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EAN : 9782490636006
243 pages
Une heure en été (12/11/2018)
4.33/5   3 notes
Résumé :
1947. Tunis sous le protectorat français. Marcello Volponi et Crocefissa Panzone, deux Siciliens de Tunis, se rencontrent à un bal. De leurs ébats tumultueux, naîtra l’union de deux familles. Des relations charnelles aux mariages forcés, du combat contre la poliomyélite aux coups de couteaux, les membres du clan affrontent les épreuves du quotidien et font des choix souvent irrévocables. Comme celui de s’enrôler dans la Légion étrangère, celui de partir ou de rester... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
= Les Siciliens de Tunisie. =

Ce livre est le premier volume de ce qui sera une trilogie, la trilogie de la famille Volponi.

1974, dans la Tunisie d'après-guerre.
En ces temps d'après-guerre, la Tunisie est sous le protectorat Français.
Dans cette Tunisie y vivent différentes communautés, dont les Siciliens.

Dans ce roman, le lecteur suivra deux familles, la famille Panzone et les Volponi.

Au début du vingtième siècle, Filippo Panzone va épouser Rita. Ils vont rapidement traversent la Méditerranée pour rejoindre la Tunisie. Fuis la misère sur la petite île de Pantelleria où ils se trouvaient.
Ils vont habiter à Ben Harous, un village ouvrier non loin de Tunis.
Rita, femme au caractère combatif et travailleuse avec un grand sens des affaires va mène d'une main de maître ses sept grossesses et son travail. Elle et son mari vont à force de travail finir par obtenir une certaine aisance.
Quant à leurs enfants, les garçons iront chercher du travail, les filles elles leur destin est tout tracé, rester et entretenir leur futur foyer. Pas la peine qu'elles aillent à l'école, elles seront toutes analphabètes.

La famille Volponi vit de façon aisée à Tunis, pas très loin de la famille Panzone.
Ces deux familles vont être réunies de force suite à la liaison entre leurs deux enfants, Crocefissa et Marcello.
Tandis que Crocefissa aime son mari d'un amour sincère, ce n'est pas le cas de ce dernier.
Leur vie va être emplie de hauts et de bas, parfois de joie, de peine, de chagrin, mais aussi d'amertume !

Un roman rempli de descriptions sur la vie que vivent ces gens, ce peuple, sur leur culture, leurs coutumes et leur éducation.
Une société très phallocrate et enracinée dans des principes ancestraux. Mais aussi ces femmes courageuses cachées dernière ces hommes et qui font de l'homme ce qu'il est.
Des hommes et des femmes qui ne comprennent pas tout à la politique, mais savent qu'ils n'ont plus le choix et doivent s'en aller.
Mais pour aller où ?????
Des émigrés qui doivent encore immigrer !

‘‘Les Siciliens de Tunis aiment la Tunisie parce qu'ils considéraient ce pays comme le leur. La plupart d'entre eux y étaient nés, ils y avaient enterré leurs pères, s'y étaient mariés, y avaient fait des enfants et des investissements. Ce pays, les Panzone s'apprêtaient à le quitter parce que les événements les y obligeaient, parce qu'on les y obligeait. Ces Siciliens de Tunis, ni sicilien, ni tunisien, ni français, ni rien, réalisaient pour la première fois le déracinement qu'on leur imposait.''

Je n'ai jamais lu de livre parlant de cette période, de ce pays, mais aussi de ces coutumes et paysages magnifiques, j'ai appris beaucoup de choses tout en lisant un roman écrit d'une plume fluide. Parfois pudique, mais qui laisse tout de même tout transparaître.
Un roman sur l'histoire d'une vie.

Il y a beaucoup à dire de ce roman dont j'ai apprécié la lecture, mais je vais en rester là et ne pas tout vous dévoiler, seule chose n'hésitez pas, vous ne serez pas déçu du voyage, car c'est bel et bien un voyage découverte que vous allez vivre en compagnie de ce livre.
Retrouvez la suite sur mon Blog .

Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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Je remercie l'auteure de m'avoir contactée afin de lire son livre en service presse. J'ai directement été intriguée par le sujet: les Siciliens de Tunisie. Je n'ai jamais rien lu à ce propos et c'est le moment d'en apprendre davantage à ce propos!

L'histoire démarre en 1947 alors que la Tunisie d'après-guerre est sous protectorat Français. Dans cette Tunisie, y vivent différentes communautés, dont les Siciliens. On y rencontre deux familles: la famille Panzone, qui habite à Ben Harous, un village ouvrier non loin de Tunis et la famille Volponi, assez bien nantie, qui vit à Tunis. Ces deux familles vont être réunies de force par suite à une liaison entre leurs deux enfants, Crocefissa et Marcello, quand Crocefissa est enceinte. Si elle aime son mari, ce n'est guère réciproque, et leur vie va être emplie de hauts et de bas mais surtout de bas...

Je ne vais pas tout raconter car je ne veux pas spoiler et que le résumé sur la quatrième de couverture en dit déjà beaucoup.

Si vous voulez en savoir plus, ma chronique complète est sur le blog!
Lien : http://lecoindeslecturespart..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
D’où il se trouvait, l’homme était invisible. À cette heure de la journée, individus, voitures et autobus se rejoignaient dans un flot de mouvements et de bruits, un arc-en-ciel de couleurs, un air chaud et épicé, la rue tourbillonnait, le regard suivait. D’où il se trouvait, caché dans l’ombre d’une ruelle, vêtu de sombre, l’homme était invisible, mais, de l’autre côté de la rue, la porte de l’hôtel, miteuse, peinture vert d’eau écaillée et vitre fumée de crasse, ne l’était pas.
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Giacomino fils citait souvent son père : « les femmes, c’est mieux à la maison. Et ce n’est pas ce qu’elles pensent qui leur font mal à la tête. Alors, le mieux tu les surveilles, le mieux c’est. Parce qu’avec leur cervelle d’oiseau, elles pourraient même oublier qu’elles sont mariées. »
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Les Siciliens de Tunis aimaient la Tunisie parce qu'ils considéraient ce pays comme le leur. La plupart d'entre eux y étaient nés, ils y avaient enterré leurs pères, s'y étaient mariés, y avaient fait des enfants, des investissements. Ce pays, les Panzone s'apprêtaient à le quitter parce que les événements les y obligeaient, parce qu'on les y obligeait. Ces Siciliens de Tunis, ni Siciliens, ni Tunisiens, ni Français, ni rien, réalisaient pour la première fois le déracinement qu'on leur imposait. Ils rejoignaient l'histoire sans le savoir.
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D’où il se trouvait, l’homme était invisible. À cette heure de la journée, individus, voitures et autobus se rejoignaient dans un flot de mouvements et de bruits, un arc-en-ciel de couleurs, un air chaud et épicé, la rue tourbillonnait, le regard suivait. D’où il se trouvait, caché dans l’ombre d’une ruelle, vêtu de sombre, l’homme était invisible, mais de l’autre côté de la rue, la porte de l’hôtel, miteuse, peinture vert d’eau écaillée et vitre fumée de crasse, ne l’était pas.
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Est-ce que tu sais ce que c’est qu’une femme sensuelle, bambina, est-ce que tu sais ce que c’est que la sensualité, une femme, rien qu’en la regardant, tout le corps devient amoureux d’elle, tu comprends, ma chérie ?
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