Un loup est un loup, tome 2 (BD)

Nos quintuplés sont désormais orphelins de père et de mère, on entreprend de les séparer car on les juge bons à rien et propres à porter la poisse. Ils seront donc dispersés dans trois foyers pour y apprendre leur métier. Après un court séjour chez les grand-parents, Charlemagne sera une nouvelle fois séparé de son frère pour recevoir une bonne éducation chez sa marraine, Dame Jacynthe. Mais c'est compter sans l'entêtement des enfants et particulièrement Charlemagne auquel le reste du roman est consacré. Rappelons qu'il est le héros des deux tomes du roman d'origine.

On retrouve dans ce volet, un certain humour grâce à un Charlemagne qui déploie ses possibilités de communication avec les animaux, et qui se sort de toutes les situations, se moquant éperdument des réprobations et châtiments.

Dans ce tome, trois scènes importantes : la séparation et les essais d'éducation au château dont il testera plus le cachot et le chenil que le reste de la bâtisse, sa fuite et sa captivité à la Loubières, chaumière perdue au milieu de nulle-part, où il est pratiquement réduit à l'esclavage et enfermé avec les louveteaux qu'il sevra soigner, et sa fuite vers l'inconnu en compagnie de ses compagnons lupins.

Le tome s'arrête là. Grande inquiétude : ce volet date de 2015, et aucun volume n'est paru depuis, la fin de ce volet ne semble pas amener le lecteur à une suite, il ne faut donc pas trop espérer. La suite sera donc connue en lisant le premier tome du roman, et éventuellement le deuxième : « en avant comme avant », les tomes suivants racontant les aventure des descendants de Charlemagne.

Si le plaisir ressenti à la lecture de ces deux bandes dessinées n'égale aucunement le plaisir de lecture du roman, on admirera le dessin soigné, on percevra le tempérament espiègle des fripons, on s'amusera de leur aptitude à semer la pagaille et contrer les adultes.
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Nos quintuplés, Clodomir, Pépin, Dagobert, Clotile et Charlemagne, jusqu'ici inséparables et ayant même leur propre langage, se retrouvent dans une bien étrange posture. Après avoir perdu leur père dans le premier tome, c'est ici leur mère qui succombe à la maladie, les laissant ainsi orphelins. Une décision doit être prise et c'est donc le grand-pềre Fricotion qui décide, pour leur plus grand malheur, de les séparer et de les répartir dans différents foyers. Après moultes fugues pour essayer de se retrouvés réunis à nouveau, nos chères garnements qui ont cependant plus d'un tour dans leur sac doivent se rendre à l'évidence : ils sont condamnés à ne se voir que le dimanche, jour du Seigneur et pour les grandes occasions. L'on aurait pu dire de Charlemagne, le dernier-né, presque un miraculé, qui c'est de tous celui avait le plus de chance dans ce malheur puisqu'il est recueilli par sa marraine, une grande dame, pour vivre au château. Mais Charlemagne se fiche pas mal de toutes ces frasques et de tout ce luxe : lui, il ne se sent réellement bien que lorsqu'il est avec les loups ou certains animaux avec lesquels il peut communiquer. Il a le don.

Si il ne peut pas vivre avec ses frères et soeur, il aspire au moins à vivre avec ceux auprès desquels il se sent le plus en confiance, à savoir les loups, qui, il le sait, à la différence des hommes, ne le trahiront jamais car étant moins fourbes et beaucoup moins intéressées. Chez eux, seule la liberté compte. Charlemagne arrivera-t-il à mettre à jour son plan pour les rejoindre et vivre parmi eux ?

Un dessin toujours aussi bien travaillé et une histoire, quoique loin des plus réjouissantes, entraîne le lecteur dans un récit d'aventures des plus prenants. A défaut d'avoir découvert (du moins pas encore) le roman original, je suis tout de même contente d'être tombée par le plus pur des hasard sur cette adaptation en bande-dessinée et ne peux que vous recommander de faire de même !

Un deuxième tome qui fait la part belle au héros de Michel Folco, Charlemagne , le dernier né des quintuplés Tricotin. Et c'est tant mieux !
Le premier album adapté du roman "Un loup est un loup" m'avait un peu déçue ; je n'y avais pas retrouvé le côté picaresque et truculent du roman.
C'est chose faite avec ce deuxième opus !
Ah la la !! Sacré Charlemagne !! (Non, non, rien à voir avec la chanson.. !) Ce p'tit bout d'homme à la bouille angélique et frondeuse, doté de surcroit d'un charmant zozotement, est épatant !
Dans ce deuxième tome, les quintuplés, devenus orphelins,sont séparés et Charlemagne est placé au château. Un avenir des plus radieux s'offre à lui mais Charlemagne s'en moque bien. Ce qu'il veut, c'est retrouver ses frères et soeur et c'est grâce à la complicité des animaux avec lesquels il a le don de communiquer qu'il fuira ce destin que les hommes lui ont réservé.
Caramba ! Quelle aventure !

C'est un réel plaisir de retrouver l'un de mes personnages favoris en bande dessinée. le trait, expressif et réaliste est réussi, les couleurs bien choisies, les personnages principaux comme secondaires bien croqués.
Quant au scénario, cette fois-ci, il m'a tout à fait ravie !
Bien sûr, la bande dessinée n'a pas la saveur du roman...mais bon, je n'en attendais pas autant !

Nos cinq jumeaux orphelins sont placés chez différentes familles. Ce deuxième tome est surtout consacré à Charlemagne, celui qui a un problème de diction et a un don pour les animaux. J'attendais une suite plus fournie. Dessins toujours aussi flamboyants.

Les auteurs nous proposent la suite des aventures des quintuplés Tricotin au XVIIIème siècle dans le Rouergue. Ils viennent de perdre leur père atteint de la rage, ils vont devenir orphelins suite au décès de leur mère. Leur grand-père va proposer qu'ils soient séparés et confiés à différents membres de la famille, leur réunion ayant lieu à certains moments de l'année (fêtes religieuses rythmant la vie des familles catholiques à cette époque).

Le tome 2 est essentiellement centré sur le parcours de Charlemagne qui a le don de communiquer avec les animaux et d'entretenir avec eux une relation plus que proche. Non seulement, il a une proximité avec les molosses de la meute du seigneur mais aussi avec les autres animaux. A la fin du tome, Charlemagne utilisera ses capacités et ses compétences pour élever une portée de loups.

Le graphisme et les couleurs sont toujours aussi agréables à regarder, les angles proposés renforçant parfois l'inquiétude qui pourrait naître du regard de Charlemagne. le choix du vieux "françois" oblige le lecteur à faire un effort de concentration et à rester collé à l'histoire.

Les auteurs nous amènent à réfléchir sur les conditions d'éducation au 18ème siècle et sur les méthodes utilisées pour contraindre les enfants à respecter le chemin tracé pour eux, pour briser les volontés.

Comme beaucoup je suis resté sur ma faim à la faim. Les critiques des lecteurs précédents m'ont permis de comprendre que la BD ne reprend qu'une partie du roman de Michel Falco que je ne connaissais pas avant la BD. Je vais donc le lire car j'ai hâte de connaître la suite des aventures des quintuplés.