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EAN : 9782930650067
350 pages
Texquis (01/03/2014)
4/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Samuele Furfari est un climato-septique, fier de l'être, ardent promoteur des énergies fossiles.

Je ne partage en rien ses conclusions et je reviendrai plus loin sur quelques éléments qui illustrent mes (profondes) divergences.

Le livre mérite ses 4 étoiles, car il est agréable à lire, trsè richement documenté sans être pédant, bien structuré.

J'ai appris plein de choses sur le pétrole et le gaz, sur leur géopolitique et les implications économiques.

Les sources de divergence sont cependant nombreuses.

Partons du fait, maintenant bien établi, qu'il n'y a plus de pic deu pétrole et que les réserves exploitable ne poseront aucun problème pour le XXIe siècle. cela est lié aux gaz et pétrole de roche, à l'élargissement des Zones d'Intéret Economique Exclusives mais aussi à l'émélioration des techniques d'extraction des puits conventionnels (un puit "épuisé" contient en fait encore entre 65% et 75% de pétrole non récupéré).

Etre climatosceptique est évidemment un point de départ très confortable, puisqu'il permet de nier les externalités des énergies fossiles et partant d'améliorer significativement leur balance économique.

Les climatosceptiques sont très subtils : ils ne nient pas que le dérèglement climatique existe, ils nient qu'il soit attribuable aux énergies fossiles. Ce faisant, les conséquences du dérèglement restent à charge de la collectivité et non pas à celle de l'utilisateur de combustibles carbonnés.

Autre point de divergence : pour Furfari, dépenser 20 Md € sur 10 ans pour du pétrole, c'est du court terme, dépenser la même somme sur le même laps de temps pour des énergies renouvelables, c'est du long terme.

Il mise beaucoup trop sur le fait "qu'il n'y a qu'à". Là, la géopolitique, la gouvernance des états est un frein sérieux et largement sous estimé par Furfari. il n'y a qu'à voir les récents évènement entre la Russie et l'Europe, les problèmes de l'Irak, pour se rendre compte que l'exploitation gazière et pétrolière n'est pas garantie partout.

Le métier de prétrolier est aussi un métier risqué, impliquant des mises de fonds gigantesques qui ne sont à la portée que de quelques états et de quelques multinationales.

En conclusion de Furfari, on peut s'attendre à ce que les énergies fossiles restent abordables, tant par de plus grandes ressources accessibles, que par une meilleure efficacité énergétique et par l'introduction d'énergies renouvelables progressivement moins couteuses. En mécansime de marché, cela provoquera une stabilité des prix sur le moyen terme, avec une volatilité liée aux crises.

De mon point de vue, lees énergies renouvelables deviennent par la baisse de leur coût abordable à un plus grend nombre d'investisseurs et continueront à se développer. de la baisse de leur coût au MWh et de l'amélioration de leur disponibilité dépendra leur succès à grignoter progressivement des parts de marché aux énergies fossile.

L'introduction d'une taxe carbonne est souhaitable, car elle internalisera les dégats environnementaux dans le coût du pétrole. Mais cela, évidemment, Samuel Furfari s'y opposera de toutes ses forces... être climatosceptique, cela a du bon.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
ce n'est pas parque qu'il n'y avait plus de pierres qu'on a quitté l'age de la pierre
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