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EAN : 9782749919348
301 pages
Michel Lafon (16/05/2013)
3.35/5   114 notes
Résumé :
Carson Phillips est prêt à tout pour entrer dans la fac de ses rêves... et par la même occasion, laisser derrière lui une mère dépressive et une ville misérable. Même s'il faut, pour appuyer sa candidature, lancer seul un magasine littéraire.
Malheureusement pour lui, les étudiants ne semble guère capables d'écrire autre chose que des textos. Qu'à cela ne tienne, l'adolescent est aux aguets, et surtout il n'a plus rien à perdre. Après tout, qu'arriverait-il s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
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sur 114 notes
Struck - comment foudroyer sa réputation en un éclair se présente sous la forme du journal intime de Carson Phillips, un lycéen dont la vie est déjà planifiée. Il sait, contrairement à la majorité de ses pairs où il sera dans dix ans. Il espère intégrer la prestigieuse université de Northwestern puis, être le plus jeune journaliste free-lance à être publié dans le New York Times, le Los Angeles Times, le Chicago Tribune et le Boston Globe ainsi, le poste de rédacteur en chef de la revue The New Yorker ne pourra être que pour lui. La ville de Clover est le cauchemar de Carson. Il déteste tout ce qui s'y rapporte mais surtout ses habitants. Leur mentalité est bien trop étriquée, leur cerveau bien trop petit et leurs vies bien trop insignifiantes pour un garçon comme lui. Il est narcissique, hautain et son impitoyable sens du sarcasme lui vaut d'être haï par tous ses camarades. Rédacteur en chef du Clover High Chronicle, le journal du lycée, Carson est confronté au total manque d'intérêt des élèves du « club » pour le journalisme. Son sentiment de ne pas appartenir au monde qui l'entoure et le fait de croire que sa vie ne commencera vraiment qu'à l'université est en partie du à son environnement familial se résumant a une mère profondément dépressive qui se réfugie la journée dans l'alcool et la nuit dans le sommeil. En dépit de tout cela, Carson a une foi inébranlable en son avenir et en la vie. Celle-ci va être mise à mal lorsque sa conseillère d'orientation, madame Sharpton, lui apprend que pour intégrer l'université de Northwestern, être le président de l'atelier d'écriture, le rédacteur en chef du journal de l'école et avoir une moyenne de 19.5/20 n'est pas suffisant. Pour augmenter ses chances, Carson va créer un journal littéraire et il devra trouver le moyen de faire participer les élèves du lycée. Une rencontre dans les toilettes un soir où il se croyait seul va lui donner la solution.

Ce livre est un concentré d'humour noir et de cynisme. le narrateur est détestable tant son narcissisme et son sentiment de supériorité sont omniprésents. Mais c'est un véritable tour de force de l'auteur (Chris Colfer alias Kurt dans la série Glee) car malgré les pensées et les paroles odieuses, il fait de Carson un être profondément attachant. On envie tout au long du roman sa foi inébranlable en son avenir et son attitude devient (presque) compréhensible. le thème du lycée n'est pas nouveau et est souvent exploité dans la littérature jeunesse mais, l'originalité de ce récit est que le personnage principal ne souhaite pas accéder à la popularité, bien au contraire. Il accepte sa situation et préfère voir celle-ci comme un passage obligé avant son départ vers un avenir meilleur. Il aborde un grand nombre de sujets et il n'y a pas vraiment de tabou, tout est dit, rien n'est passé sous silence par pudeur. L'équilibre entre noirceur et douceur est parfaitement trouvé. de plus, on ne déteste aucun des personnages, l'auteur nous pousse à les appréhender de manière à ce qu'on ait accès aux différentes facettes de leur personnalité. Mais, le plus surprenant est la fin. Rien ne nous indique comment le récit s'achèvera et c'est ce qui, je pense, donne tout son charme au roman. La forme du journal intime permet une écriture incisive même si elle n'est pas exceptionnelle, il y a en effet quelques lourdeurs et l'utilisation des injures et autres mots très familiers est parfois abusive. C'est une lecture de plaisir destiné à des lycéens qui apprécient l'humour noir et les histoires dont la fin n'est pas attendue dès la deuxième page. Un film du même nom a vu le jour en 2012. L'univers particulier du roman est bien respecté puisque les acteurs Chris Colfer (qui est aussi le scénariste) et Rebel Wilson (dans le rôle de Malorie) arrivent à retransmettre à l'écran l'univers noir et le second degré du livre. La couverture représente Chris Colfer dans le personnage de Carson tel que nous pouvons le voir dans le film. Ainsi, si l'histoire n'attire pas les jeunes adultes, la notoriété de l'auteur le fera.


