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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je m'attendais à un livre tranquille pour passer une bonne soirée, et j'ai été étonnée de découvrir une analyse psychologique très fine et très vraie des personnages, ainsi qu'une intrigue pleine de surprises.
Pour moi, ce livre est une découverte. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences.
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Un cas de conscience s'engageait bien, comme un bon thriller psychologique ayant pour thème principal les violences infligées aux femmes par leurs maris, compagnons, qui souvent sous l'influence néfaste de l'alcool, se transforment en bestiaux cogneurs. On retrouve Helen West, procureur de la couronne, Bailey, son très chair ami qui montre quelques signes de lassitude face à leur relation sans engagement mais néanmoins exclusive. Cath est le personnage principal, c'est elle la femme aux hématomes justifiés par des chutes dans des baignoires ou dans des escaliers, comme ses coquards violacés. Son frère Damien vient de périr dans une rixe à la sortie d'un bar, et bien sûr, elle est follement amoureuse de Joe, son homme. Véritable perle dans le domaine du ménage, elle nettoie chez plusieurs employeurs, dont Helen West et un couple de ses amis.


Malheureusement, plus ma lecture progressait, plus elle se délitait, devenant floue pour sombrer dans une brume quasi onirique, un peu comme si Frances Fyfield perdait progressivement le fil de son histoire ainsi que la rigueur qu'elle nécessite. Les rêves longuement racontés de Joe ou les scènes d'alcoolisation bistrotière, même avec les meilleurs whiskies écossais, canadiens, irlandais, n'apportent rien à l'histoire.


Seule Mary Secura m'est apparue comme l'unique personnage ayant les deux pieds bien plantés dans la réalité. Auxiliaire sociale au service des Violences conjugales, elle fait tout ce qu'elle peut pour extraire des femmes en souffrance de leur milieu toxique et mortifère, pour les amener à témoigner contre leurs tortionnaires, ne ménageant ni sa peine ni ses heures de travail. C'est la seule qui pose les vraies questions : “Pourquoi restent-elles ?”, et qui apporte des réponses empiriques : “C'est souvent quand le frappeur s'en prend aux enfants que le déclic s'effectue”. Nul jugement à l'emporte-pièce de sa part, juste une profonde et sincère sollicitude pour ces femmes martyres.


Si ce roman n'est pas une totale déception, j'aurais cependant apprécié qu'il approfondisse davantage les thématiques abordées.
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