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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tu tomberas avec la nuit - René Frégni - Éditions Folio - lu en juin 2019.
Mon neuvième René Frégni !!!

Dédié à : "A celle qui m'a donné la force d'oublier la fatigue, la violence et l'effroi."

M A G N I F I Q U E !!!

Après "Je me souviens de tous vos rêves", je ne sais pas lequel je préfère.

René dans ce livre est un cri de colère, de rage, envers ceux qui font du mal à sa petite Marilou, un cri de révolte contre la Justice et ses dysfonctionnements.

Et ça commence par cette terrible phrase : page 15 -" le 17 octobre à trois heures de l'après-midi j'ai plaqué mes mains sur mon visage et je suis resté de longues minutes derrière le velours noir de mes paupières. Quand j'ai ouvert les yeux j'avais pris une décision, j'allais tuer le juge"

L'histoire commence par la fin, quelques pages pour introduire le fil des événements qui suivront. Elle a commencé 15 ans auparavant, sa petite Marilou était encore à la maternelle.

Après la parution de son premier roman, René Frégni est sollicité par le ministère de la culture qui lui demande s'il veut bien animer un atelier d"écriture avec des détenus dans une maison d'arrêt. René accepte sans trop savoir à quoi s'attendre. Il débute ainsi son nouveau métier par la prison Sainte-Anne à Avignon. Il visitera bien d'autres prisons, transformant la vie des prisonniers qui avaient des rêves à n'en plus finir, des aspirations impossibles, par la seule voie des mots et de l'écriture.
Il s'y fera des amis aussi.
Tout allait bien pour René et Marilou qu'il avait la semaine et qui rejoignait sa maman les week-ends.
Jusqu'au jour où il croise sur son chemin Karine, une tigresse "Qu'avait vécu cette femme pour être à ce point gorgée de venin et de haine ?"
Elle lui impose de la prendre avec lui les jeudis pour aller à la prison de Luynes où son copain est détenu, mais les heures de visites sont courtes, vingt minutes seulement et l'atelier d'écriture dure trois heures, et René, gentil, propose à Karine de l'attendre dans sa voiture plutôt que sur le parking jusqu'à la fin de l'atelier. Karine en profite pour utiliser la voiture, sans permis. René s'en rend compte et lui dit qu'elle ne doit plus, compter sur lui pour le jeudi suivant et les autres.
Et là, c'est la descente en enfer pour René et Marilou, la peur et l'insécurité s'installent dans leur vie.
René en vient à faire appel à Max, ancien détenu pour l'aider à se sortir de cet enfer. Page 50 - "C'est alors que j'ai pensé à Max. Max venait de faire douze ans de prison pour un double règlement de comptes dans le milieu des boîtes de nuit et des machines à sous... la justice l'avait acquitté faute de preuve". "Il m'avait laissé son numéro de portable: Si tu as besoin de quoi que ce soit, René, n'hésite pas à m'appeler, même au milieu de la nuit. Tu m'as tellement apporté".
Tout est calme à présent, et il y a "l'institutrice" qu'il ne nomme pas dans ce livre-ci, mais que les lecteurs/trices de René Frégni connaissent bien !
Avec l'aide de Max, René ouvre un restaurant "Côté Place" et il est heureux entre son resto, Marilou, l'institutrice, et son cahier rouge où il écrit.
C'est trop beau !
Il y a le juge Second plus tard qui va le harceler, lui rendre la vie intenable : page 17 - "Un jour j'ai dit au juge : "Vous avez traumatisé ma fille et ça je ne vous le pardonnerai jamais".
Je ne vous divulgâcherai pas plus les événements ce cette tranche de vie de René Frégni et de Marilou.
C'est superbe. Superbe allez-vous me dire ? Avec l'enfer en toile de fond ?
Oui, c'est là toute la subtilité de l'écriture de René Frégni, il laisse entrer la lumière partout, jusque dans les sordides cachots des prisons plein d'humidité. Il décrit les choses telles qu'elles sont, mais il y met tant de poésie, de tendresse, d'humanité, que même la noirceur s'éclaire.
Dans ce livre, René Frégni remet en question la Justice, les procédures, les dysfonctionnements, les magistrats.
Un conseil, lisez-le, vous comprendrez toute la colère et la rage de l'auteur.
J'ai entamé mon 10ème livre de lui : Les vivants au prix des morts. Je dois encore m'en procurer quatre. Que ferai-je après ? Attendre qu'il en écrive un autre.


