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Chaque mot de cet album, chaque trait des illustrations restitue dans son entier l'intensité des vacances d'été : le paysage qui défile par la vitre du train, la chaleur qui baigne les champs de maïs, le bonheur d'enfourcher son vélo, l'éternité de cette parenthèse et le temps qui se déforme… Et cette magie qui rend les sensations, les expériences si puissantes, nous transformant à jamais. Enveloppé.e dans le délicat décor de carte postale composé par Irène Bonacina et sublimé par le grand format à l'italienne de l'album, on sait parfaitement de quoi il s'agit. Parce qu'on a un jour été époustouflé.e par la beauté de l'océan et la rencontre avec une Esther Andersen.

C'est beau, mélancolique aussi. Parce que l'album nous parle d'un monde révolu où l'on n'achète rien mais on rêve beaucoup, où l'enfance est synonyme de journées entières passées dehors, à pédaler toujours plus loin, jusqu'à l'inconnu qui nous exalte, ébranle nos repères et nous fait nous sentir plus vivant.e que jamais.

Un album doux et intense, gorgé de soleil, de sel marin et d'émotions.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Mais quel talent a Timothée de Fombelle pour nous faire retomber en enfance !
Nous avons beau nous y attendre, en quelques mots il nous emporte. Cela tient du miracle.
Un train qui file dans la campagne, une phrase pleine de promesses, et nous voilà partis aux côtés d'un petit garçon au seuil de vacances qui vont changer sa vie.
C'est un album sur ces étés d'enfance qui semblent ne jamais finir, les premiers émois et les rencontres estivales bouleversantes.
Mais c'est aussi beaucoup plus que cela. Un morceau de soleil et de tendresse, à disposition, prêt à être consommé à la première occasion. Tout simplement merveilleux.
Peut-être parce que nous avons beaucoup lu "Le petit Nicolas" cet été, les illustrations d'Irène Bonacina, traits légers et aquarelles, nous ont fait penser à celles de Sempé. Il y a pire comme comparaison !
Un gros coup de coeur, idéal pour faire encore un peu durer l'été en cette période de rentrée.
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Timothée de Fombelle a la plume idéale pour raconter les étés infinis et pourtant vite écoulés qui ont agrandi notre enfance d'un immense horizon hors du temps, de journées chaudes et ensoleillées, des gouttes chaudes des pluies d'orages et des champs mûrs de soleil.
Irène Bonacina a le trait de Sempé, celui qui, avec des couleurs douces et un trait épuré mais efficace, retranscrit au mieux l'impression de paradis perdu (et sans doute jamais acquis) que notre mémoire nous donne.
A eux deux ils ont créé un livre beau. Et généreux. Par sa taille, ses images et ses mots.
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Timothée de Fombelle nous a habitué à beaucoup de douceur et de poésie, notamment dans ses derniers albums jeunesse : Capitaine Rosalie et Quelqu'un m'attend derrière la neige, qui ont été deux histoires pleines d'émotions, qui ont mérité le titre de « coup de coeur ». Il revient en force avec Esther Andersen, un magnifique objet-livre en grand format, doté d'illustrations simples, épurées mais pleines de douceur, signées Irène Bonacina.

Ce récit m'a fait penser au Petit Nicolas de Goscinny et Sempé, tant par le style des dessins, en noir et blanc, avec quelques touches de couleurs, par le protagoniste, un petit garçon dégourdi, un peu rêveur, que par la thématique centrale : il vit mille et une aventures. Dans Esther Andersen, notre jeune héros part seul en vacances chez son oncle, un personnage farfelu, atypique, qui vit en solitaire dans une maison pleine de capharnaüm. Il est heureux de recevoir son neveu le temps d'un été. Ce dernier ne se lasse pas des paysages infinis qu'offre la campagne environnante, de l'étendue d'eau salée qui se trouve à petite distance de la maison de son oncle. Au grès de ses pérégrinations, notre jeune héros va rencontrer Esther, une jeune vacancières anglaise, pour qui il ressentira une attirance immédiate.

Timothée de Fombelle nous replonge dans nos vacances d'enfance, où le temps s'étirait à l'infini, où tout était possible et imaginable. On repense avec nostalgie aux amourettes de vacances que chacun à pu connaître et aux chagrins intenses de devoir se séparer pour regagner sa vie quotidienne. Chez notre héros, ces sentiments sont une premières : le premier coup de foudre, les premiers émois, la première séparation. C'est beau et touchant à la fois, de voir la candeur se lire sur son visage, reflet passé de notre propre enfance.

Un album jeunesse magnifiquement illustré d'aquarelles, qui narre avec douceur et poésie les vacances d'été d'un jeune héros touchant.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Un très bel album.

Un format assez grand, pas facilement manipulable pour des enfants je trouve !
et un reproche...la police de caractère choisie est vraiment petite comparativement à la taille des pages...pensez à nos pauvres yeux !

Mais ce grand format est tout à fait adapté pour les illustrations qui s'étalent ainsi sur les pages et qui nous font vivre tout en douceur l'histoire de ce jeune homme, qui part en vacances chez son oncle comme chaque été ! Il y a quelque choses de Sempé dans le trait d'Irène Bonacina. C'est doux, frêle et en même temps expressif et tellement vaste ! On ressent les grands espaces, la liberté que procurent ces vacances !

Jusqu'au moment où...tout bascule...une découverte, ou même deux... Je n'en dirais pas plus...

C'est beau, c'est tendre, c'est émouvant ! On aimerait sauter dans les pages du livres pour nous retrouver en vacances devant ces paysages infinis !

