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Corine Derblum (Traducteur)
EAN : 9782264078377
312 pages
10-18 (17/02/2022)
3.83/5   51 notes
Résumé :
Jane Prescott, dame de compagnie dans le New York des années 1910, mène l'enquête entre petite et grande histoire !

1913. Jane Prescott est la dame de compagnie de Louise Tyler, épouse de William Tyler. Lorsque ses congés arrivent, elle décide d'aller voir l'exposition cubiste scandaleuse dont tout le monde parle ...
1913 est aussi l'année de l'anniversaire du discours de Lincoln sur l'émancipation des esclaves.
Dolly Rutherford, riche h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Ce troisième volet des aventures de Jane Prescott est très clairement mon préféré.

Hormis l'intrigue policière qui est extrêmement bien menée et palpitante, l'auteure nous emporte dans le New York de 1913.
Elle nous décrit la bourgeoisie avec ses occupations, mais elle nous emmène également dans les quartiers mal famés.

Une description sans concession de l'époque entre les riches se trouvant des occupations inutiles et la classe ouvrière exploitée et diffamée.
Cette critique de la société n'oublie pas non plus l'immigration, mise en avant avec brio : l'idée que les riches ont des moeurs plus dignes que la base classe.
La réputation du bourgeois a plus de valeur que celle de l'ouvrier... et c'est encore pire quand celui ci est de couleur.

Des personnages très travaillés, très humains, et surtout Jane Prescott qui est un personnage fascinant que j'affectionne particulièrement.

Le tout intégré dans un policier prenant et intéressant.

Une écriture fluide , agréable et sans concession, mais toujours avec une grande douceur.
On sent les recherches de l'auteure pour nous faire revivre cette époque.

Un troisième tome que j'ai adoré.
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J'avais quitté , Jane Prescott domestique dans une grande maison, pleine d'espoir pour son avenir. J'imaginais , vu la fin, qu'un autre destin l'attendait ... Et non ! La revoici, dans ce troisième tome , trois ans après, , toujours domestique, et bien exploitée !

On est en 1913 à New York et Jane est en vacances.
Oui , mais non !
Sa patronne lui demande de venir aider en tant que couturière dans un grand magasin ( l'équivalent de nos Galeries L...) , qui organise un spectacle et un concours de Miss (on en est aux balbutiements ) dans lequel , elle joue un rôle..
Pendant ce temps-là, une des filles ( qui fait partie des ex-prostituées , que son oncle pasteur héberge et à qui, il offre un nouveau départ ), est asssassinée. L'oncle de Jane est soupçonné par des voisins mûs par un vent de puritanisme ne supportant pas cette affreuse proximité. Son nom et sa réputation sont livrées en pature aux policiers et à la presse.


Alors, il y a beaucoup de choses dans ce roman,( beaucoup trop).

