“Chacun aime se renseigner sur ce qui fait souffrir.”
Sola, no. Que tengo la cabeza llena de cosas y de hombres y de luchas.
Novia.
¡Ay qué sinrazón! No quiero
contigo cama ni cena
y no hay minuto del día
que estar contigo no quiera,
porque me arrastras y voy,
y me dices que me vuelva
y te sigo por el aire
como una brizna de hierba.
He dejado a un hombre duro
y a toda su descendencia
en la miad de la boda
y con la corona puesta.
Para ti será el castigo
y no quiero que lo sea
¡Déjame sola! ¡Huye tú!
No hay nadie que te defienda.
LA FEMME DE LÉONARD. Pourquoi me regardes-tu comme ça ? Tu as une épine dans chaque œil.
LÉONARD. Allons !
LA FEMME DE LÉONARD. Je ne sais pas ce qui se passe. Mais - je pense et je ne veux pas penser. Je sais une chose. Tu m'as déjà jetée. Dire que j'ai un fils. Et un autre qui vient. Pourtant, il faut continuer. Ma mère a connu le même sort. Moi, je ne bouge pas d'ici.
Deuxième acte, premier tableau
LA MÈRE : Tu sais ce que c'est le mariage, petite ?
LA FIANCÉE : Je le sais.
LA MÈRE : C'est un homme, des enfants, et un mur épais de deux mètres entre toi et tout le reste.
(p. 169) Le LP
MEMENTO
Quand je mourrai
Enterrez- moi avec ma guitare
Sous le sable .
Quand je mourrai
Entre les oranges
Et la menthe.
Quand je mourrai
Enterrez-moi, si vous voulez,
Quand je mourrai !
LA MERE. - J'ai dans la poitrine, toujours prêt à sortir, un cri que je maîtrise et cache sous ma mante. Car une fois qu'on a emmené les morts, les vivants doivent se taire.
Quand les choses arrivent à nos centres, personne ne peut les arracher.
La mère : Tu sais ce que c'est que le mariage ? C'est un homme, des enfants et un mur épais de deux mètres entre toi et tout le reste.
Voilà pourquoi c'est si terrible de voir notre sang répandu à terre. Une fontaine qui coule juste une minute et qui, à nous, nous a coûté des années.