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« le 17 octobre à trois heures de l'après-midi, j'ai plaqué mes mains sur mon visage et je suis resté de longues minutes derrière le velours noir de mes paupières. Quand j'ai ouvert les yeux j'avais pris une décision, j'allais tuer le juge ».

Voici les deux premières phrases de « Tu tomberas avec la nuit ». Ca met tout de suite dans le bain.
Sitôt terminé le bouquin j'ai foncé sur Ecosia (moteur de recherches « bio » qui ne rapporte rien à google) pour faire la part de la biographie et de la fiction. Je suis tombé sur un article du Parisien qui raconte ce pan de l'histoire de René Frégni, article daté de 2005 soit trois ans avant la parution du livre. Seuls les noms du juge et d'un truand ont été changés.
« Tu tomberas avec la nuit » m'a fait penser à un film terrible que j'ai vu la première fois quand je devais avoir 7 ou 8 ans et qui m'a marqué au fer rouge. « Deux hommes dans la ville » de José Giovanni avec Gabin, Delon et un Michel Bouquet exceptionnel encore une fois. Oui, à 7 ou 8 ans j'étais bien loin des intempéries du monde mais j'avais déjà une conviction, j'étais contre la peine de mort. La scène finale avec les regards de Delon et Gabin, impossible de les oublier.

René Frégni a croisé un jour un juge d'instruction au pouvoir illimité ayant « droit de vie et de mort » sur le premier enchaîné qu'on introduit dans son bureau. Quand ce juge est un psychopathe qui croit tenir la gloire en se payant un écrivain, le harcèlement ne s'arrête plus. Entre des policiers gênés pendant les différentes gardes à vue et autres perquisitions et la fille de Frégni, traumatisée par la vue de son père menotté, on en arrive peut être un jour après quelques années (18 mois en fait, déjà très long) aux deux premières phrases du livre quand le dossier est vide de chez vide et qu'un tordu veut de toutes façons vous enfermer.
Le tort de Frégni pour le juge ? Avoir ouvert, par amitié, un restau avec un ancien truand qui vient de sortir de 12 ans de prison.

Après l'affaire d'Outreau, une loi est venue retirer les pleins pouvoirs d'incarcération au juge d'instruction au profit du juge des libertés et de la détention. Deux avis valent mieux qu'un. C'est ce qui a sauvé Frégni.
Pour tout dire, c'est la première fois que je lis un bouquin de la première à la dernière page sans pause. Je crois pouvoir dire que j'étais bien dedans.
Pas mon préféré au niveau émotion poétique même si pour masquer l'odeur de la peur, l'odeur des geôles enfouies dans les entrailles de la ville, Frégni n'oublie jamais de parsemer ses lignes de couleurs chaudes et de parfums provenceaux.