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"Struck by Lightning: The Carson Phillips Journal" est la novélisation du film "Struck by Lightning" (qui sortira en France en Juin 2013 sous le titre "Struck"). Précisons tout de suite que cette novélisation a été réalisée par Chris Colfer, qui a également signé le scénario du film et qui en plus y tient le rôle principal. Autant dire que l'acteur révélé par Glee s'est beaucoup investi dans ce projet.

L'histoire ?
Carson Phillips a un but dans la vie : devenir le plus jeune journaliste freelance a être publié dans le New York Times, le Los Angeles Times, le Chicago Tribune et le Boston Globe. Et pourquoi pas, devenir éditeur du New Yorker. Pour cela, il doit quitter Clover, le trou paumé dans lequel il vit pour rejoindre la Northwestern University. le problème, c'est que pour être admis, il va lui falloir publier une revue littéraire dans son lycée. Mais comment publier des textes rédigés par les élèves quand ceux-ci vous détestent et se fichent totalement de ce journal ? La réponse est simple : les faire chanter. Car oui, tout le monde a de vilains petits secrets, même ceux qui vous mènent la vie dure au lycée. Carson va alors user de son pouvoir pour obtenir son passeport loin de cette vie.

Les points faibles ?
*Le gros point faible de ce roman est qu'il s'agit d'une novélisation. Chris Colfer a tout d'abord écrit le scénario avant de l'adapter dans un format plus littéraire. Au final, ça reste assez simple et peu approfondi. C'est dommage d'autant qu'il y a des éléments vraiment intéressants comme la relation de Carson avec sa grand-mère atteinte d'Alzheimer ou encore sa vie au sein d'une famille totalement éclatée et pathologique.
*Le style est un peu répétitif, notamment dans la manière d'introduire les dialogues.
*Des personnages secondaires un peu trop caricaturaux (le quaterback sans cervelle, la cheerleader garce, la gothique, etc. Ça nous rappelle Glee (on y pense forcément vu que l'auteur du livre n'est autre que l'interprète de Kurt dans la série) mais en moins bien. En fait, ça fait écho à la vision habituelle du lycée américain.

Les points forts ?
*Le récit, sous forme de journal intime dont chaque chapitre correspond à une entrée journalière, est parfait pour restituer l'histoire. C'est fluide et on prend plaisir à tout découvrir à travers les yeux de Carson.
*Le personnage principal. En effet, Carson est un adolescent cynique avec un humour mordant et qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense. Il est détesté de tous, il est une cible quotidienne au lycée mais toutes ces épreuves vont le faire évoluer et grandir.
*Le personnage de Malerie. La complice de Carson est certes un peu lente à la détente mais elle est sympathique. Sa tendance à plagier des bestsellers est plutôt drôle (mais il faut avoir une certaine culture littéraire).
*Le Clovergate (allusion au Watergate). L'idée de Carson de faire chanter ceux qui l'ont malmené n'est probablement pas nouvelle mais ici il ne s'agit pas tant de vengeance que de trouver un moyen de fuir une vie qu'il ne supporte plus. Rien de véritablement machiavélique ici, la fin justifie simplement les moyens.
*The 2012 Clover High Literary Magazine. le fait que la revue nous soit proposé dans son intégralité est vraiment intéressant. Cela nous permet de découvrir la vision des autres personnages à travers leurs poèmes, nouvelles, satire, etc.
*Le final. Si vous connaissez le pitch du film, alors le final ne vous surprendra pas. Malgré tout, il est plutôt bien trouvé et nous change des habituels happy ending pour ce genre d'histoire.
*Les nombreuses références et clin d'oeil. Oprah Winfrey, Ellen DeGeneres, "Le Diable s'habille en Prada", "Hunger Games", Harry Potter, Dickens, "Hoarders", et beaucoup beaucoup d'autres références apparaissent très fréquemment dans le récit sous diverses formes plus ou moins explicites. le plus souvent nous font sourire, à condition d'avoir une certaine culture, notamment anglo-saxonne. On a même droit à un petit clin d'oeil à Glee (tous les Gleek comme moi vont forcément apprécier même si c'est juste une mention de la série).
*Le supplément en fin de livre contenant un certain nombres de clichés tirés du film qui ont l'avantage de nous donner une description physique des différents protagonistes. de plus, les légendes du genre "VIP Vicki (Vampire In Progress)" pour la gothique Vicki ou encore "Don't Scott, Don't Tell" (en référence à la politique américaine "Don't Ask, Don't Tell" dans l'armée) sont plutôt bien trouvé et colle bien aux personnages.

