Les enquêtes d'Hannah Swensen, tome 10 : Meurtres et choux à la crème

Pour commencer, je préciserai que je n'ai pas lu les tomes précédents. Ce n'est pas utile pour suivre l'intrigue de cet ouvrage, mais à la vue des autres notes, c'est peut être bien indispensable pour pouvoir s'attacher aux personnages, développer un syndrome de Stockholm et rendre la lecture moins pénible.

Nous suivons donc Hannah Swensen, qui tient une boutique de cookies qu'elle prépare (et mange, d'où son probleme de poids, d'où son régime, d'où l'histoire) et qui se décide à résoudre un meurtre pour pallier le manque de professionnalisme de la police locale. Et comme ça n'est manifestement pas la première fois, ça donne le niveau de la police du coin !

Que l'on soit bien d'accord, j'ai choisi ce livre dans l'idée de lire un policier léger, grave erreur !!!! Car ce roman se compose à 60% d'une histoire d'amour mièvre et pathétique (le coeur d'Hannah balance... bon OK, ça arrive mais on se croirait, au choix, à la maternelle ou au Xviii siècle), 15 % de recette de cuisine (il ne faut pas être cardiaque ou puriste, ou les deux quand on écoute les recettes.... de la levure pour faire des choux.... Hérétique !!!) Et 25% d'une simili enquête policière tout ça parce la moitié du commissariat dragouillait ou fricotait avec la nympho du coin qui n'a rien trouvé de mieux que de se faire assassiner

Bref ce livre fut un calvaire, dégoulinant, à l'eau de rose et sans intérêt d'intrigue ou stylistique.

C'est rare, mais je déconseille