AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 55 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
Aucune théorie du complot ne résiste au démontage d'un mécanisme si complexe.
-
Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre, revenant sur une histoire d'espionnage britannique ayant pris la forme d'un scandale politique au Royaume-Uni en 1963. Son édition originale date de 2022. Il a été réalisé par Jean-Luc Fromental pour le scénario et par Miles Hyman pour les dessins et les couleurs. Il compte quatre-vingt-dix-huit pages de bande dessinée. Il se termine avec un texte d'une page, rédigé par le scénariste en juillet 2022, intitulé L'écheveau de la reine. Dans cette postface, il évoque l'intérêt d'évoquer cette affaire à l'âge du conspirationnisme aigu, du fake et de la post-vérité, de la masse de documents de toute forme (un dédale d'où ne peut sortir aucune vérité incontestable), et du choix d'avoir écrit ce récit avec le point de vue de l'accusé.

Old Bailey à Londres, le 30 juillet 1963. Stephen Ward sort de la Cour centrale de la Couronne britannique, où il vient d'être entendu en tant qu'accusé. Les policiers lui forment une haie qui lui permet de passer au milieu des photographes et des journalistes qui le bombardent de questions. Christine et Mandy sont-elles des prostituées ? Où sont ses amis célèbres ? Qui a payé sa caution ? Est-il un agent de l'Est ? Quel verdict espère-t-il ? En son for intérieur, il se dit que C'est le moment de vérité. Après ces mois de harcèlement, de déballages de caniveau, de mensonges plantés comme des banderilles, le monstre qu'ils ont créé attend l'estocade. Plus de sanctuaire. L'arène réclame la mise à mort. Où sont-ils les puissants, les profiteurs, les petites filles perdues qui lui mangeaient dans la main ? Plus d'ami, plus d'allié. On ne veut plus le connaître. Si on se souvient de lui, c'est seulement dans la lumière poisseuse du scandale. Maintenant la foule l'insulte : Ordure ! Pervers ! Traître ! Maquereau ! Sale rouge !

Stephen Ward monte dans la voiture qui l'attend et il regagne son dernier refuge, à Chelsea. Derrière les stores vénitiens, dans son salon, il s'assoit devant son enregistreur à bande Grundig TK-14 pour dire tout ce qu'il sait. Sa vérité est la vérité, mais il semble qu'il soit désormais le seul au monde à pouvoir l'entendre. Ce qu'il fera ensuite, dieu seul le sait. C'est son procès qu'il recommence. Il sera son juge le plus sévère. Et s'il s'avère qu'au bout du compte il est coupable… Il jette un coup d'oeil à une affiche de tauromachie décorant son mur, où le torero a donné le coup de grâce à l'animal dans le dos duquel sont fichées plusieurs banderilles. Où commencent les histoires ? Il faudrait reprendre du début, mais le temps lui est compté, demain la justice aura parlé, ce sera fini. Il choisit comme point de départ de ce jeu de dupes une fin de matinée de janvier 1961, alors qu'il se trouve au volant de sa voiture, dans les rues de Londres et que la radio diffuse le hit de Julie London, puis de Cliff Richard. Il pleut sur Londres, ce crachin qui a fait la réputation de sa ville. Devant le Garrick Club, le voiturier prend sa Jaguar en charge. Il y retrouve Colin Coote, rédacteur en chef du très conservateur Telegraph, qui lui présente le capitaine Evgueni Ivanov, attaché naval de l'ambassade d'U.R.S.S.

En fonction de sa familiarité avec l'affaire relatée, le lecteur peut découvrir cette bande dessinée sans en avoir aucune connaissance, ou en avoir déjà entendu parler. Dans le premier cas, il fait connaissance avec Stephen Ward, ostéopathe de personnalités politiques et de riches citoyens, accusé par la vindicte populaire d'être une ordure, un pervers, un traître, un maquereau et un sale rouge. Il comprend que cette affaire est racontée avec le point de vue de cet homme, en toute subjectivité. le personnage est présent dans la plupart des scènes à l'exception d'une vingtaine de pages consacrées à d'autres personnages, en particulier à Christine Keeler, et lorsqu'il se retrouve en prison. Dans la postface, le scénariste explique que : le choix fait ici est de laisser la parole à celui qui tint le premier rôle dans un scandale entré dans les annales sous le nom d'un autre, le seul paradoxalement à ne pas avoir eu le temps de coucher par écrit sa version des faits. Il ajoute que : Stephen Ward fut la victime expiatoire, le bouc émissaire dont la fin opportune permit de cautériser dans l'urgence un certain nombre de plaies inquiétantes pour l'élite du Royaume. le lecteur a bien conscience dès le début de lire la version des faits de Stephen Ward, avec ce qu'elle comporte de subjectif, et étant relatée à la première personne celui-ci se voit comme un être humain normal, pas comme un ignoble coupable.