Ps : Si vous êtes intéressés par Ecosia c'est ici que ça se passe :
https://www.ecosia.org/?c=fr
80% des recettes servent à replanter des arbres un peu partout sur la planète.
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Le mot le plus important du livre est sur la couverture.
Récit.
Et non roman.
On connaît déjà les amitiés de René Frégni pour certains voyous (sauf ceux qui s'en prennent à sa fille), on connaît sa volonté de dénoncer les conditions de détention.
On découvre ici comment un "petit" juge peut s'en prendre à un homme et le détruire, au mépris de toute justice.
Et toujours un style prenant, simple et émouvant.
Et toujours le soleil du Sud à travers sa plume, malgré les moments difficiles.
René Frégni mériterait vraiment d'être encore plus connu!
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J'ai lu ce récit d'une traite, quasi le souffle coupé : ce qu'a vécu René Frégni est incroyable, et pourtant vrai ! Quand on est traité avec une telle inhumanité, la colère explose, dans les poings et dans les mots, et c'est là toute la force de ce texte.
Finalement, la haine cruelle des petits truands n'est rien par rapport à la violence d'un juge, un homme minable autorisé à se comporter en monstre impitoyable et intouchable.
Blessé, humilié, anéanti, celui qui n'avait pourtant rien à se reprocher, sinon peut-être l'aveuglement de la naïveté, cet homme-là affronte le Léviathan avec ses armes, et il en sort grandi.
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Ce roman est une autobiographie de René Frégni dans laquelle il nous raconte comment son amitié avec un truand du grand banditisme, rencontré dans un atelier d'écriture en prison, lui a valu une garde à vue terrifiante et une année de contrôle judiciaire. Alors qu'il est en conflit avec des délinquants de son village qui menacent sa fille et la violentent, René Frégni fait appel à un ancien détenu pour leur faire peur. Ils se lient d'amitié, passent du temps ensemble. Quand cet ancien repris de justice lui propose d'ouvrir un restaurant tous les deux, René hésite un peu puis accepte. Quelques temps plus tard, son domicile et son restaurant font l'objet d'une perquisition et René Frégni est mis en garde à vue.

Le cauchemar de René Frégni commence à cet instant, celui où il est broyé par l'appareil judiciaire, et pas l'idéal, celui dont je rêve, non : celui qui viole la présomption d'innocence, qui est excessivement long et procédurier, qui n'écoute pas, ne voit pas, qui paraît inhumain.

Tu tomberas avec la nuit est l'un des titres les plus poétiques que j'ai lu. C'est un titre polysémique : c'est d'abord le soleil qui tombe avec la nuit, métaphoriquement, la joie, le bonheur et la clarté qui tombent avec la nuit. C'est ensuite la vie de René qui en un instant s'envole en éclats à partir de cette garde à vue qui tombe avec la nuit. C'est enfin, et surtout, ce magistrat excessivement zélé qui finira par tomber avec la nuit.

La plume de l'auteur est empreinte d'une rage et d'une colère si forte mais qu'il manie pourtant à bon escient : il est juste, clair, objectif. Il décrit les locaux de la garde à vue : ces lieux exigus souterrains où la puanteur, le froid et la faim animent les gardés à vue. René Frégni lance un cri de révolte contre l'appareil judiciaire quand il est défaillant. C'est un roman qui tord le ventre, avec un décor sombre, une histoire révoltante mais un style toujours aussi beau et humain. le rythme est soutenu, il est effréné jusqu'à la fin où on le croit, tant empli de colère, capable de commettre l'irréparable, avant de s'en remettre à la lumière, au vent et à la mer…
Lien : https://littecritiques.wordp..
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"Il faudrait que je puisse écrire ce qui m'est arrivé depuis dix-huit mois, raconter ce qu'un homme m'a fait subir chaque jour, trouver les mots pour dire son acharnement, peut-être sa haine. [...] Il a passé sa vie à juger des gens sans oser regarder leurs yeux."
René Frégni a été appelé pour "animer" des ateliers d'écriture, dans la prison d'Avignon, entre autres, prison humide, pourrie, rongée par la vermine, par l'ennui, par le manque d'intérêt des autorités. Il ne sait pas trop ce que cela signifie vraiment, mais il le fait. Il emmène son cartable empli d'histoires, empli de ciel, de femmes, de rêves, et chaque semaine, permet à chaque détenu participant une certaine évasion.
Un jour, il se retrouve à emmener Karine, une hyène au corps de déesse, chaque jeudi, prison de Luynes. Elle va retrouauer son homme au parloir, il va élargir l'espace entre les barreaux de quelques cellules. Jamais un merci, juste de la haine crachée durant le trajet. Contre tout et n'importe quoi. Elle profite de la voiture à son insu. Il met fin au p'tit manège, ne l'emmène plus. Il met le pied dans un terrible engrenage.