En conclusion ?
Ni un chef d'oeuvre littéraire, ni une révolution, "Struck by Lightning" reste un bon moment de lecture plein d'humour et de cynisme. Une histoire peut-être pas si anodine pour son auteur, probablement une revanche sur ses années difficiles au lycée, d'autant que l'on remarque assez vite la ressemblance du nom des villes entre Clover (ville où vit le protagoniste) et Clovis (ville où a vécu l'auteur). Un récit cathartique pour l'auteur mais certainement pour pas mal de lecteurs et lectrices également. Un récit initiatique aussi avec une certaine philosophie sur la vie.
Bref, de quoi passer un petit moment drôle et sympa sans se prendre la tête.
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Par moments, le livre prend le pas sur tout, l'histoire devient plus qu'une histoire et quand les mots s'arrêtent, on reste là, un peu perdu, le récit continuant dans nos têtes. Struck est un roman dans cette veine. Il réalise tout ça, et bien plus encore. Il a surpassé toutes les attentes que j'en avais et deux jours après ma lecture, j'en suis encore sur le *bip* les fesses ! A première vue, je m'étais dit que ce serait un roman léger, sympa et puis voilà. Mais Chris Colfer a su surprendre et donner rendez-vous à son lecteur là où il ne l'attendait pas... Acteur, chanteur, écrivain, moi je dis OUI ! :)

Carson l'a décidé, il ne finira ni ses études ni sa vie à Clover, ce bled paumé qui l'a vu grandir. Il ne restera pas là à regarder sa mère s'anéantir à coup d'alcool et de médocs. Il sera journaliste, l'un des plus grands, et travaillera pour les plus grands. Sa vie l'attend à New York. Mais pour accéder à son rêve, il faut d'abord passer par la case Université. Carson veut Northwestern, plus que tout, et pour y entrer, il devra créer un magasine littéraire. Qu'à cela ne tienne ! Il n'a plus qu'à motiver ses camarades de lycée pour enrichir son magasine, des camarades qui le détestent tous...

