Le Bureau des Affaires occultes, tome 2 : Le fantôme du vicaire

Suite des aventures du jeune Valentin, policier scientifique avant l'heure...
Double trame semblable à la précédente, l'accent est mis cette fois sur la longue, en rapport avec son bourreau d'enfance, dont il est suggéré habilement sans en faire trop que c'est un pervers pédophile, le vicaire...
Bon, l'auteur ayant sans doute été dépassé par le succès du premier volume, rassure son potentiel lectorat chrétien : il n'est pas réellement prêtre assistant, personne ne l'a nommé, sa pédophilie n'a rien à voir avec les quelques affaires empoisonnant l'actualité catholique. A chacun sa croix.
On assiste à la montée en puissance du personnage féminin, une actualité chassant l'autre. le féminisme pointe son nez dans l'écriture de ce roman policier situé dans une période historique intéressante.
J'avoue ne pas avoir été convaincu par le scénario de cette anti-traque que ne mène pas le héros. Ses hésitations, interrogations, tergiversations m'ont paru uniquement servir la trame du déroulement de l'action, sans logique interne solide.
Je suis donc un peu (un peu seulement) déçu après avoir beaucoup apprécié le premier. Il me reste le troisième pour clore ma série...

J'ai pu emprunter la suite du bureau des affaires occultes, j'avais envie de lire un petit roman historique je l'ai donc rapidement lu, d'autant plus que dans celui-ci il est un peu question de spiritisme, de disparition, de médium il ne m'en fallait pas plus.

J'aime toujours autant suivre Valentin Verne et j'ai préféré lire cette enquête qui du coup va plus vite que la précédente qui est plus introductive au niveau de la mise en place de l'histoire et de ce fameux bureau des affaires occultes également.

J'ai aimé suivre le cadre et l'époque de cette enquête également, avec cette disparition ou un médium propose son aide moyennant bien entendu finance de la part d'une famille plutôt aisée et crédule.

Il y a aussi bien entendu le Vicaire qui entre en jeu et Valentin qui va continuer sa poursuite de celui-ci via différentes personnages, cette ambiance un peu glauque participe aussi au récit ou au final j'ai plus aimé le cadre que la résolution de l'enquête.

Cela se lit cependant très bien et vite pour un historique et je lirai à nouveau avec plaisir cet auteur.

On m'avait fortement recommandé cette suite, arguant que l'impression mi figue mi raison que m'avait laissé le premier opus serait balayée par la qualité de cette version "deux".
Au coeur d'un récit toujours parfaitement documenté et dans un contexte précis, celui des premières découvertes technologiques et tutti quanti, je découvre que le Vicaire prend la peine de laisser des preuves de ses exactions sous la forme de lettres très explicatives...
L'écriture, plus sobre mais moins poétique, semble vouloir prendre le lecteur par la main au lieu de l'embarquer dans un univers qui se veut pourtant sombre, mystérieux, digne des romans feuilletons chers au 19e siècle. Et là, ça bloque un peu pour la pauvre lectrice que je suis. Impression encore une fois mitigée, donc.

Un bon second tome des aventures de Valentin Verne, mais en lisant les deux à la suite j'ai eu un sentiment de répétition un peu gênant: mieux vaut espacer la lecture. L'intrigue (ou plutôt les intrigues) sont intéressantes et bien contées. On retrouve avec plaisir Aglaé, et j'ai été épaté de sa patience vis-à-vis de Valentin .... Quant au vicaire, il est le coeur de n'une des intrigues et je ne vais pas vous dévoiler ce qui fait le sel de ce livre. Il est tout simplement odieux, mais on n'en attendait pas moins. Un bon divertissement, l'effet de surprise en moins, mais on en apprend encore pas mal sur bien des choses (ici en vrac : spiritisme, photographie, poisons ....).

Valentin Verne est toujours à la recherche du Vicaire, le diable de son enfance.
Pendant ce temps, un occultiste se joue de la crédulité d'un homme qui a perdu sa fille, en lui laissant penser qu'il peut la faire revenir de l'au delà.
Son épouse, inquiète, pressent un drame et demande l'aide de Valentin pour confondre le charlatan.
Ce deuxième volet du Bureau des affaires occultes m'a plus emballée. Je l'ai trouvé plus rythmé. On y rencontre des personnages historiques réels. Des découvertes technologiques arrivées jusqu'à nous.
J'attends la suite avec impatience.

Valentin Verne poursuit la traque du vicaire. Et ce dernier est plus près que jamais.

Je suis personnellement déçu de ce 2e opus. Valentin Verne ne devient pas plus sympathique, bien au contraire. Froid, toujours sous contrôle, on a hâte qu'il fasse taire ses démons intérieurs. L'enquête en cours et la traque s'entremêlent sans qu'on puisse se passionner pour l'une ou l'autre. J'ai vu venir la fin gros comme une maison.

Le potentiel est toujours là et j'attends la suite de la série avec circonspection.

J'étais attiré par le coté historique de roman policier. La mise dans l'ambiance des années 1830 est bien faite mais l'intrigue et les personnages sont un peu superficiels , ce qui rend la lecture monotone. A lire pour l'ambiance. .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Petite déception me concernant, moi qui avait tant apprécié le tome 1.

L'ambiance et la plume sont fantastiques et très immersives.

Ce qui m'a ennuyée est d'avoir deviné dès le départ la résolution de l'intrigue secondaire et le stratagème du vicaire au bout d'une cinquantaine de pages.

