Céleste, ma planète

Timothée de Fombelle signe là une jolie fable écologique à destination des adolescents. Un adulte y trouvera lui aussi une parenthèse poétique grâce à la plume inimitable de cet auteur.
Le narrateur est un garçon rêveur qui passe son temps libre à jouer du piano et à peindre les cartes du monde sur les murs de son appartement. Il vit seul, en effet, car nous sommes dans une société futuriste où les enfants peuvent subvenir à leurs besoins de manière isolée grâce à la livraison régulière de produits d'alimentation et aux abonnements divers permettant de ne jamais s'ennuyer: "Quand j'y pense, maintenant, c'est le seul cadeau que m'a fait ma mère en me laissant m'élever moi-même: être incapable de m'ennuyer".
Le soir, son ami Briss passe l'aider à vider le frigo.
Le jour, ils sont ensemble à l'école.
Jusqu'au matin où Briss sera malade et remplacé par la jolie Céleste, sur la chaise à côté de notre jeune héros, qui en tombe aussitôt amoureux. Mais le lendemain, elle a mystérieusement disparu. N'ayant pas froid aux yeux, notre personnage principal va courir la ville pour la retrouver et tenter de l'aider à accéder à une vie "normale".

L'auteur a volontairement situé cette histoire dans un futur qui semble nous pendre au nez au vu de la pollution grandissante de notre planète et de la quasi indifférence générale de nos semblables... C'est un roman qui se lit facilement et qui possède du charme grâce à la tournure poétique de nombreuses phrases.
Par contre, il manque d'approfondissement et d'action pour être captivant.

Lecture un peu subie, je préfère l'avouer… étant peu adepte de science fiction… et de roman d'anticipation…

Toutefois, je reconnais qu'il y a plein de bonnes choses dans ce tout petit livre pour faire réagir des jeunes lecteurs ! Je pense cependant qu'un accompagnement à la lecture (étude en classe) est nécessaire pour bien comprendre et tirer profit pleinement des messages transmis…

Il est donc question de notre planète qui va de plus en plus mal... On va suivre un adolescent qui vit seul dans un grand appartement. Sa mère est peu présente ; elle travaille beaucoup dans une mystérieuse entreprise nommée « Industry ». Peu affectueuse, elle se contente juste d'assurer, chaque semaine, le remplissage du frigo en effectuant une commande en ligne. Notre jeune est très seul, il se distrait en jouant du piano et en peignant des cartes du monde sur les murs de l'appartement. Un jour en classe, il va rencontrer Céleste qui va attirer toute son attention. Cette jeune fille, tout comme la planète, est souffrante, il fera tout pour la/les sauver…

Les illustrations du livre sont importantes et apportent des éclaircissements quant à l'urgence de la situation (laideur du monde, nuages de fumée, immeubles de plus de 300 étages pour trouver de l'air respirable, monde clos, gestion des circulations complexes, grande solitude et violence du monde de l'entreprise et de l'industrie).

Il y a quelques années, dans le même esprit, j'ai lu « les oubliés de Vulcain » de Danielle Martinigol. J'avais largement préféré cette lecture plus développée et plus haletante…

Un court roman au style enlevé, plein d'humour et de tendresse ! Néanmoins, je m'interroge toujours sur certains réflexes de la littérature jeunesse : le héros n'évoque que sa mère pour se plaindre du fait qu'elle est absente, ne rentre jamais du travail, un travail de cadre dans une grande société. Certes, on a tous envie de hurler à la mère indigne ! Mais où est le père ? Etrange ! Une mère cadre, est une mauvaise mère. Les autres parents de ce court roman sont deux pères, pauvres, travailleurs mais présents, aimants, attentifs... et la mère de l'héroïne, pauvre, sans travail, absente, même pas droit à une parole, mais "bonne mère"... Je me doute que ce ne sont pas les intentions de l'auteur de conspuer les mères diplômées qui travaillent et font carrière, mais j'en ai assez de trouver toujours latentes ces critiques dans une partie de la littérature jeunesse, d'autant plus qu'elle est insidieuse et distille aux ados un message subliminal : une mère doit se sacrifier pour être acceptable, un père qui est présent et normalement aimant est un père admirable...

L'auteur a encore su écrire un roman pour nous faire réfléchir sur notre environnement, et avec quel brio ! le héros est un jeune garçon très solitaire, sa maman travaille beaucoup, à tel point que c'est sa secrétaire qui se charge de ravitailler le réfrigérateur. Jusqu'au jour où il va tomber amoureux de Céleste, qui pourtant ne passe qu'une journée dans sa classe. Ne la voyant pas revenir le lendemain, il va partir à sa recherche dans cette cité imaginaire. Il la retrouve atteinte d'une étrange maladie.

Un livre engagé, qui nous montre les conséquences des actions des hommes sur la planète Terre.
Dans l'ensemble, c'est un livre qui se lit bien. Il est court et bien écrit. Il plaira sûrement aux enfants.

Le thème est bien introduit. Une jeune fille qui est liée intimement à la planète, prendre soin de la Terre c'est la sauver et inversement.

C'est une ode au respect, au courage, à la détermination et à l'écologie.

Un jeune garçon décide de ne plus tomber amoureux . Mais lorsqu'il croise Céleste, son coeur s'emballe. La jeune fille est malade, en elle se retrouve le mal de la planète. le jeune homme va essayer de la sauver.

Bien que l'histoire soit pleine de charme, je n'ai pas retrouvé les émotions que j'ai pu lire à travers Tobbie ou de Vango. En outre, je trouve l'histoire un peu trop invraisemblable.

Le narrateur à l'âge de 7 ans décide de ne plus tomber amoureux, mais c'est sans compter sa rencontre avec Céleste sept ans plus tard. Celle-ci tombe malade, son corps est rongé par des tâches qui semblent familières au narrateur. Ce dernier fera tout pour sauver Céleste, mais la vie de la jeune fille dépend des 9 milliards d'habitants de la planète.
Belle fable écologique
Niveau : 6e

L'auteur a encore su écrire un roman pour nous faire réfléchir sur notre environnement, et avec quel brio ! le héros est un jeune garçon très solitaire, sa maman travaille beaucoup, à tel point que c'est sa secrétaire qui se charge de ravitailler le réfrigérateur. Jusqu'au jour où il va tomber amoureux de Céleste, qui pourtant ne passe qu'une journée dans sa classe. Ne la voyant pas revenir le lendemain, il va partir à sa recherche dans cette cité imaginaire. Il la retrouve atteinte d'une étrange maladie.

Lu en 2020. Un court récit, sur fond de dystopie.
Catastrophe écologique, pollution atmosphérique, inconscience collective, solitude, égoïsme et matérialisme à outrance, voilà ce qui est dénoncé dans cette histoire d'anticipation... Une approche narrative originale (à noter, au passage, les illustrations de Julie Ricossé), qui vise à sensibiliser nos ados à la protection de l'environnement, et à la préservation de la planète.

c est un livre assez fin pour ceux qui n'aime pas lire mais il est très émouvant