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EAN : 9782264074362
360 pages
10-18 (20/02/2020)
3.8/5   75 notes
Résumé :
En 1912, alors que New York est sous le choc du naufrage du Titanic, la dame de compagnie Jane Prescott se rend à Long Island avec la famille Benchley. Leur fille, Louise, va épouser William Tyler et la cérémonie se tiendra chez son oncle et sa tante. Les Tyler sont un couple célèbre et glamour, au passé fait de voyages et d’aventures. Aujourd’hui, Charles Tyler est connu pour traquer la mafia italienne, La Main noire, et sa femme Alva est devenue femme au foyer.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai retrouvé avec joie la jeune et jolie Jane Prescott.
Cette intelligente femme de chambre se retrouve une fois de plus confrontée à un meurtre.
J'adore ce personnage, très bien campé et hyper sympathique.

La période où se déroule l'histoire est aussi très intéressante. Elle permet à l'auteure de faire une critique de la société du début du XXeme siècle et de mettre en avant les manifestations féministes pour le droit de vote.

L'écriture de l'auteure est agréable et fluide.
J'apprécie également le jeu du chat et de la souris entre Jane et le journaliste ( qui je crois doit avec un secret).

Une série policière agréable et prenante.
Je vais me lancer assez rapidement dans le troisième opus des aventures de Jane Prescott.
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Que j'apprécie les romans ou séries qui se déroulent dans les années 20 ou 30.

Ce livre n'a pas failli.
Un style d'écriture précis, concis dont je suis une grande fan.
Des personnages travaillés, recherchés.
New York, une histoire, un meurtre, une enquête qui ne m'ont pas laissée sur ma faim.
Une situation sociale, sexiste, anti feministe à souhait où les femmes subissent et sont tellement gangrénées qu'elles apprécient presque subir..
Cette ambiance qui rappelle la série Downtown Abbey !

Les deux enquêteurs étaient déjà apparus dans le livre de la même autrice Des gens d'importance. Je vais m'empresser de l'acheter.