Finalement, le texte de Timothée de Fombelle est assez court, mais c'est poétique. Quelques phrases par page suffisent.
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Cet album, à mi-chemin du roman graphique avec ses 72 pages a les couleurs des madeleines de Proust avec ses souvenirs d'Enfance, mais également le goût du sel de mer avec ses illustrations aux airs de vacances. Timothee de Fombelle sait une nouvelle fois trouver un ton qui parle aux plus jeunes par son regard au plus près de l'enfance et embarquer les plus grands au pays des découvertes et des premiers émois. Les rapports texte image ne manque pas de faire voyager pour le plus grand dépaysement du lecteur et une ode des vacances qui donne envie de remplir sa valise !
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Comme tous les étés, le jeune héros prend le train pour se rendre chez cet oncle loufoque qui vit à la campagne au milieu des champs de maïs. Chaque jour, il enfourche son vélo et part à la découverte de ces paysages infinis, s'éloignant toujours un peu plus jusqu'à ce qu'il arrive à la mer et à Esther Andersen

Esther Andersen a le goût du souvenir et la chaleur de l'été. le texte minimaliste de Timothée de Fombelle suffit à transmettre toute l'émotion d'un instant, la chaleur d'une rencontre et l'intemporalité d'un souvenir de vacances. Sublimé par les aquarelles d'Irène Bonacina, le texte suffit à nous emmener en vacances et à nous remémorer des souvenirs d'été conservés à l'abri de notre mémoire.

Le grand format à l'italienne permet à l'illustratrice de déployer des paysages estivaux lumineux et chaleureux qui, telles des cartes postales, transportent le lecteur en vacances. du paysage qui défile à travers la vitre du train à la baignade en mer en passant par la promenade dans la nature et les repas sur le pouce, on se croirait vraiment revenu dans les vacances d'une époque révolue dans laquelle les plaisirs les plus simples laissaient une emprunte plus forte.

Je crois que finalement c'est sur ce format que je préfère l'écriture de Timothée de Fombelle qui dit tellement avec si peu de mots.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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En un mot : superbe ! Je redoutais d'être un peu déçue tant j'avais lu de critiques élogieuses. Mais je dois dire que chacune d'elles est amplement méritée. le format à l'italienne de l'album permet d'apprécier plus pleinement les illustrations à la fois évocatrices et épurées, d'une grande délicatesse. Quant au texte, je suis littéralement tombée sous son charme. Il est à la fois extrêmement simple et fort. Je l'ai trouvé doux, inspirant, émouvant. Une très belle découverte à mettre entre toutes les mains.
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Un récit plein de douceur, de lenteur, de soleil mais aussi de pluie, de mer avec l'iode, le vent et le bruit des vagues que j'ai eu en tête juste en découvrant les illustrations !
Le texte simple, bref, narre l'histoire poétique des vacances d'été chez un oncle excentrique et le passage de l'enfance à l'adolescence… les illustrations sont à la fois magnifiques et elles aussi simples, elles sont poétiques et laissent la place belle à la rêverie.
Un voyage poétique!
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: Première impression.
Cela parlera sans doute aux grands lecteurs: un petit écho graphique et nostalgique, nous avons tout de suite en tête le travail de l'auteur-illustrateur humoristique Sempé, celui qui savait s'amuser du quotidien et de ses contradictions.
La sobriété des couleurs, son camaïeu de jaunes vifs, dillués, appliquant de l'ombre sur un paysage entièrement baigné de blanc et de lumière, est rafraichissant.
Un jeune personnage fait du vélo dans la campagne, comment cela peut-il mal de passer?
Merci Irène Bonacina pour l'inspiration d'insouciance, elle sera, nous le pensons, gagnante auprès du jeune public.

De quoi parle l'album?
Qui est " Esther Anderson"?
Un jeune garçon débarque pour les vacances chez son oncle Angelo.
Les deux sont très attachés l'un à l'autre, les mots le sous-entendent tendrement. le garçon semble abonné aux étés chez l'Oncle Angelo, le séjour devrait être bon, penserons-nous. Surtout raconté par l'auteur Timothée de Fombelle, dont nous connaissons déja la belle plume sur des romans jeunesse et ado, aussi pour raconter de chouettes rapports familiaux.
" Tobie Lolness", le formidable "livre de Perle" et " Capitaine Rosalie" chez Gallimard Jeunesse également, c'est lui.

" ...j'aimais les jours qui font des grandes boucles pour arriver vite au soir..."
"... le soir, l'Oncle Angelo me racontait des histoires dans la cuisine..."
Le récit est assez amusant dans ce sens où au début de l'histoire le jeune garçon semble se suffire à lui-même pour dépenser son temps dans la campagne à vélo. Un très long parcours de liberté et de possibilités semblent s'offrir et se dérouler devant lui, qui revient d'ailleurs chaque année. Il grandit, certe et l'Oncle Angelo aura prévu le coup: le vélo.
Un passeport pour ne jamais s'ennuyer, semble t-il au final. Tous les enfants ne seront pas comme notre héros, affamés de nature, de vent et d'aventure en rase campagne.
Notre petit héros fera pourtant de belles rencontres: la Mer, cachée au bout de l'horizon et ... Esther.

Peu de choses se bouleverseront à l'image, nature exceptée.
Mais à l'intérieur du jeune garçon, le non-dit fera l'effet d'un tsunami.
"... l'oncle Angelo m'a reconnu tout de suite, comme si j'étais toujours le même..."
Que s'est-il passé avec notre héros?

C'est touchant, amusant, nos personnages se promenant dans l'aquarelle offre beaucoup de délicatesse.
Une délicatesse offerte aux jeunes publics et à ne pas râter aussi dans l'écriture.
Des vacances inoubliables sans nul doute.
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