Il s'agit du quatrième roman publié aux Éditions Hurlevent que je lis et je n'aurai qu'un seul mot : Waouh !
J'ai tout adoré dans ce roman qui nous plonge au coeur des années 50, lors des vacances d'été d'une grande famille fortunée, synonyme de retrouvailles dans la maison du grand-père. Mais cet été ne se déroulera pas comme les autres...
Le ton est donné dès les premières pages avec la description de ce meurtre dont on ne sait presque rien. Retour ensuite au tout début de l'été avec l'arrivée et la présentation de chaque membre de la famille.
À travers les yeux des cousines, nous en apprenons plus sur les membres de la famille et leurs relations idylliques. Et puis petit à petit, les illusions se brisent. Cette famille n'est peut-être pas aussi parfaite qu'il n'y parait.
Alors que l'été avance, les masques tombent et les conflits se font de plus en plus violents.
La psychologie des personnages est très bien tournée. Ça aurait été tellement facile de nous présenter un méchant à détester dès le début, mais non ! Toute la première partie, nous pousse à nous attacher et à aimer chacune de quatre cousines (aux caractères pourtant tellement différents). Alors quand vient le moment des conflits, il n'y a pas de méchant à proprement parler et on voudrait (presque) pardonner certaines paroles et certains gestes plus que déplacés.
J'ai trouvé très intelligent de la part de l'auteure de mettre en parallèle l'intrigue et la météo subie par les personnages. Tout est fait pour que le lecteur se sente oppressé et étouffé. Et tout comme les personnages nous n'attendons qu'une chose en tant que lecteur, le grand final et qu'enfin l'orage éclate.
Dire que ce n'est qu'un premier roman ! Je resterai extrêmement attentive aux prochaines sorties de
Juliette Galliani.