AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 51 notes
5
5 avis
4
14 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je découvre Didier Fossey avec ce roman qui est complètement addictif, impossible de décrocher, tellement le suspens est entier, les pages défilent et la tension monte de plus en plus fort. L'auteur sait tenir en haleine le lecteur, un style vif, précis et net, les chapitres sont courts et l'auteur mets nos nerfs à vif, il joue avec nous.
Ce roman est un très bon polar voir un thriller psychologique.
Si vous avez envie de lire un roman policier, prenant, stressant n'hésitez plus, lisez AD UNUM
Commenter  J’apprécie          20
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Boris le Guenn et son équipe de choc, une équipe plus soudée que jamais pour mettre fin aux agissements d'un ou plusieurs tueur(s) en série qui exécutent ceux que la justice a relaxés ou condamnés à des peines jugées trop légères.

D'entrée de jeu Didier Fossey donne le ton avec une scène d'ouverture qui nous place d'emblée au coeur de l'intrigue. On assiste au « procès » de la troisième victime (chapitre 1), puis à la découverte du corps (chapitre 2). Et nous voilà dans le grand bain avec l'entrée en scène de Boris le Guenn (chapitre 3).

Une intrigue rondement menée, des chapitres courts et le style sans chichis de l'auteur permettent une immersion totale dans le récit et une lecture d'une grande fluidité. Outre le suivi de l'enquête et des personnages, certains flashbacks nous familiariserons avec le parcours de Mathias, avant qu'il ne devienne le Latiniste, notre tueur en série.

Plus que jamais la dimension psychologique est au centre du récit, il faut dire que le Mathias n'est pas franchement stable à ce niveau. Autant il peut faire preuve d'une redoutable intelligence pour mener à bien son plan, autant il peut parfois littéralement péter une durite. C'est d'ailleurs ce trait de caractère qui m'a permis de le démasquer avant le Guenn.

Une enquête policière pour le moins trépidante et haletante qui se déroulera sans sensationnalisme, ni surenchère en matière d'hémoglobine. Une fois de plus l'auteur place avant l'humain au centre de son récit, qu'il s'agisse des liens qui soudent le groupe le Guenn ou de la vie de couple de Boris et Fred (leurs conjoints encaissent parfois difficilement les contraintes de la vie de flic). Ce qui ne l'empêchera pas de jouer parfois avec vos nerfs.

J'espérais avec ce second opus trouver un indice permettant d'identifier l'appel que reçoit Boris à la fin de Burn-Out mais il n'en est rien… le suspense reste à son comble, et la hâte de découvrir le prochain n'en est que plus grande.

Encore merci à Nathalie pour sa confiance, et tant que j'y suis un grand merci à l'auteur qui est, pour moi, un incontournable du polar français (avec Olivier Norek, ils occupent le top du top de mon classement personnel). Sans doute parce qu'ils savent parfaitement de quoi ils parlent pour l'avoir vécu.

Je constate pour ma part que je n'ai plus besoin de me référer aux notes de bas de pages pour identifier les différents acronymes utilisés dans le milieu policier (SARIJ, FAED, IML…) ; c'est grave docteur ?
Lien : https://amnezik666.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20
Un livre coup de punch. Lorsque vous le commencerez, ne vous attendez pas à le lâcher, vous ne pourrez pas.
Je ne m'attendais pas du tout à cette lecture et j'en suis ressortie ravie.
Une belle écriture, des chapitres courts qui s'enchaînent rapidement et qui nous scotchent au livre… livre addictif !!!

J'ai énormément aimé le personnage de Boris le Guenn, et son équipe, efficace et sympathique. L'histoire est parfaitement maîtrisée et le twist final… wouaouhhh… très inattendu !!! Vous savez quoi !? il y a d'autres livres à lire alors…
Celui-ci est une pépite
Commenter  J’apprécie          10
« Ad unum » ou le prequel, si tu veux faire américain, t'as aussi « la prélogie » , si tu veux faire agagadémicien de « Burn out »! On constate tout de suite que l'auteur est « polygame » (private joke) !

Bon, c'est toujours un plaisir de tenir un « Flamant Noir » entre les mains, un vrai régal pour le sens du toucher, couverture agréable, pages qui ne se collent pas et surtout toutes numérotées !

Alors « ad unum » pour les profanes comme moi, ça ne veut pas dire » Joue Ad dans la première « , mais « jusqu'au dernier » en latin, parce que comme un con j'avais acheté Paris-Turf pour me mettre dans le trip, mais non, pas de Ad au départ de la première, c'est là que j'ai compris ma méprise.

Ce qu'il y a de surprenant avec cet opus c'est qu'on a pas l'impression qu'il a été écrit avant le précédent, ça embrouille, hein ? En deux livres Didier Fossey a trouvé son style et on sent que Boris le Guenn va tracer sa route, peinard, tranquille, enfin comme un flic, avec tout ce qui va avec, divorce peut être ? Des collègues relous, une hiérarchie qui veut du résultat…

Je vais quand même vous parler de l'histoire, en gros vous aurez affaire à un grand malade qui se prend pour Torquemada le grand inquisiteur, qui trouve que la justice est trop laxiste et a créé un tribunal d'exception où la sentence est, vous l'avez deviné, la mort ! Un sujet sensible, très bien traité par l'auteur. En résumé du très bon polar avec un héros qui me plaît bien et dont j'ai hâte de lire la suite des aventures !
Commenter  J’apprécie          00
Retour de l'équipe de Boris le Guenn découverte il y a dix-huit mois dans Burn-out. Enfin, retour, pas vraiment puisque Ad unum se déroule avant Burn-out et a préalablement été publié aux éditions Les 2 encres en 2011. Comme Burn-out est un très bon roman, l'idée de rééditer -après révision par l'auteur- de Ad unum est excellente, et je félicite l'éditrice de l'avoir eue.

Assez classique dans la forme, d'un côté les policiers qui travaillent dur et avancent lentement et de l'autre côté le "chef" des tueurs qui se dévoile par retours en arrière, ce roman se suit sans problème, la tension monte, et plus on avance plus l'intrigue se dévoile en même temps que des points obscurs apparaissent, qui seront bien sûr éclaircis par les policiers. Si vous aimez les polars bien construits, réalistes, menés de bout en bout par un écrivain qui sait nous balader et nous raconter son histoire, n'hésitez pas, vous en avez un là.

Mais ce qui fait la force des récits de Didier Fossey, c'est que c'est un ancien flic et qu'il sait de quoi il parle, les termes sont clairs et précis -pas question de mandat par exemple, mais plutôt de commission rogatoire-, on est donc en plein réalisme, pas de risque de se croire dans un énième roman policier calqué sur un autre énième... L'autre point important dans les deux romans de Didier Fossey, c'est que la plus belle partie de ses écrits est consacrée à ses personnages. L'humain avant tout, le travail d'équipe, les relations entre les flics, entre les flics et la magistrature, entre les flics et leurs familles. A quelques détails, on sent le vécu, comme les croissants apportés par le chef pour consolider l'esprit d'équipe, mais bien d'autres encore... Une bien belle équipe que l'on a plaisir à retrouver même si l'on lit ses aventures à l'envers -en fait, chaque opus peut se lire indépendamment.

Un polar sérieux, réaliste, mené à un rythme assez rapide pour plaire à tous, des beaux personnages bien décrits dans leurs forces et leurs faiblesses, je dis bravo et vivement la suite -ou le début parce que je crois qu'il y en a encore un avant...
Lien : http://www.lyvres.fr
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (106) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2893 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}