Quelle accroche ! Bon, on tombe un peu dans les clichés des lycées américains, avec les petits secrets que Carson va découvrir et utiliser contre chacun, mais les ficelles sont si formidablement bien tirées ! Et l'écriture... elle est légère, fluide, certes un peu vulgaire parfois, mais elle n'est qu'à la hauteur du livre et de la personnalité de Carson. Et celui-là, il n'est pas du genre à mâcher ses mots :O
J'étais plutôt partagée au début du roman. Je me demandais si j'allais réussir à apprécier Carson, ce gamin qui se croit meilleur que tout le monde et tellement différent des "bouseux" de Clover. Son arrogance, sa confiance en lui, sont si flagrants. Il est si hautain en plus ! Mais en fait, c'est juste un ado intelligent, sûr de lui, sûr de son rêve et qui veut se donner toutes les capacités pour le réaliser. Puis il a dû combattre comme il le pouvait l'absence de son père, l'effondrement de sa mère et la haine que chacun lui voue. C'est que ce n'est pas facile de se faire des amis quand on n'a pas sa langue dans sa poche. D'autant que Carson n'hésite pas à rappeler à tous qu'ils ne feront rien de leur vie dans ce petit trou qu'est Clover, à quel point ils sont minables par rapport à lui, qui réalisera son rêve. Heureusement, il a de quoi extérioriser un peu et entretenir son rêve : il est à la tête du journal du lycée et de son club d'écriture. Mais ces ateliers n'amassent pas foule... à part quelques cancres, présents par obligation. Malerie qui n'a pas son pareil pour écrire ce qui a déjà été écrit, Emilio le lycéen venu du Salavador qui fait tomber toutes les filles, Vicky la gothique isolée aux oreilles bourdonnantes de musique, ou encore le fumeur de drogue de tout bon lycée [ou pas x)]... Ils m'ont bien marqué tout cela. Puis il y a aussi tous les autres lycées que Carson finit à rallier à son magasine par le biais du chantage. Quelque chose d'inattendu se créé alors dans le roman. Des amitiés, des liens... On voit petit à petit se profiler un autre Carson.
Et doucement, sans s'y attendre, on s'attache en fait à Carson. On rit aux éclats en lisant les piques qu'il lance souvent à ses camarades, on savoure son cynisme et sa réflexion. C'est un jeune qui a de bonnes idées, d'excellentes idées même. Et du cran à revendre ! Au lycée, j'étais loin d'avoir l'effronterie qu'il a et c'est vraiment impressionnant. Ainsi, les dialogues sont légers, le ton devient facilement humoristique et les pages se tournent toutes seules. Je n'ai pas vu le temps passer, ni même été ennuyée un seul instant par le roman. L'écriture de Chris est tout simplement bluffante. Je ne m'attendais pas à ce que le texte soit si original, si franc. Il y a quelque chose de vif, d'incisif, un ton qui n'est pas muselé, des mots qui ne sont pas retenus, qui font qu'on pense rapidement : c'est rare ce genre de roman, qui vous parle comme ça, qui vous présente ce genre de personnage. Cela change et ça fait surtout beaucoup de bien. On est accroché, scotché par le moindre mot et jusqu'au dernier. Et la plume a cette fluidité *__* Chris peut recommencer à écrire quand il veut, je serai très sûrement au rendez-vous !! :D
Et quand on y regarde, quand les pages se multiplient du côté gauche, on comprend que Struck, c'est plus que l'histoire d'un ado qui fait chanter ses 'camarades' pour monter un magasine littéraire. C'est l'histoire d'un combat contre les sarcasmes et l'indifférence, l'histoire d'un chemin vers la réalisation de ses rêves, l'histoire qui prouve qu'il suffit de se donner les moyens. Tout n'est pas tout rose quand on est un adolescent, quand nos parents se déchirent et quand la seule personne qui s'intéresse un tant soit peu à ce que vous avez à proposer est sans cesse à côté de la plaque [Malerie, je t'ai beaucoup aimé quand même ! Tu m'as surprise plus d'une fois !]. Struck abat aussi des préjugés, nous donne de la force : on peut tout faire, si on y croit jusqu'au bout. le roman joue sur beaucoup de tableaux, qu'on ne soupçonnerait pas au premier regard. Je n'ose pas trop en dire, j'ai vraiment envie que vous découvriez tous ces aspects que le roman aborde sans vous en gâcher la surprise. Mais c'est une belle et magnifique surprise !! Une vraie petite merveille que je ne peux que recommander !


Alors si vous voulez découvrir quelque chose de nouveau, un personnage cynique [en mal de Dr House ? ^^], un humour décalé et une histoire foudroyante et géniale, prenez la route de votre libraire ;) Struck n'attend plus que vous !
Et au mois de juin, donnons-nous rendez-vous au cinéma et à la dédicace de Chris Colfer !! Oui, oui, d'où le lien de la bande annonce en présentation : Struck est déjà un film, sorti en V.O. il y a quelques temps, il arrive en France le 19 juin prochain sous le titre Struck - Frappé par la foudre ! [J'ai hâte de le voir !!] & Chris Colfer sera en dédicace le samedi 15 juin [14h-16h, à la Fnac des Ternes] D'ailleurs, je suis certaine que Chris Colfer vous rappelle quelque chose ! ... Oui, oui, vous ne vous trompez pas, c'est bien l'acteur qui incarne Kurt dans la série Glee ! :)


Je remercie vivement les éditions Michel Lafon pour ce partenariat et cette découverte surprenante ♥
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Mon avis pourrait paraître contradictoire, et pourtant les faits sont là : j'ai passé un bon moment avec ce roman, mais ne peux pas non plus l'encenser.

