Le papier a plus de patience que les gens : ce dicton m'est venue à l'esprit par un de ses jours de légère mélancolie [...]
Les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio - c'est toute notre distraction.
« J’en suis arrivée au point où cela m’est à peu près égal de mourir ou de rester en vie. Le monde continuera de tourner sans moi et, de toute façon, je ne peux rien contre les événements actuels. »
C'est en se chamaillant une bonne fois, qu'on apprend à connaître quelqu'un à fond. C'est alors qu'on peut vraiment le juger de son caractère !
Nous avons regardé tous les deux le bleu magnifique du ciel, le marronnier dénudé aux branches duquel scintillaient de petites gouttes, les mouettes et d’autres oiseaux, qui semblaient d’argent dans le soleil et tout cela nous émouvait et nous saisissait tous deux à tel point que nous ne pouvions plus parler.
J'ai envie d'écrire et bien plus encore de dire vraiment ce que j'ai sur le cœur une bonne fois pour toutes à propos d'un tas de choses. Le papier a plus de patience que les gens.
Quand dehors les oiseaux font des trilles, quand on voit les arbres devenir verts, quand le soleil vous attire au dehors, quand le ciel est si bleu, alors
j’ai tant de choses à dire. Vivement que ça finisse.
(14 avril 1944)
Je réalise à l'instant que le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
Le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
Je ne suis pas riche en argent ou en biens matériels, je ne suis pas jolie, pas intelligente, pas douée, mais je suis heureuse et le resterai ! J'ai une nature heureuse, j'aime les gens, je ne suis pas méfiante et je veux les voir tous heureux avec moi.