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Critique de 866045M


Aden, un livre qui n'est pas à la portée de tous les écrivains… ni de tous les lecteurs.
Ecrit 14 ans avant le début de sa fameuse trilogie (Dans la main du diable, L'enfant des Ténèbres, Pense à demain), on trouve dans ce roman la pâte stylistique d'Anne-Marie Garat.
Aden confirme le talent d'écriture d'Anne-Marie Garat, qui donne l'impression d'avoir de grandes facilités. Songeons qu'elle a écrit les 1288 pages de "Dans la Main du diable" en neuf ou dix mois.
Dans Aden, je me suis demandé si elle n'abusait pas de ce talent pour nous livrer certaines pages d'un ésotérisme abstrait qui pourraient lasser certains lecteurs (voir parmi d'autres passages de la même veine les pages 152-153 à titre d'exemple).
Aden, un livre où il ne se passe presque rien, la narration est faite des souvenirs ou de leur absence d'un personnage taciturne qui se cherche dans une sorte de voyage intérieur.
Les amateurs de grandes fresques, ou d'émotions, ou de livres d'action, ou de suspense rondement mené, resteront sur leur faim avec Aden.
A noter une peinture réaliste de la banlieue parisienne, successions de constructions bâties selon une accumulation sans queue ni tête, et pour finir l'écriture magistrale du dernier voyage à pied d'Aden entre Paris et Villeneuve Saint Georges.
J'en salue la performance, même s'il importe peu de savoir dans ce témoignage que le lecteur ait aimé ce livre ou été à la lisière de s'y ennuyer ferme.
Voilà un livre exigeant, les futurs candidats à sa lecture, seront ainsi avertis.
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