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Durand-Peyroles (01/01/1900)
4.4/5   5 notes
Résumé :
Thomas Colfer, douze ans, est élève dans un internat irlandais. Durant cette année, il va vivre une véritable aventure humaine et surnaturelle.
Lors d’une soirée, alors que frappe un violent orage, un élève est agressé dans une salle de cours ; plongé dans le coma à la suite de sévères blessures, il est entre la vie et la mort. Le père de Thomas, qui s’est introduit sans permission dans l’établissement ce soir-là, est accusé. Pour innocenter son père, le jeun... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je tiens à remercier James G. O'Leary pour ce service presse qu'il m'a généreusement offert, de plus, j'avais lu le résumé qui me tentait d'avance. Et je ne regrette pas, car je me suis amusée à le lire d'une traite.

L'histoire débute par un prologue sur un jeune homme de dix-huit ans qui va nous raconter une partie de sa vie. Thomas Colfer, c'est son identité, va remonter à l'âge de ses douze ans, entrant en cinquième au pensionnat James Joyce, placé en Irlande, et nous présenter cette année particulière. Je précise qu'il s'agit d'un livre jeunesse, pour les plus jeunes, mais également un peu plus. Ce personnage est très attachant, nous apprenons beaucoup d'éléments sur sa famille, un père absent pour une raison médicale, mais l'amour partagé entre eux deux est palpable. Il n'y à nul besoin de mots de tendresse, ou même de gestes pour comprendre que les deux s'aiment comme un père avec son fils et inversement. Sa mère plus présente pourrait paraître dure par moment, surtout lors de la scène où elle rentre avec son fils pour le week-end et une certaine correction va tomber sur Thomas, mais le jeune homme comprend cet état de fait.

Discipline, respect, deux mots qui ne sont pas vain au sein du livre, car vous allez en entendre parler dès les premières pages et jusqu'au final.

Le pensionnat m'a fait repenser à l'internat dans lequel j'ai vécu durant mes quatre années de lycée. Ce n'était pas une prison, mais juste un lieu où étudier était primordial, surtout lorsque vous habitiez assez loin. le système n'était pas si rude, mais un étage pour chaque classe et un bâtiment pour les filles et l'autre pour les garçons. Un petit retour en arrière qui m'a fait sourire, parce que ‘nous sommes un' est un symbole. Etre le bouc émissaire de l'intérieur, cela arrive, mais si une personne extérieure vous tombe dessus, c'est tout le pensionnat qui vient vous aider, d'une manière ou d'une autre.

Laissons cet aparté et continuons à suivre les pas de Thomas dans ce lieu, décrit en maisons, noms de salle de cours et d'autres éléments. Plusieurs clins d'oeil sont donnés à certains grands ‘monstres' existants, dont un certain Docteur Jekyll/Mister Hyde. Bien que cela soit un livre jeunesse, des personnages pas plus hauts que trois pommes, et pourtant l'atmosphère est sombre, lugubre par moment. le réalisme de la vie dans ce pensionnat fait froid dans le dos et les réflexions de Thomas sont tout simplement celles d'un garçon qui ne souhaite pas se faire remarquer et si c'est le cas ? Il laissera passer afin de ne pas aggraver la situation dans laquelle il peut bien être ancré.

Nous faisons la connaissance de certains de ses camarades. Commençons par William, qui à une grande importance. Il me paraissait comme l'adolescent plutôt rebelle, avec l'envie de se moquer de tout et de tout le monde, mais ce n'est qu'une façade, sauf qu'il faut bien chercher pour trouver et ouf, l'auteur nous donne la réponse qui semble puérile à notre âge, mais si désespérément véritable lorsque cela nous arrive. William rappelle toutes ses angoisses lorsque l'on est enfant, toutes ses peurs qui ne nous quittent jamais vraiment, nous les enfouissons toutes un peu plus chaque jour, tout simplement.

J'ai envie de parler de Siobhan, une amie de Thomas, qui va, grâce à sa persévérance, ses doutes et le légendaire sixième sens des femmes, (oui, oui, il existe bel et bien non mais !), elle va réussir à mettre le doigt sur un phénomène étrange qui se passe au sein même du pensionnat. Vint ensuite Léonidas (comme le chocolat :p) et Fabien, deux amis sur qui Thomas peut compter. Beaucoup d'autres vont faire leur apparition, je ne parlerais pas de tous, parce qu'il y en à tout de même un certain nombre qui valent la peine d'être connu, comme Gilroy et ses péripéties. Mais je préfère que vous les découvriez au fil des pages.

Ce qui est frappant, c'est la solidarité qui existe dans ce pensionnat. Malgré tout ce qui s'y passe, malgré les événements qui auraient pu être tragique, j'ai pu ressentir qu'ils sont soudés. James Joyce à une réputation solide, une humanité qui ne transparait pas aux premiers abords, mais qui, au fil des chapitres est retranscrit. Ce sont les personnes qui y vivent qui font de ce lieu une seconde famille et le Semper fi des marines et tout à fait approprié ici.

