Citations sur Échec et mat, tome 2 : À l'amour comme à la guerre (46)
- Putain, tu es insolente, aujourd'hui. Qu'est-il arrivé à la mignonne petite fille que j'ai rencontrée il y a toutes ces années ?
- Tu l'as corrompue, déclare-t-elle.
Travis a été incroyable pendant tout ce temps, et peu importe à quel point mes hormones n’en faisaient qu’à leur tête, ou à quel point j’étais têtue sur les détails du mariage, il est resté à mes côtés. Je ne pensais pas que c’était possible, mais je l’aime plus que jamais. C’est un père incroyable, et le voir avec nos enfants me rappelle chaque jour la chance que j’ai.
N’oubliez pas qu’elle a besoin d’être bercée avant d’aller au lit. Et vous devrez lui faire faire son rot pendant au moins dix minutes après qu’elle aura mangé. Oh, et pour son bain, il faut prendre le savon pour peaux sensibles.
Les mots s’échappent de mes lèvres avant que je ne puisse m’en empêcher. Je remarque immédiatement le sourire sournois qui s’étend sur le visage de Travis. Je ravale mes paroles. Je ne veux pas dire de grossièretés, mais j’ai été sur la défensive pendant si longtemps lorsque je me trouvais en compagnie de Travis que ça sort tout seul, que je le pense ou non.
Je suis un homme fier et je n’ai pas honte de mon corps, mais cette femme est assez vieille pour être ma grand-mère.
Elle m’aide à me réinstaller dans le lit, me couvrant et rapprochant le plateau de moi.
Je sais que ça paraît fou, mais elle me manque tellement. Elle ne me laisse pas être là pour elle et, même après tout ce qu’elle m’a dit la dernière nuit où nous étionsensemble, je veux être là pour elle, plus que tout.
- Je te pardonne cette fois-ci, mais seulement parce qu'on est de la même famille et que maman dit que je suis obligé de t'apprécier.
Ma mère m'a dit que ne pas prendre de risques était le meilleur moyen de tuer un rêve.
- C'est de la torture, me lamenté-je [...]. Tu débarques chez moi, embaumes la maison avec du cake à la banane, du café et ton odeur délicieuse, et je ne peux rien avoir de tout ça.
— Approche-toi, dit-il.
— Je ne suis pas à tes ordres, Travis King.
Il sourit, sachant très bien que ce ne sont que des conneries.
— Je pense que nous savons tous les deux que c’est faux. Je t’ai fait compter jusqu’à ce que tu en perdes ta voix.
Les commissures de ses lèvres se relèvent. Il est clairement très fier de lui.
— Tellement arrogant.
Je soupire.
— Certaines choses ne changent jamais.
Je secoue la tête, tentant de retenir un sourire.
— Et certaines changent, dit-il, saisissant mon visage entre ses mains. Plus de jeux.