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Citations sur Les jours barbares (10)

Le mot virus vient de venin, poison. Nous sommes le venin et le poison, nous sommes la contagion. Nous nous sommes pris pour les dieux de cette planète.
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Chaque jour depuis trente-six ans j’écris le mot gare et je monte dans un train qui n’existe pas. L’imagination ne consomme aucune goutte de kérosène et m’emmène tellement plus loin. J’ai passé ma vie à lire, écrire, marcher, rêver, fendre du bois et caresser la tête d’un chat.
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La seule intelligence, c'est la vie. Tout ce qui pousse vers la mort est bête, les guerres, la frénésie de l'argent, notre consommation effrénée, la lumière morte de nos écrans, les bonheurs virtuels, l'ère du plaisir instantané. Ce n'est pas le virus qu'il faut combattre désormais mais notre rapacité, notre démence qui nous ont éloignés des rivières car nous leur préférions les fleuves d'argent.
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Coronavirus… Serait-ce le début de la fin ? Nous avons dominé la rage, la poliomyélite, la fièvre jaune, dominerons-nous cette fièvre de l’argent, de la possession, du profit, cette maladie contagieuse du pouvoir, cette certitude que nous sommes plus intelligents que tout ce qui est vivant autour de nous, les forêts, les rivières, les océans, l’air et tous les animaux qui sautent, rampent, volent. (...) Le virus de notre toute-puissance a fait mille fois plus de dégâts, de souffrances, de morts que ce pauvre coronavirus. Nous sommes, sur cette terre merveilleuse, l’espèce la plus criminelle, la plus prédatrice, la plus dangereuse. La vie lentement s’écarte de nous, se méfie de nous, sécrète ses anticorps dans les profondeurs des racines et les molécules de l’eau, de l’air.
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Nous n’avons que quelques mois pour regarder le printemps, écouter le printemps, marcher dans le printemps. Nous n’avons que quelques mois pour entrer dans l’été et vivre comme les oiseaux, les feuilles, les nuages et les vers de terre. Nous ne sommes pas en guerre. Nous devons tuer la guerre. Nous devons nous ranger du côté du printemps, de la beauté, sinon nous serons balayés et la terre se refermera sur nous, nous oubliera pour ne se concentrer que sur la vie et les saisons qui passent. Nous n’aurons été pour elle qu’un simple virus parmi des millions d’autres, dans ces milliards d’années.
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Nous nous sommes octroyés une place démesurée, le droit de tout détruire, de tout saccager
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Il y a trente-six ans, j'ai fait un choix. Je vais descendre fendre mes bûches, caresser la tête de mon chat et j'irai marcher un peu dans la colline, au moins, si je pars demain, j'aurai profité du printemps.
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Je suis agnostique, je n’ai jamais mis les pieds dans une église sauf quand elle était très belle, qu’il faisait très chaud. Je ne crois pas au châtiment divin, à la punition dernière, à l’expiation. Je crois à une réaction cosmique, une saine réaction. Une réaction non préméditée, ni religieuse, ni vengeresse, le début du soulèvement de tout ce qui est vivant, face à notre impérialisme cynique et aveugle. Le virus de notre toute-puissance a fait mille fois plus de dégâts, de souffrances, de morts que ce pauvre coronavirus. Nous sommes, sur cette terre merveilleuse, l’espèce la plus criminelle, la plus prédatrice, la plus dangereuse. La vie lentement s’écarte de nous, se méfie de nous, sécrète ses anticorps dans les profondeurs des racines et les molécules
de l’eau, de l’air.
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Je suis agnostique, je n’ai jamais mis les pieds dans une église sauf quand elle était très belle, qu’il faisait très chaud. Je ne crois pas au châtiment divin, à la punition dernière, à l’expiation. Je crois à une réaction cosmique, une saine réaction. Une réaction non préméditée, ni religieuse, ni vengeresse, le début du soulèvement de tout ce qui est vivant, face à notre impérialisme cynique et aveugle. Le virus de notre toute-puissance a fait mille fois plus de dégâts, de souffrances, de morts que ce pauvre coronavirus. Nous sommes, sur cette merveilleuse Terre, l’espèce la plus criminelle, la plus prédatrice, la plus dangereuse. La vie lentement mais surement s’écarte de nous, se méfie de nous, sécrète ses anticorps dans les profondeurs des racines et des molécules de l’eau de l’air.
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Si je n'avais pas deux filles, une femme dont je rêve et trois vrais amis, je penserais que l'homme doit disparaître le plus vite possible de la surface de la terre. Il a fait tellement de mal...
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