L'auteur s'éparpille et le tout donne l'impression de fouillis, plus que de profondeur, car elle n'a pas le temps de tout exploiter à fond. Un seul de ces thèmes m'aurait suffit. Car il faut en rajouter d'autres : celui de la ségrégation et du sort des Noirs dans ce début du XX ° siècle, qui même dans une grande ville en mouvement constant comme New York, n'est pas enviable...
Il faut aussi rajouter un personnage pianiste, qui change de lieu où exercer son art, tous les jours, tous les soirs, et rien que ce personnage et son environnement artistique ou noctambule aurait mérité un tome .
Donc, beaucoup de thèmes effleurés, beaucoup de personnages intéressants qui, soit vous feront trouver ce tome riche, soit vous feront trouver ce tome : fouillis. Une Anne Perry se serait régalée à explorer tous les méandres d'un métier présenté sous différentes facettes, se serait centrée sur ce thème (par exemple le métier de “fille de peu ”, les macs, les maisons closes, les indépendantes, les clients, “les repenties”, les anciennes prostituées, la religion dans tout ça , les associations ... ), et je serais ressortie de son roman en ayant l'impression d'avoir suivi un cours d'histoire sans m'en rendre compte .
"Mort d'une fille de peu", virevolte, se pose, repart pour finalement ne pas rentrer en profondeur.
Seul, le passage sur ce qui arrive à un jeune noir m'a émue...
Quand à l'intrigue policière, elle disparait derrière tous les faits racontés, et sa résolution ne m'a pas convaincue . C'est trop pratique que “le” coupable se trouve comme par hasard dans le champ relationnel de Jane.
Et puis, j'ai été agacée tout du long par le fait que Jane, en vacances , débarque ventre à terre pour sauver sa patronne ou plutôt , le propriétaire de ce grand magasin et son spectacle, sans que JAMAIS, on ne lui propose une rétribution financière ou qu'elle s'en plaigne. Ça ne lui affleure même pas l'esprit. . Jane est un peu trop soumise sur ce plan-là, alors qu'elle est pleine d'initiatives et de prise de risques, pour l'enquête : ça ne colle pas, avec son caractère.


Un avis mitigé sur ce tome.
A voir par la suite...