Dommage. Mais, si l'on ignore ces résolutions de prime abord, je suis certaine que l'on peut particulièrement apprécier cette lecture, mêlant enquête et historique de manière très habile.

Toujours sur les traces du glaçant Vicaire, Valentin Verne se voit confier une nouvelle enquête qui risque bien de lui donner du fil à retordre. Désormais flanqué d'un acolyte (Isidore Lebrac), notre héros se doit de répondre à la demande de la riche Mélanie d'Orval. La jeune femme craint en effet pour l'honneur de sa famille. Un médium aurait recours au spiritisme ainsi qu'à de mystérieux pouvoirs pour ramener à la vie la fille de son époux, un noble aussi respecté que fortuné. Or notre maîtresse de maison en mettrait sa main à couper : cet homme est un escroc et il faut tout faire pour l'arrêter.

Des bas-fonds parisiens aux salons de la haute société, Éric Fouassier nous entraîne dans un polar historique on ne peut plus prenant mais que je trouve en-deçà du premier tome (Le bureau des affaires occultes).

Voilà déjà plusieurs mois que je me garde au chaud le fantôme du Vicaire tant j'avais apprécié lire le premier opus en début d'année. Désormais inspecteur en charge du Bureau des affaires occultes, notre héros se trouve de nouveau confronté à ses démons. Après des années de traque sans merci, voici que le monstre de son enfance refait physiquement surface, lui fait parvenir des lettres et propose un véritable jeu de piste riche en énigmes et en cadavres ! Valentin Verne entend bien se venger des violences subies alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Ce passé traumatisant le hante et l'empêche de mener une vie amoureuse épanouie, au grand dam d'Aglaé, une jeune comédienne très éprise de notre inspecteur.

L'écriture d'Éric Fouassier se montre toujours aussi fluide et documentée pour une reconstitution historique de qualité. C'est un vrai point positif et j'ai apprécié me faire une image plus précise du Paris des années 1830. L'auteur intègre également à son récit quelques grands noms de l'époque (Vidocq bien évidemment, déjà aperçu dans le premier opus, mais aussi Théophile Gautier). J'ai trouvé ce petit clin d'oeil amusant et plus que bienvenu.

Si le tout s'accélère, pour un final haletant lors des derniers chapitres, je reste quelque peu sur la réserve. J'ai trouvé les ficelles un peu grosses lorsque l'identité du Vicaire nous est enfin dévoilée ; et j'avais deviné la plupart des rouages concernant l'intrigue autour du médium. J'ai globalement passé un bon moment de lecture, mais ces deux détails font que j'ai ressenti un brin de déception à l'heure de refermer ce roman. Reste que si je croise un jour le chemin du troisième tome (Les nuits de la peur bleue), rien ne confirme que je ne le lirai pas. Je commence enfin à apprécier le personnage d'Aglaé (beaucoup plus étoffé), et je serai curieuse de la découvrir en enquêtrice aux côtés de Valentin Verne, héros décidément sombre et atypique.
Lien : https://labibliothequedebene..

Ce deuxième opus des aventures de Valentin Verne ne fut ni une déception, ni le coup coeur que fut son prédécesseur.

Sa lecture fut agréable, quoique souffrant parfois des quelques longueurs inutiles qui pouvaient, ça et là, m'irriter quelque peu (les parallèles historiques étaient parfois un peu longuets et pas nécessairement justifiés).

L'on retrouve dans ce deuxième tome l'élégance de la plume de l'auteur, qu'agrémente une érudition parfois un poil envahissante, l'ambiance poisseuse et violente de cette époque (où, plus exactement, l'idée qu'on s'en fait) et, évidemment, Valentin qui, quoique sympathique au demeurant, peine à se faire réellement attachant.

L'action qui se situe au coeur de cette suite est évidemment la traque de l'odieux vicaire et j'ai trouvé, pour ma part, que l'intrigue "prétexte" du livre, soit l'enquête qui occupera officiellement le jeune policier, était assez insipide et inconsistante, de sorte que j'en suis venue à me demander ce qu'elle pouvait bien apporter au récit, sinon "occuper" l'inspecteur Verne pour qui l'enquête relative au Vicaire n'est manifestement qu'un règlement de compte personnel qu'il n'entend pas officialiser.

La chasse du pédocriminel consiste en un jeu de pistes dont les cailloux sont autant de missives laissées par le répugnant pédophile à l'attention de son "bien-aimé" dont il souhaite se venger de la fuite et de l'abandon.

A leur lecture, je n'ai pu m'empêcher de repenser aux films d'horreur que je regardais, plus jeune, dans lesquels la suggestion était toujours plus efficace que la révélation par l'image, et je me suis fait la réflexion que restituer le contenu de ces lettres diluait, en quelque sorte, l'intensité de la noirceur du prédateur et atténuait d'autant la tension dramatique du récit.

En cela, le fait même qu'il les signe d'un "le vicaire" m'apparaissait presqu'incongru...

J'ai refermé le livre sur plusieurs questions (cet homme était-il réellement un ecclésiastique? pour quelle raison fondamentale avait-il choisi Damien? quel fut réellement le parcours criminel de ce monstre?) et sur un goût de "trop peu", dû en partie à une forme de déception par rapport à ce que j'en attendais mais aussi à mon envie d'obtenir les réponses à ces questions.

Un bon prétexte pour que l'auteur remette, pourquoi pas, le couvert et nous offre le bonheur de lire à nouveau sa prose, qu'il mettra avantageusement au service des aventures de ce singulier policier.