La vie en chantier

Pete Fromm, né en 1958 à Milwaukee dans le Wisconsin, est un écrivain américain, auteur de nouvelles mais aussi de romans et de mémoires. Après des études secondaires Pete Fromm étudie la biologie animale à l'université de Montana. Il cumule plusieurs petits boulots, dont celui de maître-nageur puis de ranger dans le parc national de Grand Teton au Wyoming avant de se lancer dans l'écriture. La Vie en chantier, son septième roman, vient de paraître.
Missoula, Montana. Marnie et Taz sont un jeune couple, ils s'aiment et si leurs moyens sont modestes, leur vie s'annonce belle d'autant que la jeune femme est enceinte. Las, quand Marnie meurt en couches laissant Taz seul avec leur petite Midge, le menuisier veuf se retrouve devant un chantier dont l'ampleur lui échappe encore…
Pourquoi m'être aventuré dans cette lecture dont le sujet n'est pas pour moi ? Moi qui combats toute forme de caractère impulsif dans ma vie quotidienne, souvent je reste impuissant quand il s'agit de lectures. Ceci expliquant en partie ce qui va suivre :
En fait il n'y a pas grand-chose à dire de ce roman, j'en ai résumé l'intrigue en une seule phrase et le contenu entier du livre correspond exactement à ce que vous pensez y trouver : un jeune gars meurtri, sonné par le décès de sa femme adorée qui va devoir élever un bébé, expérience totalement inédite pour lui tout en tâchant de faire son deuil, et pour ce, en se réfugiant dans le travail, s'en abrutissant pour oublier sa douleur. Pour l'aider, son ami à toute épreuve, Rudy ; puis une baby-sitter, Elmo, étudiante qui s'éprend immédiatement de l'enfant ; et puis aussi Lauren, sa belle-mère bienveillante qui au fil du temps l'enjoindra à refaire sa vie… tout comme le lui susurre une voix intérieure, celle de sa chère Marnie.
Ce qui est décevant dans ce roman, c'est que le lecteur n'est jamais surpris, tout est convenu ou prévisible, aucun chaos ou problème réel pour Taz dans l'organisation de sa nouvelle vie, même la fin optimiste est courue d'avance dès les premières pages… le bon point, Pete Fromm évite le ton larmoyant ou les pleurnicheries mais l'ensemble reste quand même très « fleur bleue » et ne devrait ravir que les âmes sensibles. Hélas, je n'en suis pas et je ne confonds pas sujet de roman et manière dont il est traité…

Grosse déception ...
J'avais vraiment beaucoup aimé Indian Creek et le Nom des Etoiles et, bien que le sujet ne me tentait pas trop, j'ai emprunté avec plaisir La Vie en Chantier à la bibliothèque du quartier.

J'ai abandonné au bout de 50 pages ... Bien écrit, mais je ne me sentais pas le courage de suivre au jour le jour les déboires de ce père d'un enfant dont la mère est décédée à l'accouchement ...

Ce roman est un BOF.
J'ai bien aimé les relations entre les personnages, et l'histoire est poignante, mais je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Ils étaient peut-être trop américains pour moi, je n'ai pas réussi à m'identifier, ou tout simplement à les comprendre.
Le plus gros défaut que j'ai trouvé à ce roman c'est qu'il est beaucoup trop lent. Il ne fait que 330 pages et je l'ai trouvé très lent. Je connaissais déjà l'issue, j'avais deviné la fin très tôt. J'avais l'impression d'avoir stagné, d'être embourbé et de ne pas avancer.
Ça a été une lecture trop longue, très lente et lourde, pesante. Une déception pour moi.

Comment continuer à vivre, comment élever un enfant lorsque la mère de ce dernier décède lors de l'accouchement ?
Nous sommes ici dans un roman non psychologique ; tout est non-dit, tout est dans les gestes, les activités les travaux (le chantier) - comme si les gestes, les activités traduisaient les sentiments dans leur richesse et leurs nuances. Sans doute est-ce là l'originalité de ce livre qui évidemment me laisse sur ma faim dans la mesure où le lecteur ne peut en aucun cas s'identifier, se projeter. Je reste donc très extérieur à ce qui est raconté : était-ce le but de l'auteur ?

Jeunes, insouciants, une maison inachevée, la nature, une situation somme toute précaire, mais Marnie et Taz sont heureux avec leur vie un peu bohème. Ils attendent la naissance leur petite Midge.
Morte en couches Marnie ne connaîtra jamais cette vie rêvée.
Taz se retrouve seul avec son bébé dans cette maison inachevée, avec le fantôme de Marnie, les factures qui s'entassent, un travail à gérer, la garde de sa fille, les repas etc.. Destins brisés mais grace à l'amitié, l'amour, l'espoir, le long processus de reconstruction de Taz est possible.
Cette histoire pourrait être l'histoire de n'importe qui en fait.
Un roman plein de bienveillance (pas de pathos) écrit très sobrement. J'ai parfois eu du mal à comprendre certains passages ou plutôt dialogues (un peu étrange, comme s'il manquait quelchose dans le texte) et j ai du les relire ou revenir un peu en arrière.

Vous allez me détester ou croire que je n'est pas de coeur surtout après avoir lu ce résumer juste en haut.
Alors, ce livre n'est hélas, pas pour moi pourtant j'avais si hâte d'entrer dans cette histoire qui m'attirait. J'ai trouvé l'histoire hyper lent, et fade... je vous jure j'ai bien un coeur !
On suit un père dans son quotidien de père veuf élevant un bébé seul. Je retiens tout de même que ce père est attachants. Biensur les évènements qu'il a subis sont dramatique, il a perdu ça femme, il lui reste un bébé dont il ne sais pas s'en occuper, il a des factures à payer, une maison en travaux et un travail à assuré. Breff tant éléments qui aurait pu me faire fondre, malheureusement non.
Et je veut même pas parler de la baby sitter j'ai trouvé ça cliché. Au final l'histoire que j'attendais n'était pas là, je n'est pas vibré, je n'ai rien ressenti. En plus on me l'avais super bien vendu !

Sans surprise...