L'avez-vous lu ?
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L'an passé, j'avais lu " Des gens d'importance" de Mariah Fredericks avec beaucoup de plaisir.
Ici, j'ai retrouvé la dynamique femme de chambre Jane Prescott et le journaliste du Herald Tribune côte à côte pour résoudre le meurtre de la gouvernante des enfants de la famille Tyler.
Le décor est bien planté, en 1912, après le naufrage du Titanic, une belle villa de Long Island, une famille bourgeoise avec ses hypocrisies et un mariage qui va avoir lieu entre une riche héritière et un marié de grande famille fauchée.
Le personnage pour qui j'avais le plus d'empathie est Louise Benchley embarquée dans un futur mariage avec beaucoup de craintes.
Ce n'était pas pour me déplaire.
Ce qui est plus déplaisant à mes yeux, c'est la menace de la main noire : la mafia. Je ne me suis pas tellement amusée dans cette ambiance.
Le titre est vraiment bien choisi : le meurtre d'une gouvernante et l'auteure nous sort " Une mort sans importance".
Une lecture avec des qualités et des défauts qui m'a moins plu que " Des gens d'importance " le premier roman de l'auteur à paraître en français.
L'auteure a l'habitude d'écrire pour la jeunesse. Sans doute est-ce pour cela qu'on retrouve beaucoup de fraîcheur dans son écriture.
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Ce deuxième tome des enquêtes de Jane Prescott se déroule à New York en 1912, peu de temps après le naufrage du Titanic. Nul besoin d'avoir lu le premier tome pour comprendre celui-ci.
Jane Prescott est dame de compagnie et travaille dans une riche famille, et à l'occasion du futur mariage de la jeune fille qu'elle chaperonne, un meurtre va avoir lieu.
Comme toujours dans la haute bourgeoise, on a l'impression que les apparences comptent plus que la vérité, il ne sera donc pas facile de savoir qui a tué la jeune Sofia, la nourrice des enfants.
De plus, on se rend bien compte que pour ces messieurs dames bien sous tout rapports la vie d'un membre du personnel n'a pas beaucoup d'importance, même s'ils font croire le contraire et prétendent même que ces personnes sont « presque » de la famille.
C'est dans un contexte difficile que l'enquête policière va être menée, car des tensions sociales agitent New-York, la mafia italienne est soupçonnée d'avoir fait le coup, mais la vérité sera peut-être tout autre…
Un roman très agréable, mais pas révolutionnaire non plus.
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Un merveilleux moment de lecture ces retrouvailles avec Jane Prescott, la gouvernante des jeunes filles Benchley et Michael Behan le reporter du New York Herald.
Mariah Fredericks nous emmène une fois de plus dans ce New York du début du XXème siècle où ce qui constituera l'ossature de la société américaine se met doucement en place et génère ce qui, un siècle plus tard, alimentera les progrès et les décadences de nos sociétés européennes.
Jane Prescott est une observatrice inégalable, elle sonde les reins et les coeurs des hommes et des femmes qu'elle côtoie ; se montre une analyste hors pair des errements de cette soit disant "nouvelle société" qui s'est créée dans le "nouveau monde" pour fuir les blocages des vieilles sociétés européennes mais n'en fait que reproduire les schémas sociaux.
A preuve les relations complexes entre les Tyler (des gens établis - voir le précédent roman, "des gens sans importance") et les Benchley, des parvenus fortunés : "du côté du clan Benchley, ces nouveaux riches, on pouvait espérer un splendide étalage de vulgarité." analyse Jane.
Mariah Fredericks multiplie les références dans son roman, ce qui en fait plus qu'un simple polar. Certes il y a le meurtre que Jane se voit dans l'obligation d'élucider, mais il illustre la lutte pour le pouvoir dont le maintien du secret des familles est le principal moteur.
Dans cette société New Yorkaise de 1912, on se mobilise pour les familles des victimes du Titanic, mais on traite les migrants de fraiche date comme des pestiférés - les Italiens en l'occurrence - ; les femmes sont tout juste admises dans les restaurants "Une décennie plus tôt, on ne m'aurait pas laissée entrer au Keens Steakhouse" et la Mafia point le bout du nez avec La Main Noire, une organisation semant la terreurs parmi les migrants italiens "— En représailles et pour l'empêcher de parler. La Main noire est dure envers les mouchards."
Côté amusements New York n'est pas en reste "Oscar Hammerstein avait été le premier à revendiquer ses droits, avec l'Olympia Music Hall. D'autres avaient suivi. Au-dessus de nous, des frontons annonçaient John Barrymore dans Anatol , une pièce à succès qui tenait depuis longtemps l'affiche, Oh ! Oh ! Delphine , et une fascinante nouvelle venue, Laurette Taylor, dans L'Oiseau de paradis . " et la population trouve dans ces divertissements l'exutoire aux problèmes sociaux qui minent la société.
La marche des femmes pour le droit de vote doit se dérouler à New York dans quelques jours, et tout au long de l'enquête de Jane, on assiste à ses préparatifs.
Jane est une femme moderne en butte à ses détracteurs et en questionnement perpétuel. Son ami italienne Anna Ardito, engagée dans la lutte syndicale est là pour lui rappeler la duplicité de ses employeurs.
Un roman réaliste qui, bien qu'il prenne place au début du XXème siècle, nous rappelle que, malgré des changement, cosmétiques diraient certains, rien ne change vraiment dans les rapports économiques et sociaux entre les nantis et les autres, entre les détenteurs du pouvoir et ceux qui le subissent, entre les hommes et les femmes...
Un roman plein de la violence cachée des relations sociales, extrêmement documenté, intéressant à lire, amant le lecteur à s'identifier à Jane Prescott et à son regard sans illusion, d'un optimisme prudent, sur la société et les personnes qui l'entourent.
Admirable.
Merci à Mariah Fredericks.
Lien : https://camalonga.wordpress...
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je laissai les deux jeunes femmes échanger des regards perplexes et montai dans ma chambre. En ôtant mon manteau, je me souvins du fascicule. Je le sortis de ma poche et m’assis sur le lit.
Le titre (« Ce que toute mère devrait savoir : comment six petits enfants ont appris la vérité ») et le nom de l’auteur étaient clairement estampillés sur la couverture. En dépit de la douceur du titre, j’éprouvais de l’appréhension, comme si je tenais un ouvrage obscène. Je tournai la première page. Et lus :
Chaque parent sait qu’un jour son petit garçon ou sa petite fille aura mûri et possédera le pouvoir de procréer, pourtant il faillit à son obligation d’enseigner à l’enfant comment considérer ce pouvoir qu’il possède.