Toute la famille de Karine, meute de charognards enragés, à la haine trapue et viscérale, va lui faire vivre l'enfer, à lui et à sa fille, faisant de chaque journée un champ de mines à traverser. Une haine contagieuse, qui envahit le corps de René, petit à petit, en cherchant le sourire de Marylou. Un jeudi, il raconte son histoire à l'atelier d'écriture. Ils l'écoutent. Ils lui disent qu'il n'a pas le choix. Il cogne, ou se fait dévorer. Il va cogner. Humilier la fratrie. Qui voudra se venger, définitivement, de cet affront, de cet orgueil bafoué. Il appelle Max, un ancien détenu. L'insouciance reviendra, sous l'aile protectrice de ce "parrain" sans neveu, du moins apparent. Douze ans de tôle ont sculpté le gaillard, physiquement, moralement. Mais pas tout à fait. Max reviendra sans cesse vers ces ateliers, dans leurs conversations, vers l'écriture, "comme si les millies d'heures qu'il avait passées là-bas, penché sur son cahier dans le silence de sa cellule ou à écouter d'autres détenus lire leurs textes dans notre petite salle du bâtiment d'juste au-dessus de l'ancien quartier des condamnés ç mort, comme si ces heures demeuraient dans le secret de sa mémoire les plus précieuses, oserais-je dire les plus lumineuses".
René retombera, sans le vouloir, dans un autre engrenage, dans une autre violence. Les histoires d'elfes et de fées chuchotées au creux d'une cabane vont laisser place à la folie d'un petit homme en noir, un petit homme à la tête et aux mains molles, d'un banal affligeant, d'une cruauté insatiable. Un petit homme qui se délecte d'être du bon côté du bureau, qui rêva toute sa vie d'une seconde affaire Dominici, et qui n'eut en face de lui que René Frégni, écrivain, et homme naïf, tout au plus. Un innocent. Ce que lui fera payer le juge Second. Droits de l'homme malmenés, "condamné à mourir de faim avec sa fille, interdit de travailler". le vendredi, jour du poison, du contrôle judiciaire. Justice à l'odeur de poisson pas très frais. Sa petite sirène n'en peut plus de tous ces requins. Les éléments naturels semblent s'être parés du gris métallique des prisons, des nuits de garde à vue, de garde à vous. Et, comme le soleil parvient à percer les nuages de ma Picardie, la poésie pointe le bout de de sa prosodie, dans l'éclat, l'or, les odeurs, la douceur de la Provence, décor de ce sinistre scénario qui semble si réel, qui semble dépasser la fiction. La liberté de la mer scintille toujours un peu, dans toute cette merde. La beauté éclate, par-ci, par-là, malgré l'horreur, malgré ce juge-tumeur. C'est l'écriture, encore, et toujours, qui permet cela. René répondra à une lettre de Max : "écris comme tu boxes, entre dans ton cahier comme sur le ring, cogne avec chaque mot. Ecris comme le mur qui te fait face".
Car ce roman n'est qu'un combat de mots, à pages nues, ce roman n'est qu'une histoire lancée au galop, à la crinière de laquelle on s'accroche, à laquelle on ne peut que s'agripper, sous peine de finir piétiné.
Monsieur Frégni, vous m'avez fait grâce d'une soirée sans maux d'estomac, une soirée et une fin de matinée sans penser à lui. Merci.
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Passionnant ... C'est le premier mot qui me vient aux lèvres lorsque l'on me parle désormais de René Frégni. Je suis littéralement sous le charme de cet auteur. Prise dans le tourbillon de son roman "l'été", j'ai immédiatement enchaîné avec Tu tomberas avec la nuit.
Poignant de sincérité, je n'ai pu que le lire d'une traite.
Entre une histoire d'amitié, un lien père-fille bouleversant, des gardes à vues qui font froid dans le dos et la description des paysages du Sud de la France, je suis conquise. Il ne manque rien.
Sans prétention, René Frégni décrit, explique, raconte, narre à la perfection.
Vous l'aurez sans doute compris, j'ai hâte d'en lire un autre et je vous conseille déjà celui-ci sans l'ombre d'une hésitation...
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Voici mon troisième livre lu de cet auteur et je l'ai autant aimé que les deux précédents.