Après la scène d'introduction, le récit reprend un déroulé chronologique, et le lecteur bénéficie de la présentation de Stephen Ward que fait Colin Coote au bénéfice de Evgueni Ivanov : l'ostéopathe d'hommes politiques, portraitiste d'une grande finesse, bridgeur décent, et peut-être entremetteur. Dans le même temps, il ouvre grand les yeux pour regarder autour de lui, pouvant se projeter dans chaque lieu, et ressentir l'ambiance de l'époque. L'artiste réalise un impressionnant travail descriptif. Il se nourrit de photographies d'archives pour donner à voir chaque environnement, les tenues vestimentaires de rigueur ou à la mode. Au fil des séquences, le lecteur se retrouve ainsi aux côtés des personnages dans les rues de Londres avec des voitures d'époque (dont la Jaguar de Ward), à attendre sur un banc dans Hyde Park, dans le village de Wraysbury dans le Berkshire, à circuler le long de la Tamise, dans les jardins d'un cottage luxueux proche du château de Cliveden à Taplow dans le comté de Buckinghamshire, et au bord de sa piscine, dans le quartier pas très bien fréquenté de Soho, à l'entrée du Marquee Club. Il les accompagne également dans les intérieurs : le douillet appartement de Ward au 17 Wimpole Mews, la salle à manger du luxueux Garrick Club, le Murray's Cabaret Club et son spectacle de danseuses, différents pubs chics, un autre club de Soho avec des chanteurs noirs, un véritable manoir, une chambre miteuse de Brentford, une salle de cinéma, la salle de rédaction du Sunday Pictorial, une cellule de prison, la chambre des Communes, une salle d'audience au tribunal, une chambre d'hôpital. Pour chaque endroit, le dessinateur prend le temps de représenter les détails des murs, des décorations, des meubles, des aménagements, avec un investissement remarquable.

L'artiste fait preuve d'une aussi grande implication pour mettre en scène les différents individus : entre rendu parfois quasi photographique et simplification, sur la base d'une direction d'acteurs naturaliste. le lecteur prend son temps pour savourer les robes de ces dames et les costumes de ces messieurs, y compris les uniformes des bobbies et la robe du juge. Il ressent pleinement la puissance de séduction de Christine Keeler, de son amie Mandy et d'une ou deux autres jeunes femmes. Il est sous le charme de la distinction des hommes, un peu distants, très chics sans ostentation. Il voit la différence de manière de se tenir entre les citoyens de la haute, et les gens du peuple, en particulier des clubs cosmopolites fréquentés par Christine. Sous le vernis de la bonne éducation, il peut ressentir l'intensité du désir des hommes, il succombe au charme de ces demoiselles qui savent très bien à quel jeu elles jouent. Sans en avoir conscience, le lecteur absorbe de nombreuses informations par les dessins : ce que font les personnages bien sûr, mais aussi le milieu dans lequel ils évoluent, les personnes qu'ils croisent et leur milieu social, leurs logements et leurs voitures qui sont révélateurs sur leurs revenus ou leurs richesses.

