiques presse (1)
Liberation
03 juillet 2020
Entre Glasgow et l'Australie, un polar domestique et psychologique rondement mené autour d'un couple qui s'enferre dans la spirale du mensonge.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
She was on her way to hell. That's why the sky ahead was getting blacker. Joanna calmed herself with the idea. She died and went to hell, that's all - just as she knew she would, since the affair.
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La dessinatrice recommença à griffonner sur son carnet. Quelque chose de nouveau à croquer. Une meurtrière dans une robe de salope. Joanna se tourna et sentit un sourire s'épanouir sur son visage. Oups, un grand sourire de nunuche, contre toutes les règles en vigueur. Elle regarda alors la juge et dit :
- Je peux faire n'importe quoi si je le décide.
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La faute à la sécurité de l'aéroport.
Si elle n'avait pas eu à acheter ces deux petits flacons transparents de cet millilitres chez Boots, si elle n'avait pas eu à y transverser les médicaments, agenouillée devant la librairie WH Smith, si elle n'avait pas eu à faire la queue une heure de plus devant la sécurité, seins douloureux ... Si elle n'avait rien eu à faire de tout ça, son bébé serait encore auprès d'elle.
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Pendant que nous déambulons dans la rue principale pratiquement déserte, je suis étonnée de la quantité de détails que connaît Chloe. C'est la maison qu'ils ont louée. C'est là que la personne portant une veste Japara a été vue. C'est là qu'ils étaient garés quand il a disparu.
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Dans cette chambre, elle découvrait un Alistair passé, un Alistair dans son contexte, pour la première fois. La pièce suintait Alistair, compétitif, déterminé, orphelin de père. Elle n'aimait pas cette chambre. Elle ne l'aimait pas lui.
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