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Citations sur Une histoire des loups (89)

Finalement, je ne mourrai pas, pas maintenant, mais continuerai de vivre vertigineusement, à jamais dans la réalité, à moitié sourd à la réalité, dans la pièce imprégnée du feu que notre volonté inextinguible déclenche.
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Les bois défilaient langoureusement, leurs branches un enchevêtrement bleu vert de l'autre côté des vitres.
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L'aube est un laissez-passer.
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(son père) Il était fatigué. Je le sais maintenant. Il était fatigué d’une manière qui le rendait absent, lent, excavant une pensée visqueuse qu’il ne pouvait saisir tout à fait sans mettre le reste temporairement en suspens. Ma mère et moi patientions.

(Gallmeister, p.169)
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Presque rien sur le lac ne bougeait ni ne respirait. On était au plus fort de l'hiver, un désert blanc dans toutes les directions, pas un lieu pour un enfant ou des gens de la ville. Cinquante centimètres sous la glace, sous mes bottes, les dorés jaunes se laissaient porter par le courant. Ils n'essayaient pas de nager ou de faire quoi que ce soit qui requît un effort. Ils tournoyaient, attendant que l'hiver passe en compagnie du bois flotté, le coeur battant à peine.
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Je rends éternellement grâce à cette Église.
P 202
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Je n’avais pas de destination précise, je voulais simplement partir.
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L’enfer et le paradis sont deux manières de penser. La mort est la croyance erronée que tout chose puisse avoir une fin.
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Aujourd'hui encore, il y a tant de gens qui admirent le manque. Ils pensent que le manque vous aiguisent, comme la beauté, faisant de vous quelque chose qui pourrait les blesser. Inconsciemment, ils y mesurent leur propre force, se préparant soit à vous plaindre, soit à vous combattre.
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Plus tard, je retrouverais cette sensation de crachin chaque fois que j'apercevrais un enfant sur une balançoire. Tout ce que cette situation avait de tragique - la joie de l'élan, le retour à mi-vol. L'espoir vain que la fois d'après, on décollerait pour de bon. Que l'on n'aurait plus à recommencer, encore et encore.
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