La fin est magnifiquement bien écrite et surtout l'hommage fait à cet ancien professeur l'ait tout autant. Je voulais également appuyer sur le dernier discours fait, à la fin de cette année, il est bouleversant ! D'une manière générale, ce livre se lit très vite, en moins d'une après midi pour ma part, divertissant à souhait, avec ce soupçon de surnaturel qui me fait dire que le livre est trop court. du mystère, James et Frédéric nous en donne, juste assez pour se poser énormément de questions et nous envoyer sur des chemins qui ne sont pas de tout repos. Je ne peux que vous dire ceci : Lisez-le ! Vous ne le regretterez pas.

Mon avis : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/nous-sommes-un-james-g-frederic-gobillot-a107398324
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Alors ... une nouvelle lecture jeunesse qui m'a agréablement surprise. le héros, Thomas est attachant et j'ai apprécié le ton sur lequel il racontait son histoire. On est plus ou moins dans un huis clos mais les passages racontant la vie en pensionnat sont particulièrement vivants, on se croit vraiment dans le couloir, on suit le héros dans ses découvertes, dans ses chicaneries d'ado ( tsss William !) le tout avec un soupçon d'ambiance inquiétante : que se passe-t-il réellement dans le pensionnat ? le personnage du père de Thomas est aussi touchant qu'inquiétant, on ne connait pas trop sa maladie ( de Hyde)... mais lorsqu'un étudiant est sauvagement agressé dans la salle Jekyll on craint le pire... Bref le tout est bien mené, sans temps mort et la vie du pensionnat est très réaliste ! le tout est soigné, bien écrit malgré quelques coquilles/fautes d'orthographe en début de texte (dommage parce que le reste est impeccable ! c'est juste sur les 10 premières pages que ça bug) et une hésitation de l'auteur sur la maladie de Hyde/Hide ? Cependant, tout cela est bien mineur et le tout est réellement passionnant. La fin est à la hauteur et tout à fait dans ce qu'on attendrait d'un pensionnat !Le côté ésotérique/fantastique s'intègre bien au reste de l'histoire et le tout est simple mais cohérent.


Ce que j'aime : le réalisme de la vie du pensionnat, la fluidité du texte

Ce que j'aime moins : quelques fautes sur le début mais rien de grave.

En bref : Un roman passionnant sur la fraternité et la solidarité qui réussit avec succès à nous entraîner dans son monde. A conseiller aux jeunes et moins jeunes !


Ma note : 8/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Une lecture très agréable par son suspense, son action et son émotion.

Thomas Colfer qui est sur sa dernière année de lycée revient sur un événement marquant de son adolescence, survenu en 5ème au pensionnat James Joyce en Irlande.
Les maîtres-mots de cet institut sont discipline et respect de la vie en communauté, ce que chaque élève va rapidement apprendre à coup de punitions.
Au-delà de ces valeurs, une autre s'ajoute, la solidarité. En effet, cet établissement est comme une seconde famille, l'entraide et le partage prennent un sens primordial. Si un élève est puni, les autres feront tout pour l'aider…

Thomas, 12 ans, fait partie d'une petite bande d'amis depuis la 6ème et a pour ennemi juré William qui saute sur toute occasion pour l'insulter.
Le père de Thomas, absent par sa maladie, surgit un soir dans cet internat pour s'entretenir avec son fils.
Malheureusement, un grave accident se produit sur l'élève Gilroy…
Aussitôt, Mickael Colfer devient le principal suspect dans cette affaire !

Comment Thomas pourra-t-il soutenir le regard de tous sur sa famille ? Son papa est-il réellement le monstre décrit ? Quelle solution trouvera-t-il pour l'innocenter ? Ne dit-on pas que l'union fait la force ? Ses murs ne renferment-ils pas une autre vérité ?

Une aventure prenante et surprenante menée d'une parfaite harmonie de plume. Des personnages totalement actuels, par le franc-parler de certains.
Un retour dans ma jeunesse avec le Club des Cinq, quelle merveilleuse surprise !
L'amour inconditionnel de ce fils envers son paternel m'a particulièrement touchée.

Une pensée pour Romain Lubière, illustrateur de cette magnifique couverture, d'avoir représenté l'atmosphère fantastique de ce livre.
Je tiens à remercier James, Frédéric, Thomas et les éditions Durand-Peyroles pour ce service de presse.

Ma gnome (13 ans) trouve génial qu'un très jeune auteur ait réussi à écrire son premier livre avec un autre écrivain, en sachant les efforts que cela demande. Un grand bravo à vous deux de sa part, car elle a adoré cette histoire et souhaiterait savoir s'il y aura une nouvelle aventure voire des nouvelles aventures ?!
Lien : http://encoeurdeslivres.blog..
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Une excellente histoire pour les jeunes et moins jeunes

C'est le premier livre que je lis des éditions Durand-Peyroles et je remercie chaleureusement James de m'avoir permis de le lire en service presse, car j'ai adoré ce roman.