L'auteur sait trouver les mots qui sonnent justes pour raconter son histoire incroyable et révoltante avec la justice de notre pays.

Il est très touchant quand il parle de sa petite Marilou, quand il veut la protéger à tout prix.

Pour un écrivain, il a quand même une vie hors du commun avec des liens avec des truands. Avec l'un d'entre eux particulièrement qui l'aidera à sortir d'un mauvais pas mais qui sera la cause de son passage en garde à vue.

Certaines phrases sont très poétiques, mais pas toutes et cela me va très bien parce que la poésie et moi...

J'aime vraiment la façon d'écrire de René Frégni.

Je vais continuer à découvrir cet auteur de temps en temps c'est certain !
Lien : http://www.pagesdelecturedes..
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Dans ce court roman, l'auteur relate une expérience lorsqu'il a organisé pour la première fois des ateliers d'écriture dans des prisons et comment cette expérience l'a amené à côtoyer un truand du grand banditisme. Avec un sens de la narration rare, René Frégni raconte comment sa vie se retrouve chambouler du jour au lendemain après cette rencontre. Comment sa fille va faire partie intégrante de l'histoire. L'auteur avec son ton si particulier livre la palette de sentiments par lesquels il passe. Il retranscrit un récit autobiographique qui fait passer le lecteur par toutes les émotions. Les ateliers d'écriture qu'il anime deviennent vite incontournables pour les détenus. On est touchés dès les premières lignes de ce livre par la justesse du ton, on sent que chaque mot n'est pas choisi par hasard. L'auteur avec cette la singulière relation dont il est question se retrouve dans un engrenage dont il va avoir du mal à se dépêtrer. « Tu tomberas avec la nuit » est un très beau roman sur un père qui tente de protéger sa fille coûte que coûte. Un roman sur une justice qui déraille mais aussi un roman sur la condition carcérale. René Frégni est un sacré écrivain et c'est un plaisir de me dire qu'il me reste encore pas mal de bouquins à découvrir de cet auteur. de vraies pépites.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Un court récit touchant.

L'histoire ? Ce récit semble autobiographique. René Fregni qui anime des ateliers d'écriture dans les prisons, s'est lié d'amitié avec un ancien détenu et ensemble, ils ont ouvert un restaurant. En 2004, cette amitié a valu à l'écrivain marseillais une terrible garde à vue, et l'acharnement d'un juge.

Mon avis : C'est le deuxième roman de René Fregni que je lis et ce ne sera pas le dernier. J'ai été étonnée de découvrir cette partie de sa vie que j'ignorais mais outre l'histoire, j'ai énormément apprécié son écriture, sa sensibilité, son humanité. Son récit est touchant, parfois vibrant d'une rage explosive, mais il a aussi des accents poétiques. Sa volonté de protéger sa fille est touchante. Et il arrive à nous rendre attachants des truands.
Comme le dit un de ses personnages : "Je préfère les voyous de tes romans à tous ceux que j'ai rencontrés, tu rends humains ces troupeaux de chacals et de vautours."

Il évoque aussi magnifiquement Marseille dont il parle avec beaucoup de tendresse.

Une très belle plume.
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