Mrs. Benchley toute crachée ! pensai-je, encouragée. De l’introduction, nous progressâmes vers les fleurs, non l’espèce végétale mais une famille, Papa et Maman Boutondor et leurs enfants. Les Boutondor résidaient dans les pétales de la Maison Papillon. Quand les petits Boutondor exprimèrent de l’intérêt pour la manière dont ils étaient venus à exister, leurs parents expliquèrent que le « pollen » du père, entreposé dans son « étamine », devait entrer à l’intérieur du pistil de la mère afin d’atteindre ses graines. À moins que Louise eût étudié la botanique à l’école, elle allait trouver cela plus déconcertant qu’autre chose.
Nous passâmes ensuite aux batraciens et à l’histoire de la famille Crapaud.
Comme Maman Boutondor, Maman Crapaud a dans son corps un petit nid où sont entreposées de petites graines, ou œufs, qui ont poussé. Maintenant que le temps est venu pour eux de s’éveiller à une vie nouvelle, ils ont besoin de la vitalité de Papa Crapaud tout comme les boutons-d’or ont besoin du pollen de l’étamine. Papa Crapaud (ou Grenouille), lui aussi, est mû par ce nouveau et merveilleux désir de donner la vie qu’il ressent en lui. Quand Maman Crapaud (ou Grenouille) sent que les œufs vont être expulsés, il s’approche très près d’elle puis, afin de fertiliser chaque œuf avant qu’il n’aille dans l’eau, il la tient fort par le bras et verse sur eux son fluide dispensateur de vie, qui pénètre dans chaque œuf minuscule et l’anime d’une vie nouvelle.

« S’approche très près d’elle » et « la tient fort par le bras » ne dépeignaient pas tout à fait l’expérience telle que je la concevais. Selon ces critères, j’avais fort bien pu être fertilisée quand Michael Behan m’avait empoignée de la sorte dans l’après-midi.
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Une décennie plus tôt, on ne m’aurait pas laissée entrer au Keens Steakhouse. L’établissement avait ouvert en 1885, pourvoyant au goût des messieurs pour la viande, le tabac et leur propre compagnie. Les dames n’étaient pas admises. Cependant, le restaurant se trouvait près du quartier des théâtres et était devenu populaire auprès des comédiens (et, moins respectable encore, auprès des journalistes). En 1905, Lillie Langtry, célèbre beauté et ancienne maîtresse d’Édouard VII, s’était senti elle aussi de l’appétit pour la viande, et l’on avait refusé de la servir. Elle avait porté l’affaire en justice, obtenu gain de cause, et le Keens avait tiré profit de ce revers en servant un dîner spécial en son honneur. Langtry était arrivée dans toute sa splendeur, arborant un boa en plumes.
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Il était de ceux pour qui les femmes sont des créatures étranges et fantasques, prises de besoins aussi subits que passionnés pour tel ou tel objet. Si la fille de Mr Benchley était inconsolable sans son peigne en grenat, alors , de toute évidence, il fallait le lui apporter.
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Un mariage dans la haute société représente un défi redoutable même pour la plus ravissante des jeunes filles. Or, Louise Benchley n'était pas une beauté. Elle était affligée d'un menton fuyant et d'yeux saillants. La première fois que je l'ai vue, elle paraissait singulièrement soumise à la gravité terrestre ; tout en elle semblait attiré vers le bas. Épaules tombantes, bras ballants, cheveux raides...
Nous avions travaillé dur, Louise et moi, pour mettre ses charmes en valeur...
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C'est cela, le propre de l'être humain, ai-je dit pensivement. Les bâtiments s'écroulent, mais les gens continuent d'avancer.
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