S'il ne connaît rien à l'affaire Profumo, le lecteur la découvre par les yeux de Stephen Ward, ne mesurant pas toujours le caractère polémique de telle rencontre, des enjeux politiques ou sociaux. Il note quelques repères historiques comme la mention du débarquement de la baie des Cochons en 1961, la crise des missiles de Cuba du 14 au 28 octobre 1962, ou des repères culturels comme le film Vie privée (1962) réalisé par Louis Malle, avec Brigitte Bardot. La scène du procès lui permet de comprendre la perception que le public a pu avoir de cette affaire, du mode de vie de Stephen Ward et de Christine Keeler. S'il connaît déjà l'affaire Profumo, il en mesure mieux les enjeux et les paramètres, et il peut comparer ce qu'il lit aux souvenirs qu'il en a. Dans sa postface, le scénariste indique que : Les fins connaisseurs du dossier ne manqueront pas de relever les libertés que s'accorde ce livre avec certains faits ou chronologie d'une telle intrication que des milliers d'articles et des douzaines d'ouvrages plus ou moins fiables ne sont jamais parvenus à les mettre au clair. Jean-Luc Fromental explicite également l'intention de son projet : montrer à quel point cette affaire résulte d'un engrenage hallucinant de hasards, d'accidents, de maladresses, de rancoeurs personnelles, de conflits d'intérêt, de raisons d'État, de voyeurisme et d'autres facteurs trop ténus et imprévisibles pour les identifier tous. Il permet d'illustrer que : Aucune théorie du complot ne résiste au démontage d'un mécanisme si complexe. le lecteur prend fait et cause pour Stephen Ward puisque c'est sa version qu'il découvre, et que les moeurs ont évolué depuis rendant son comportement normal et acceptable. Il voit une classe sociale privilégiée utiliser les moyens à sa disposition pour parvenir à une résolution qui ne les accuse pas. Dans le même temps, les Swinging Sixties prennent leur essor, remettant quand même en cause leur privilège.

S'il ne dispose pas de connaissance préalable sur l'affaire Profumo, le lecteur s'interroge sur le caractère un peu racoleur de la couverture, sur le titre cryptique. Il découvre alors une narration visuelle très fournie, avec une mise en couleurs profonde et confortable, pour un récit en apparence feutré, et sans pitié dans le fond. S'il connaît déjà l'affaire, il se remémore les faits, et les considère sous l'angle du principal condamné, avec une perspective sociale qui s'en trouve accentuée. Il prend la mesure de l'imbroglio défiant l'entendement, fruit de circonstances arbitraires, mettant en lumière l'impossibilité pour des êtres humains à concevoir ou mettre en oeuvre un enchevêtrement aussi complexe pour aboutir à cette configuration. Magistral.
Commenter  J’apprécie          363
Très rarement déçu par les romans graphiques Aire Libre, Une romance anglaise ne déroge pas à la règle. Quel savoureux cocktail d'espionnage, d'aventure, de thriller, de politique et disons-le de cul. DSK, Berlusconi et d'autres sont loin d'être les premiers, ici dans l'Angleterre du début des années 60, en pleine guerre froide, un scandale sexuel va voir se mêler une jeune mannequin qui sera à la fois maîtresse du ministre de la Défense et d'un attaché de l'ambassade de Russie. Comme si cela n'était pas assez, d'autres amants, viennent s'ajouter à l'équation.
Le nombre important de protagonistes demande un effort pour entrer dans le complexe récit mais une fois accroché, impossible de reposer cet ouvrage tant le scénario nous aspire.
Graphiquement, le travail est globalement réussi avec une bonne note pour les élégantes couleurs, néanmoins nuancée par des visages de personnages pas toujours réussis.
Commenter  J’apprécie          260
Une romance anglaise c'est l'affaire Profumo , un scandale politique en 1963 en Angleterre , sexe , espions russes , tout semble sortir d'un roman de John le Carré et pourtant tout est vrai .
Une jeune fille Christine K , âgée de 19 ans y est mêlée .
Ce roman graphique restitue parfaitement la période des sixties , la société qui oscille entre changements et hypocrisie .
Une très bonne lecture .
Merci à NetGalley et aux éditions Dupuis .
Commenter  J’apprécie          170
La couverture très hollywoodienne attire le regard. Déjà l'ocre décliné à l'envi domine. La palette chaude jure avec la froideur et le cynisme des protagonistes. Miles Hyman épure les cases au bénéfice du récit d'un scandale politique sulfureux des sixties britanniques. Son crayon trace des cadres cinématographiques dans lesquels évoluent des visages figés, ombrés d'une légère obscurité. L'ambiance créée reflète une époque sur le point de basculer dans le Swinging London.
Le duo Fromental/ Hymans récidive cinq ans après le coup de Prague, mon préféré. Toujours la Grande-Bretagne et des intrigues tortueuses, basées sur des faits réels occultes. Très bien documenté. Mais la personnalité veule du narrateur sape l'intérêt, en contraste défavorable avec le caractère riche de Graham Greene, pion d'une guerre froide antérieure de peu au sandale Profumo.