A douze ans, Thomas va pour la deuxième année consécutive dans un pensionnat irlandais. La discipline et la solidarité y règnent. le directeur demande à Fabien, le meilleur ami de Thomas, de faire un film sur la vie dans l'internat James Joyce. Mis à part les sarcasmes répétés d'un autre élève, l'année se déroule parfaitement bien jusqu'à ce qu'un étudiant soit gravement blessé.

J'ai été totalement transporté par ce récit fantastique. Des événements étranges se jalonnent tout au long du déroulement de l'histoire. On est oppressé par l'ambiance générale bien que ce soit un roman jeunesse avec des héros tout aussi jeunes.

Les descriptions de la vie dans le pensionnat sont très réalistes. de plus, je pense que le personnage de Thomas est terriblement attachant. Son père, par contre, a des côtés terrifiants de par l'impulsivité liée à sa maladie. On ne sait pas trop de quoi il est capable, et ce n'est que dans les dernières pages que l'on parvient à mieux le cerner.

La fluidité du texte et l'aisance de lecture font que je n'ai pas mis longtemps pour achever ce livre. Les pages se tournaient presque toutes seules. C'est écrit d'une manière toute simple, mais très efficace et cohérente. le dénouement est très réussi, surprenant, et la fin est attendrissante.

Enfin, pour terminer sur un point de détail, j'ai adoré la texture de la couverture. Ça lui donne un aspect vieilli, agréable au toucher, très original.

Vous l'aurez sûrement compris, je vous conseille vivement de lire ce roman. Je l'ai beaucoup aimé. Ce fut un excellent moment d'évasion.
Lien : http://fievrelitterairededel..
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Quand James G. m'a proposé de découvrir « Nous sommes un », j'ai eu envie de me laisser tenter. Je n'avais lu aucun résumé donc je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et ça a été la surprise totale. Finalement, ce roman a été une agréable surprise qui m'a fait passer un très bon moment et je ne regrette pas du tout d'en avoir accepté la lecture.

Dès le prologue, le ton du livre est donné et j'ai tout de suite été happée par l'histoire. Ce roman se lit tellement vite qu'on ne voit pas les pages se tourner et j'aurais très bien pu le lire en une soirée si la fatigue n'avait pas pris le dessus.

J'ai beaucoup apprécié me retrouver plongée dans l'univers mystérieux de James Joyce, ce pensionnat irlandais et le système de maison m'a également beaucoup plu.
J'ai trouvé assez original que les noms des différents lieux que ce soit celui du pensionnat ou encore des maisons soient des noms d'écrivains irlandais. Et oui j'aime quand un roman parle d'auteurs et d'autres livres.

Au niveau des personnages, j'ai trouvé Thomas très attachant et j'ai aimé suivre son évolution par rapport à ses différents compagnons et à sa famille. J'ai également été très touchée par son père. J'aimerais vous en dire plus sur son paternel mais ce serait vous gâcher le plaisir de la lecture et je préfère vous laisser découvrir par vous-même.

Quant à la fin, je l'ai trouvée vraiment magnifique et j'ai aimé ressentir cet attachement et cette solidarité entre les différents personnages jusqu'à la dernière page.

Si vous avez envie de mystère et d'évasion, n'hésitez pas à découvrir « Nous sommes un »
Lien : http://lestribulationsdunele..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation

« Les autres membres de l’équipe vinrent me soutenir. Dans les gradins, les nôtres s’échauffaient. L’honneur du pensionnat avait été bafoué. Perdre à la loyale était acceptable, perdre par la tricherie ne l’était pas. Quelque que soit la Maison, tous descendirent sur le terrain. Il ne restait plus un élève du pensionnat sur les tribunes. Même les camarades de William, habituellement prompts à rire des moqueries de celui-ci à mon égard, étaient sur les tatamis, bloquant les matchs des autres pensionnats. »
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Il faut comprendre que la vie en communauté imposait des règles et qu’il fallait les apprendre vite. Le bizutage était là pour ça. Ainsi un élève qui ne rangeait pas ses affaires allait les retrouver en tas sur le terrain de tennis ; celui qui ne faisait pas son lit allait devoir le faire et le refaire une bonne quinzaine de fois d’affilé jusqu’à ce qu’il ait assimilé la leçon ; celui qui faisait trop de bruit était réveillé en pleine nuit par de la musique assez forte, mais au casque pour ne pas réveiller les copains.
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« Notre Maison est notre deuxième famille, celle qui nous permet de devenir des hommes respectueux, dignes de vivre en société. Nous n’oublierons jamais notre passage ici. Il nous arrive de nous chamailler, de nous faire des farces ou d’entrer en compétition entre Maisons, mais si l’un de nous est attaqué de l’extérieur, que le pauvre fou craigne notre courroux, car nous sommes de James Joyce, « Nous sommes un »

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Pour les non-initiés, l’internat est une prison pour mauvais élèves qui ont besoin d’un cadre strict pour redresser leurs comportements et leurs résultats. Pour nous, les pensionnaires, c’est une deuxième famille, parfois la seule que nous ayons.
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Ce philanthrope était amoureux des vieilles pierres, de la littérature, du bon vin français et surtout d’une demoiselle du cru. Professeur de lettres de son état, il fit du monastère en perdition un pensionnat privé.
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