Pour entrer dans la nuit, repris les quelques pages de Froelich, la précision de la description de ce qui entoure notre marche, d'où nait une presqu'étrangeté, et puis les soeurs, le silence, la musique, le silence, une ferveur que l'on regarde et partage peut-être, le silence, et les petits bruits involontaires, la fatigue, ce que l'on ressent et puis le partage de ce silence et cette fatigue, - et j'y étais très bien dans ce carmel, où aucune adhésion n'est demandée, même si dans la réalité mon expérience même minime des couvents me rendraient plus difficile de ne pas sentir la sollicitation qui est dans cet accueil… Et puis, plus loin il y a Elsa, une sculpture en terre qui est fragile tant qu'elle n'aura pas séché longtemps, mais la pierre l'est aussi à cause des veines, etc… 25 pages bonnes
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On part à pied, pas besoin de bottes pour ce périple, de la place de l’église quand il fait encore nuit, pour un périple extrême, je dis extrême comme si je vous emmenais dans les montagnes russes, alors que c’est très simple en fait, je vous préviens d’avance, laissez tomber vos préjugés, oubliez tout, je vous emmène hors temps dans le silence le plus admirable, le silence qui fait qu’après, le bruit de l’agitation, vous le supporterez difficilement
elles sont là dans le silence, pas loin d'ici, tout près, et rien, mais alors rien ne ravive ce silence que soi-même, leur silence irradie sur une des collines de Lorette, leur silence irradie sur Lorette, sur soi, beaucoup des habitants ne sont jamais venus ici, cette colline, elle se voit de partout avec son immense forêt qui la recouvre, et l’église octogonale, on la devine au-dessus de cette forêt, derrière les peupliers en hiver