Commenter  J’apprécie          120
L'affaire Profumo, ça te dit quelque chose ? 1963, un scandale politique éclate au Royaume-Uni. le ministre de la guerre, John Profumo est accusé d'avoir une liaison avec Christine Keeler, elle-même ayant eu une liaison avec Evgueni Ivanov, attaché soviétique. Au coeur d'une guerre froide exacerbée, il est question de divulgation de secrets d'état.

Après « le coup de Prague », le duo Hyman-Fromental se reforme pour nous raconter ce scandale retentissant en prenant le point de vue du protagoniste central de l'affaire : Stephen Ward, ostéopathe de son état, pourvoyeur de jeunes femmes et pygmalion de Christine Keeler.

Le récit est complexe, les personnages nombreux et il faut un peu de temps pour comprendre et saisir l'étau qui se referme peu à peu sur Ward, bouc-émissaire idéal, écran de fumée parfait. En cela, le récit de Fromental est impressionnant car il met en place la machination lentement et met le lecteur en situation de ressentir cet étau.

Le dessin de Miles Hyman me plait toujours autant. J'y vois un charme vintage un peu désuet et même si j'ai eu parfois du mal à reconnaître certains personnages, surtout au début, j'aime cette ambiance et ces couleurs…

Pas facile de rendre intéressante une affaire que tout le monde a oublié. le duo Hyman-Fromental y parvient avec élégance et talent, encore un album remarquable chez Aire Libre.
Commenter  J’apprécie          80
« La justice poétique demandait qu'on entende au moins une fois sa voix, imaginée, certes, recrée à partir de fragments de réalité et c'est à cela que s'emploie ce livre ». Cette voix évoquée par le scénariste Jean-Luc Fromental dans sa postface, c'est celle de Stephen Ward, « improbable ostéopathe-portraiste-ordonnateur des plaisirs de la Gentry », au coeur de cet album et du scandale qui ébranla l'Angleterre des Sixties : l'affaire Profumo. Une affaire qui a donné lieu à de nombreux ouvrages depuis l'année où elle a éclaté, 1963, et que cet album vient rappeler à notre époque hautement conspirationniste. Les faits ? Un ostéopathe de la bonne société londonienne, Stephen Ward, ami des puissants de l'époque, partage avec eux leur goûts des rencontres mondaines, raffinées et sensuelles. Il fait un jour la connaissance de Christine, jeune danseuse au charme éblouissant, et l'installe vite chez lui. Non pour en devenir l'amant, contrairement à ce que tout le monde semble penser, mais pour en être son mentor, celui qui l'aidera à gravir les échelons d'un monde inaccessible pour elle. Et c'est lui qui lui fera rencontrer Ivanov, attaché naval de l'ambassade d'URSS, et un peu plus tard, John Profumo, ministre de la Guerre. Tout cela en la laissant continuer à retrouver les boites de jazz moins huppées et plus populaires, et plus dangereuses au final pour elle : ses amants d'un soir peuvent vite devenir des tyrans dont elle peine à sortir des griffes. La belle finit par connaître tant de choses des différents monde qu'elle fréquente que tout cela peut exploser d'un moment à l'autre au visage d'un Stephen Ward, qui voit le danger trop tard, et d'un gouvernement qui va payer le prix fort…
Toujours aussi doué pour les intrigues complexes mêlant en scène de nombreux personnages, Fromental réussit réussit à nouveau son coup, comme celui de Prague paru dans la même collection, et toujours avec son complice, le grand Miles Hyman. le dessinateur restitue à sa manière sensuelle et sensible les après-midi récréatifs au bord de piscines débordant de naïades, les soirées libertines de la bourgeoisie, et les nuits plus ou moins feutrées des clubs de jazz. Et fait parfaitement passer les états d'âme d'un Stephen Ward désabusé au moment où il enregistre sa version de l'affaire. Une mélancolie diffuse plane tout au long des pages de cette histoire tragique et noire. Une romance anglaise, oui, mais pas une bluette.
Lien : https://bedepolar.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          60
Le duo Hyman/Fromental reprenne un fait divers et scandaleux des années 60 en Angleterre : une jeune femme Christine avait eu comme amants dans le même temps, un ministre de la couronne, un espion russe et un petit délinquant. Les deux premiers s'étant croisés chez Peter Ward, protecteur attitré de Christine. Pas son amant mais quasi un proxénéte. Suite à la révélation de toute ces histoire, Profumo démissionnera après avoir nié et Ward sera le "héros" d'un procès pour trahison. C'est Ward qui nous raconte minutieusement comment ostéopathe en vue, son gout de la fête et des jolies femmes, le conduira à loger, éduquer Christine (et d'autres jeunes femmes) et les faire rencontrer d'autres hommes riches et très en vu pour des parties fines ou autres. Ses motivations restent troubles, même pour lui d'ailleurs. le graphisme élégant, ajoute à une histoire oubliée mais incroyable, tant la naiveté de certains nous parait abérante aujourd'hui. Scandale aux premières pages de la presse dite à scandale (et aussi de la presse sérieuse), c'est superbement fait même si les personnages ne sont pas toujours très ressemblants...Une belle romance qui fut tout sauf une romance. ,A lire.
Commenter  J’apprécie          50
Londres. Années 60.
Prenez une jeune femme et son pygmalion (un ostéopathe), un espion russe et un ministre anglais. Imaginez tout ce qui peut se passer entre eux : qui joue ? Qui manipule ? Qui sera le dindon de la farce? Si vous y ajouter des amants, des femmes et des journalistes,on se demande bien qui sortira vainqueur de ce jeu d'alliances.