Il se présente sous la forme du journal intime d'un lycéen en dernière année. Carson Phillips vient de remplir son dossier pour une seule université (et on sait combien ce genre de petit jeu peut être dangereux au vu du fonctionnement des fac' américaines). Mais qu'importe, ce jeune homme est tellement sûr de lui que Northwestern va lui répondre avant même le délai habituel de traitement. Parce que c'est lui et qu'il le vaut bien. Son côté arrogant et condescendant est tout de même compensé par la vie qu'il a connue jusqu'ici : des parents qui se disputaient du matin au soir avant de se résoudre (unilatéralement) au divorce, un grand-père décédé, une grand-mère souffrant d'Alzheimer… et la situation a encore empiré, au final, après la séparation. Son père a disparu de la circulation et sa mère se réfugie dans l'alcool et les antidépresseurs. Carson gère le journal de l'école avec des élèves qui préféreraient nettement être ailleurs, et son atelier d'écriture est déserté depuis toujours. Son comportement n'encourageant pas non plus les amitiés, il est isolé sur tous les tableaux. Mais il n'en reste pas moins un battant ; ses rêves et ambitions le poussent à l'excellence et à la persévérance, et on lui doit bien quelques compliments à ce sujet.

Pour que son dossier à Northwestern ait plus de poids, il doit cependant présenter un projet plus pertinent que la gestion d'un journal de lycée. Il opte pour un magazine littéraire qui regroupera les textes de ses petits camarades. Sauf qu'avec son manque total de popularité, cumulé au désintérêt des jeunes pour l'écriture, le projet prend l'eau à peine né dans son esprit. Il n'a donc plus d'autres choix que de faire chanter les mascottes de l'établissement. Même s'il se questionne sur ses résolutions (comme de savoir s'il a le droit de faire ce genre de choses quand bien même ses victimes l'ont toujours détesté et jamais épargné), il garde le cap, envers et contre tout. C'est là que le bât blesse. Il faisait chanter bon nombre de personnes, dont un professeur, ces derniers avaient à mes yeux plusieurs possibilités de le faire céder le premier. Et tant de scandales précisément sur les gens dont il avait besoin ne relèvent plus du hasard ou de la coïncidence.

Le scénario est superficiel, cliché, téléphoné, mais deux éléments m'ont tout de même permis de passer un bon moment avec cette lecture :

— l'humour, à prendre au troisième degré, sarcastique et cynique comme je l'aime. Carson est désabusé et amer alors qu'il n'a même pas encore atteint l'âge adulte, mais on sent que oui, il en a dans le crâne. C'est un garçon qui se cherche encore et qui sent que pour se trouver, il devra quitter sa ville natale et s'éloigner de sa mère toxique... et il ne mâche pas ses mots pour le faire savoir !

— Sa relation avec sa grand-mère, réellement attendrissante. Il est le seul à continuer de lui rendre visite malgré une maladie qui bien souvent l'empêche de reconnaître son petit-fils. Il lui est profondément attaché et va lui raconter sa vie tous les jours pour profiter du temps qu'il leur reste.

J'avoue avoir pouffé à plusieurs reprises face aux réparties de Carson et été tout aussi touchée par sa fidélité envers les gens qu'il aime. Son côté ‘rentre-dedans' est d'ailleurs sûrement une façade pour protéger cette sensibilité. La fin est terriblement ironique : attention à vous si vous êtes allergique à l'humour noir !