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C'est un vrai plaisir de se retrouver à New-York en compagnie de Jane Prescott et de son oncle Tewin le pasteur défroqué gérant un foyer d'accueil offrant à d'anciennes prostituées la possibilité d'un nouveau départ dans la vie.
Nous sommes en 1913, George Rutherford le propriétaire d'un grand magasin de frivolités en tout genre organise un spectacle intitulé « Scènes émouvantes de l'émancipation » mettant en scène le contexte de la promulgation par Lincoln de la loi émancipant les esclaves. le spectacle est l'occasion d'élire une Miss Rutherford parmi dix beautés américaines présélectionnées.
« Ensuite, chacune des Beautés vint réciter l'un des amendements, provoquant un brouhaha lorsque l'audience comprit que les candidates avaient été intégrées au spectacle. »
Le lecteur retrouve également les Tyler chez lesquels Jane a la charge d'assister leur fille Louise ; les Benchley, que l'on a découvert dans son précédent roman Des gens d'importance, sont également présents ainsi que la syndicaliste Anna Ardito dont Jane dit qu'elle est sa « plus vieille amie, la plus proche, aussi, en dépit de nos multiples différences. Je travaillais pour les riches ; Anna, employée chez Industrial Workers of the World, se battait pour les anéantir. »
Portrait réaliste de la bonne société américaine du début du siècle et ses dames patronnesses, femmes de capitaines d'industrie, menant des actions charitables et professant une morale ambiguë auprès des « pauvres », les enjoignant surtout de ne pas chercher à les singer.
Le New York du début du siècle sert de décor au roman, et l'auteure s'inspire d'événements que la ville a connus : « L'armurerie du 69e régiment ne se trouvait qu'à quelques pâtés d'immeubles de chez les Tyler, (…) le bâtiment (…) accueillait les visiteurs par une bannière au-dessus de l'entrée : EXPOSITION INTERNATIONALE D'ART MODERNE. »
Jane y retrouve son ami Michael Behan journaliste
« — On commence par la Chambre des horreurs ?
Tel était le surnom de la Galerie I, dans laquelle les cubistes étaient exposés. »
Le roman fait la part belle aux musiciens de l'époque et aux danses « animalières (qui) faisaient fureur : le fox-trot venait de se voir rejoint par le bunny-hug, le turkey-trot, le squirrel et bien d'autres encore. le grizzly-bear était censé reproduire les mouvements d'un ours en train de danser, de sorte que Sadie et moi évoluions l'une autour de l'autre, mains, ou plutôt pattes en l'air, en suivant le rythme. »
Jane déambule dans New York « Je descendis ensuite jusqu'à la 53e Rue, entre la 6e Avenue et la 7e, dans la « Bohème noire » où se réunissaient musiciens, comédiens, danseurs et écrivains célèbres. »
Une pensionnaire du foyer de Tewin Prescott, Sadie Ellis est « retrouvée, assassinée, dans une allée du Lower East Side après ce que la police décrit comme un meurtre particulièrement brutal et inhumain. »
L'enquête de la police, sous la pression des ligues puritaines et moralistes qui veulent faire fermer le foyer de Prescott, prend une direction que Jane s'efforce d'infléchir cherchant à faire éclater la vérité.
« Et la foule, avide d'en découdre, brailla des encouragements avec cette véhémence qui feint de se nourrir du sentiment de sa propre rectitude, alors qu'elle n'a soif que de sang. Qu'ils utilisent la mort de Sadie comme un argument en leur faveur me mit en rage. »
Elle veut non seulement découvrir qui est le criminel, mais aussi réhabiliter le travail de son oncle soucieux de réinsérer des femmes dont la société pense qu'elles incarnent le mal et qui ne peuvent en aucun cas se plaindre de leur sort, notamment lorsque des hommes les traitent comme les jouets de leurs fantasmes.
Le côté humain du personnage de Jane, avec sa candeur, sa naïveté, ses doutes et ses convictions permet à l'auteure, sous couvert d'une intrigue policière, de montrer comment les femmes se heurtent à la domination des hommes dans une société où la recherche honteuse du plaisir peut justifier toutes les dérives.
« Oui, Jane, ton vrai moi se trouve dans un chapeau de chez Paquin. Si seulement tu laissais l'argent te filer entre les doigts, tu accomplirais ta destinée sur terre. Si seulement George Rutherford te disait à quoi tu devrais ressembler, tu vaudrais la peine qu'on te regarde. »
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Une domestique a-t-elle le droit à des vacances quand elle travaille pour une riche famille New-Yorkaise en 1913 ?