🇬🇧🇬🇧🇬🇧🇬🇧🇬🇧🇬🇧🇬🇧🇬🇧🇬🇧🇬🇧

J'ai été perdue dans les premières pages car il y avait bon nombre de personnages et j'ai eu notamment du mal à distinguer certains hommes entre eux. Je leur trouvais une ressemblance physique, aussi me suis-je raccrochée à leurs tenues pour les distinguer. de plus j'ai un peu nagé en eaux troubles car je ne lis pas les 4 ème de couverture et comme je n'avais jamais entendu parler de ce scandale Profumo, je me suis demandé quelle direction allait prendre l'auteur car les noms des hommes et des femmes ne m'évoquaient rien et les sujets à traiter étaient variés.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Christine, sa force, sa capacité à mener sa vie. J'ai eu un coup de coeur pour cette couverture, les couleurs des planches, le dessin des postures que prennent les protagonistes et la justesse des regards qu'ils s' échangent.

J'ai apprécié le grand nombre de pages et les explications de Jean-Luc Fromental en fin d'album.

#stephenward
Commenter  J’apprécie          40
En pleine guerre froide, le docteur Stephen Ward, ostéopathe croise Christine, une jeune danseuse dont il devient le Pygmalion. Il lui fait alors rencontrer des hommes aussi importants qu'un espion russe ou encore le ministre de la Guerre anglais, John Profumo... L'affaire Profumo, avec ses relents d'espionnage international et de coucheries mondaines, fut le plus grand scandale de la société anglaise des sixties. Cette plongée dans le Londres des années 1960 entre coucheries, politique et espionnage est plutôt réussie même si le grand nombre de personnages peut parfois perdre le lecteur. Les dessins font penser aux comics et j'ai beaucoup apprécié la colorisation. #Uneromanceanglaise #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          40
Une romance anglaise par Hyman et Fromental @AireLibre_

L'histoire d'un récit sulfureux dans lequel le docteur Ward se trouve empêtré.
Le récit est intriguant et passionant. de plus c'est inspiré d'un fait réel, l'affaire Profumo, un scandale politique qui a éclaté en 1963 en Grand Bretagne
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (92) Voir plus



Quiz Voir plus

Robêêrt : mêêmoires

Quel est le nom du chien qui devient le premier "maître" de Robêêrt ?

Roi Vaillant
Prince Vaillant
Prince Perçant

6 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Robêêrt de Jean-Luc FromentalCréer un quiz sur ce livre

{* *}