Un héros aussi attachant qu'agaçant, un scénario léger - dans sa construction et pour son côté humoristique, mais un humour assez particulier à l'image d'un apprenti Dr House. La trame n'est pas assez complexe, parfois même caricaturale, mais lisez ce roman en gardant l'aspect divertissant et troisième degré bien en tête, et vous devriez passer un bon moment !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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C'est avec une certaine curiosité que je découvre Chris Colfer, qui est un acteur américain, très connu pour son rôle dans Glee (que je n'ai jamais regardé... honte à moi !). Outre le fait que Struck soit un livre, il est à la base un film, à l'intérieur duquel jour naturellement notre jeune auteur, Chris Colfer. le film sort d'ailleurs en salle aujourd'hui même, le 19 juin 2013. C'est un bon jour pour poster ma chronique, qui se faufile dans l'actualité.

Dans ce livre, notre héros principal, qui tient également le rôle de narrateur, se confie à son journal intime, de tel sorte que l'on voit chaque jours (ou presque) de l'année défiler. Ce jeune protagoniste, du nom de Carson, vit dans une petite ville, Clover, qu'il veut quitter au plus vite. Pour se faire, il va essayer par tous les moyens de se faire accepter dans l'université où il souhaite aller depuis très longtemps : l'université de Northwestern. Car, en plus de vouloir quitter sa ville natale, Carson veut devenir journaliste, un métier auquel il va s'entraîner dur dans son lycée ; entre club de lecture, magazine littéraire et atelier d'écriture (club dont il est le gérant, bien sûr), tous les efforts sont bons pour arriver à son but.

Comme dit précédemment, Struck prend la forme d'un journal intime écrit chronologiquement suivant les jours et les événements qui arrivent dans la vie du héros.

Un héros bien atypique, avec un caractère original. Prêt à tout pour arriver à ses fins, et notamment à son objectif, il n'hésite pas à enfoncer ses adversaires et à combattre tous les obstacles qui surgissent devant son chemin. La défaite n'est pas acceptable dans le cas de Carson. Il est sûr de lui, de son potentiel, et ne le cache pas. Il faut dire aussi que Carson est un garçon intelligent, plus intelligent que la moyenne des élèves décrits dans le roman.

Le personnage principal m'a ému à certains moments. Il m'a communiqué sa peine, et j'ai pu la partager à ses côtés. Même seul contre tous, ce brave Carson croit à ses chances en lui-même, et se bat pour obtenir ce qu'il souhaite plus que tout au monde.

La fin est quant à elle assez surprenante. La dernière page est inattendue, et démontre bien le titre Struck, qui signifie "frappé" en français. Ce dénouement ne peut que surprendre : personne ne peut le deviner en avance.

L'histoire en elle-même est sympathique à découvrir, elle fait passer un bon moment, sans pression et sans problème. Malheureusement, il n'y a pas vraiment de sens profond dans ce récit. C'est un livre agréable, facile d'accès à tous, mais que je vais malheureusement oublier rapidement. Peu importe : l'intérêt et le ressenti pendant la lecture est ce qui compte le plus !



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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
People are constantly put on pedestals in our society, sometimes for the wrong reasons, but mostly because they’re doing something or capable of doing something that no one else can. But do we give people that status just so we can watch them fall? Sometimes I think the worst thing you can do to someone is idolize them or make them out to be anything else but human; then you’re only giving them room to disappoint you.
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Se moquer du rêve de quelqu'un était une des choses les plus cruelles qu'on puisse jamais lui faire.
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'I thought I was just really calm and mature for my age,' I said.
‘Nope, you were drugged,’ Mom said nonchalantly.
‘When your father and I began our divorce you started asking so many questions we found it easier to roofie you than to answer you.’
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Ce qui m'irrite le plus, c'est que nous lâchions les gamins dans le monde sans qu'on leur ait enseigné à tenir leurs comptes, demander un prêt, ou même répondre à une offre d'emploi. Est-ce que résoudre une formule au carré signifie qu'ils sont prêts à affronter le monde ?
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It’s hard enough to see her every day and not have her recognize me, but to be considered a stranger by the person you love the most in the world is a different serving size of heartache.
I had been on cloud nine all day until that point. But the higher your cloud, the farther your rain falls.
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