Alors qu'elle était censée profiter d'une semaine de congés, Jane Prescott, la dame de compagnie, mais aussi femme de chambre, couturière et bonne à tout faire de la très riche Louise Tyler, va devoir non seulement créer des costumes pour toute une troupe de théâtre amateur, mais aussi tenter de disculper son oncle d'une accusation de meurtre.
L'histoire nous emmène à la fois dans les maisons bourgeoises de l'époque, mais aussi dans les quartiers mal-famés, nous allons côtoyer de riches femmes oisives qui veulent mettre un peu de piment dans leur vie en jouant de petites scènes de théâtre mais également d'anciennes prostituées qui essaient de changer de vie en apprenant un métier honnête dans un foyer tenu par l'oncle de Jane, un pasteur défroqué.
Ce volume est le troisième de la série mais peut se lire seul.
J'ai bien aimé l'ambiance de l'époque, on voit bien la différence de conditions de vie entre les riches et les pauvres, mais aussi entre les employés et les domestiques et encore plus entre les gens dits “honnêtes” et les filles de mauvaises vies, alors qu'il suffirait de pas grand chose pour qu'une femme riche perde tout, son mari, sa fortune, sa maison et sa réputation et se retrouve à devoir faire n'importe quoi pour survivre.
Une bonne enquête avec une héroïne attachante.
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3eme tome des enquêtes de Jane Prescott.
New-York, 1913, Jane, qui est toujours la femme de chambre de Louise Tyler, profite de ses quelques jours de congés pour retourner chez son oncle, qui tient un foyer pour des jeunes femmes voulant prendre un nouveau départ. Ses vacances sont interrompues lorsque Sadie Ellis, une jeune pensionnaire du foyer, est retrouvée sauvagement assassinée. Les soupçons se portent vite vers l'oncle de Jane, et celle-ci va tout faire pour l'innocenter.
Ce nouvel opus est plus centré sur Jane et on en apprend davantage sur son histoire personnelle et sa relation avec son oncle et c'est ce qui me fait préférer ce tome aux précédents. L'enquête est intéressante et j'ai aimé la description du New York de 1913, du glamour scintillant des riches (notamment avec le magasin Rutherford's qui m'a rappelé Selfridge's) à la classe ouvrière plus pauvre et exploitée, ainsi que la condition des femmes à l'époque. On a également un aperçu de la scène musicale et du journalisme au début du XXe siècle.
Une lecture très agréable.
Merci à Babelio et aux éditions 10/18 pour ce roman reçu dans le cadre d'une masse critique.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
— ... toutes personnes possédées comme esclaves…
— ... esclaves…
— ... seront, à dater de ce moment et à jamais, libres.
— À jamais libres, fit Louise en écho, puis elle ôta son haut-de-forme. Quel sens a pour vous ce « à jamais » ?
— Le même que « pour toujours », je suppose.
— Et Lincoln ne pouvait-il pas le formuler ainsi ?
Ce n’était pas à moi, simple femme de chambre, de soutenir les choix stylistiques du seizième Président, mort pour la cause qu’il défendait. En dépit de son éloquence, Lincoln avait, certes, été confronté à la guerre de Sécession, à l’opposition du Congrès et au pistolet de John Wilkes Booth, mais sans doute jamais à un parterre de dames de la haute société, comme Louise s’y préparait. En réalité, il se rendait rarement à New York, qui avait par deux fois refusé de voter pour un républicain insensible aux avantages commerciaux de la traite des esclaves.
Toutefois, on célébrait le cinquantenaire de la proclamation d’Émancipation et New York s’adonnait à sa commémoration avec enthousiasme. C’est ainsi que Louise, un haut-de-forme improvisé en équilibre sur la tête, s’efforçait à grand-peine de réciter l’illustre discours de Mr. Lincoln.
Lasses des dîners traditionnels, les dames importantes de la ville s’évertuaient à démontrer leur sens artistique par des moyens variés. Les tableaux vivants*1 et le théâtre amateur faisaient fureur. On pouvait ainsi admirer le Brutus de Mrs. Halsey le lundi, un florilège de La Chauve-Souris par Mrs. Foster Jenkins le mardi et, le mercredi, une présentation torride de danse apache par Mrs. Fortesque. Dolly Rutherford, du grand magasin Rutherford’s – le plus nouveau et le plus luxueux des paradis de la mode féminine, qui s’affirmait comme le lieu « où chaque Beauté américaine s’épanouit ! » – n’était pas en reste. Sous sa houlette, Louise Tyler et d’autres devaient interpréter « Scènes émouvantes de l’Émancipation » une semaine plus tard.
Étant svelte et élancée, Louise avait été choisie pour interpréter le grand homme. On aurait pu croire que cet honneur reviendrait à l’hôtesse, mais Mrs. Rutherford était affligée d’une silhouette ronde et courtaude. À un certain moment, on avait suggéré qu’elle incarne Harriet Tubman2 ; en définitive, elle avait accepté le rôle tout aussi important, voire davantage, de Mary Todd Lincoln. (Le rôle de Harriet Tubman fut dévolu à Mrs. Edith Van Dormer. S’étant éteinte plus tôt dans le mois, Mrs. Tubman se verrait épargner ce spectacle.)
