Une mort sans importance

L'an passé, j'avais lu " Des gens d'importance" de Mariah Fredericks avec beaucoup de plaisir.
Ici, j'ai retrouvé la dynamique femme de chambre Jane Prescott et le journaliste du Herald Tribune côte à côte pour résoudre le meurtre de la gouvernante des enfants de la famille Tyler.
Le décor est bien planté, en 1912, après le naufrage du Titanic, une belle villa de Long Island, une famille bourgeoise avec ses hypocrisies et un mariage qui va avoir lieu entre une riche héritière et un marié de grande famille fauchée.
Le personnage pour qui j'avais le plus d'empathie est Louise Benchley embarquée dans un futur mariage avec beaucoup de craintes.
Ce n'était pas pour me déplaire.
Ce qui est plus déplaisant à mes yeux, c'est la menace de la main noire : la mafia. Je ne me suis pas tellement amusée dans cette ambiance.
Le titre est vraiment bien choisi : le meurtre d'une gouvernante et l'auteure nous sort " Une mort sans importance".
Une lecture avec des qualités et des défauts qui m'a moins plu que " Des gens d'importance " le premier roman de l'auteur à paraître en français.
L'auteure a l'habitude d'écrire pour la jeunesse. Sans doute est-ce pour cela qu'on retrouve beaucoup de fraîcheur dans son écriture.

Un policier historique qui se déroule dans les années 20 à New-York.
Une nurse est égorgée et Jane, dame de compagnie, se targue de trouver le coupable.
Au delà de cette enquête, somme toute assez classique, nous nous retrouvons dans une Amérique raciste, ici surtout en vers les italiens, qui refuse le droit de vote aux femmes, qui est confrontée à la mafia et dont le fonctionnement des classes sociales est encore basé sur le clivage domestique/maitre.
L'intrique est assez gentillette et manque un peu de consistance.
L'écriture est légère et agrèable.
Une lecture plaisante.

Meurtre et mariage !

Une nouvelle enquête menée par Jane Prescott, femme de chambre, et son ami journaliste Michael Behan, dans la campagne près de New-York en 1912.

Alors que les gros titres des journaux ne parlent que du naufrage du paquebot "Le Titanic", Jeanne accompagne la famille Benchley à Long Island pour le futur mariage de leur fille.

La jeune nurse italienne, Sophia, est retrouvée égorgée dans la nurserie et Jeanne décide d'enquêter à défaut de l'intérêt de la police et de la famille.
La mafia, très présente à cette époque, contre laquelle lutte le chef de la police est-elle impliquée ?

Autant j'ai lu les première aventures de Jane Prescott ("Des gens d'importance") avec beaucoup d'intérêt, autant cet opuscule m'a déçue par son rythme lent et le peu de péripéties...
Un style un peu trop descriptif et lourd, mais une belle étude sociologique du New-York des années 1910.

J'avais bien aimé "Des gens d'importance" ; c'est donc avec plaisir
que j'ai retrouvé Jane Prescott dans ce deuxième tome .
Le cadre est toujours le même : les familles de la grande bourgeoisie d'affaires du New-York de 1912 .
Une jeune nurse italienne a été égorgée . Elle aurait évité l'enlèvement du bébé dont elle avait la charge et y aurait laissé la vie .
Jane Prescott n'est pas convaincue par cette explication et va commencer à enquêter .
L'histoire est bien racontée et la mentalité de la bourgeoisie vis-à-vis
de la domesticité bien décrite ; le titre parle de lui-même ....et en toile
de fond , la condition féminine , le combat pour les droits civiques
et le besoin absolu , pour ces grandes familles , de sauvegarder
les apparences et de respecter les conventions .
Ce deuxième opus de Mariah Fredericks m'a tout de même moins emballé : je n'y ai pas retrouvé autant d'ironie que dans le précédent et l'intrigue est moins palpitante .
Un assez agréable moment de lecture ....sans plus .

Après la lecture du tome 1 des gens sans importance, je me suis plongée à la suite dans celle-ci.
Une immersion dans le New York et plus particulièrement Long Island de 1912, dans l'univers des immigrés italiens et irlandais, du racisme à leur encontre, de la mafia, de la lutte des femmes pour le droit de vote ainsi que d'autres références historiques concernant le naufrage du Titanic, la Première Guerre Mondiale.
Nous retrouvons Jane Prescott au service de la famille Benchley, les préparatifs pour la mariage de l'aînée des filles, Louise avec William Tyler . Très rapidement ; une jeune nurse est assassinée dans la maison de l'oncle de William. L'enquête semble s'orienter vers un tentative de rapt d'un des enfants Tyler qui aurait mal tourné.
Evidemment, Jane Prescott mènera son « enquête », tout en douceur, le rythme n'est pas effréné et l'intrigue peu haletante. C'est un roman policier historique plutôt reposant.

L'ambiance et la description était alléchante... Une ambiance Downtown Abbey, dans le New York post-Titanic, la mafia italienne, un meurtre mystérieux... Et j'avoue que je reste sur ma faim!
Le roman réussit bien à créer une ambiance singulière, entre chronique d'époque et polar, le personnage principal est sympathique et les références historiques en trame de fond lui donnent profondeur et réalisme. Mais malgré tout, l'intrigue de fond reste malheureusement un peu trop basique pour maintenir complètement en haleine, et on tourne les pages sans déplaisir, mais sans être complètement accroché non plus.
Le mélange des genres, s'il amène le récit plus loin qu'un habituel polar, a son charme, mais n'a malheureusement pas créé d'étincelles chez moi!

Prenez une pincée de Dowton Abbey et ajoutez-y un soupçon d'Agatha Christie, voilà de quoi pimenter cette seconde enquête menée par Jane Prescott au sein de la haute société new-yorkaise du début du XXe siècle. le tout nous donne un très agréable moment de lecture.