J'avoue m'être sentie trahie. On nous offre une première de couverture avec une jeune femme dans un maillot de bain des années 50 avec un regard fermé et mystérieux. On s'imagine alors que le livre peut parler de la prise d'indépendance d'une femme. On lit la quatrième de couverture. Non, finalement, c'est l'histoire d'un homme pendant la guerre. Une histoire un peu semblable au Pont de la Rivière Kwaï de
Pierre Boulle. Pourquoi pas ? Je prends et je commence à lire. Dès les premières pages, je ne comprends rien. Pas de présentation des personnages, pas de descriptions. Puis de mal en pis : les époques se chevauchent sans qu'on arrive à comprendre quand l'action se situe. D'ailleurs, d'actions, il n'y en a pas. Des regrets, certes, mais sur quoi, puisqu'on n'a pas d'actions ? Et puis une écriture étrange avec de nombreux retours à la ligne. Aucune fluidité, aucun lien, on s'y perd et on s'énerve. Pourtant, c'est un livre encensé par la critique. Alors j'essaie de comprendre, je lis des avis. Les lecteurs sont conquis par cette poésie et la description complexe de l'âme humaine. Personnellement, je n'ai vu qu'une écriture complexe qui embrouille. de la poésie, d'accord, mais sur 400 pages, je doute… Je n'ai pas été au-delà de la page 60, car j'estime que la lecture doit détendre et non pas être crispante. Peut-être que ce frein de compréhension est dû à la traduction ? Bref, ce roman (et son succès) reste une énigme pour moi.
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