Louise s’enfonça dans un fauteuil et contempla, par la fenêtre, les immeubles noyés dans la grisaille en ce matin de la mi-mars. Le calendrier pouvait bien indiquer le printemps, le vent glacial et le ciel morose montraient que l’hiver ne relâchait pas encore son étreinte. Un feu agréable crépitait et le reste du thé que Louise prenait au petit déjeuner était posé sur la table auprès d’elle. Le silence régnait dans la maison de ville, située du côté de la 20e Rue Est, car William Tyler, son mari depuis huit mois, se trouvait à Washington avec son beau-père, Mr. Benchley. À en croire la rumeur, Woodrow Wilson s’était attelé à une nouvelle sorte de système de taxe, un impôt sur les revenus réels. Plus on gagnait, plus on payait. Certains considéraient cette mesure comme une monstrueuse atteinte à la propriété. Parmi ceux-ci, Mr. Benchley, qui comptait nombre d’amis dans la capitale, était allé battre le rappel contre les plans du Président. Il avait emmené avec lui son gendre, devenu depuis peu son avocat, abandonnant Louise à la merci de Dolly Rutherford.
Je m’en voulais. La mère de William et moi avions réussi, à nous deux, à guider Louise au fil de ses six premiers mois parmi les fortes femmes de la bonne société new-yorkaise. Mrs. Tyler senior avait présenté Mrs. Tyler junior à celles qu’il convenait de connaître, l’avait mise en garde contre les infréquentables, tandis que je peaufinais son allure et renforçais son assurance. Puis Mrs. Tyler s’en fut rendre visite à sa fille Beatrice, qui se livrait à la chasse au mari à Boston.
— Je laisse Louise entre vos mains expertes, Jane, me dit-elle.
Mrs. Tyler était partie depuis à peine un jour que je fus en proie à une grippe intestinale. Sa belle-mère étant au loin et moi souffrante, Louise était tombée entre les griffes d’une des arrivistes les plus alertes et épuisantes de la ville. Dolly Rutherford clamait haut et fort qu’elle refusait, mais alors, catégoriquement, de rester inactive. « Être oisive, c’est s’ennuyer, et s’ennuyer c’est mourir. » Elle avait une passion pour le sublime, en particulier dans l’art. Que l’objet de son attention fût accroché dans une galerie, qu’il chantât, dansât ou déclamât sur scène, Dolly Rutherford l’attirait dans son salon et l’exposait, « plumé, paré et assaisonné », pour reprendre les termes d’un critique. Elle aurait été ridicule n’eût-elle bénéficié de deux atouts : une volonté digne de Genghis Khan et la fortune de son époux. Des femmes plus coriaces que Louise avaient été entraînées dans son orbite. Je ne m’en sentais pas moins coupable.
Quand la pendule sur le manteau de la cheminée sonna neuf coups, j’espérai que Louise se rappellerait quel jour nous étions sans que j’eusse à le faire. Elle remarqua mon regard sur le cadran.
— C’est l’heure, n’est-ce pas ?
Elle se leva et me tendit la main.
— Je ne sais pas comment je vais me passer de vous.
— Vous pourrez me joindre au refuge à tout moment.
— Ce sont vos congés, Jane. Pourquoi ne partez-vous pas dans un endroit agréable ?
— Je tiens à voir mon oncle. Et j’ai aussi d’autres projets.
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Au cours des dernières années, New York était devenue "la ville des danses épouvantables." (...)
Des femmes de tous horizons sortaient - sans escorte ! - et se mouvaient d'une toute nouvelle manière. Elles trottaient, se déhanchaient et se laissaient renverser en arrière par leur partenaire. Les couples ne se tenaient plus à bout de bras, ils se collaient l'un contre l'autre au-dessus et au-dessous de la ceinture.
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Pensant qu'il pouvait s'agir du même drame, je voulus prendre le journal, mais il m'écarta.
- C'est horrible. Il vaut mieux ne pas lire ça.
- C' est moi qui ai découvert le corps, Mr Hirschfeld. Je pense pouvoir supporter la vue de l'encre sur le papier.
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C'est Mr Hirschfeld ?
- Pourquoi dites vous ça ?
- Parce qu'il vous aime bien. J'avais plutôt l'impression que vous aussi.
- Il m'aime bien, en effet. Moi et cinq mille autres filles.
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Vous voyez , Mr Pickett ? Je peux hurler des noms moi aussi. La boue n'est pas chère, ça ne coûte rien de la jeter, n'importe qui peut le faire.
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