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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Souvent je ne me fis pas à la couverture d'un roman car les 3/4 ne sont pas à mon goût. Mais avec celle-là j'aurai dû me douter que je n'allais pas me retrouver. Pourquoi la police du titre est bicolore et aussi grosse ? Et pourquoi plein d'autres choses, il y a tellement à dire.
Le ton est trop léger et en contradicction à ce à quoi je m'attendais en lisant la quatrième de couverture. Et on fait la difficile gymnastique du grand écart entre humour grinçant et drame pas trop poussé.
Il y a aussi un gros défaut d'équilibre à mon sens, c'est le genre de livre auquel arrive tellement de péripéties au personnage principal qu'on s'en détache complètement. Et bien deux cent pages en moins n'aurait pas été de refus.

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Dans ce livre, on suit l'histoire d'Elizabeth Zott, chimiste dans les années 50, qui se retrouve presque par hasard à animer une émission de cuisine, sous un angle un peu scientifique. Émission qui va vite devenir populaire, notamment auprès des femmes.

Mais quelle déception ce fut pour moi !

Pendant tout le récit, l'autrice ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes (elle les défonce même parfois). J'ai eu l'impression de lire "Le féminisme pour les nul.les". Aucune finesse dans le récit ou les personnages, aucune nuance. Garmus enchaine les clichés, stéréotypes et caricatures, tout en calquant sa grille culturelle actuelle sur celle des années 50.
Arrivée à la moitié du livre, je n'en pouvais plus d'Elizabeth Zott, personnage sans profondeur, ennuyeux et caricatural à souhait, qui nous fait la leçon à longueur de pages, à deux doigts souvent du "le feu ça brûle et l'eau ça mouille" (pas pour le côté scientifique, franchement barbant d'ailleurs, mais pour le côté "je suis une femme opprimée dans un monde d'hommes, les années 50 ça craint vraiment du boudin"). J'en étais même arrivée à un point où je pouvais, littéralement, raconter le contenu des paragraphes/pages suivantes avant même de les lire.
Je n'adhère pas non plus à la facilité d'écriture qui veut qu'on fasse d'un personnage quelqu'un de tellement terre à terre et 1er degré que tout le reste (émotions, ironie, sarcasme, etc.) leur passe au-dessus. C'est censé les rendre attachants, moi ça m'agace parce que je n'y vois que l'effort d'un auteur ou d'une autrice pour essayer de s'attacher son lectorat.

Et puis bon... On est clairement sur un feel good, et il se trouve que je ne suis pas du tout cliente de ce genre. Trop de facilités dans l'histoire, trop de mièvrerie. Tout est bien qui finit bien hihi. le récit et les personnages qu'on veut à tout prix faire paraître originaux (le chien, non mais le chien... pardon mais ça c'était vraiment trop pour le coup), pour que le lecteur ou la lectrice s'extasie sur ce qui, finalement, n'a aucune profondeur, très peu pour moi.

Si au début, j'étais curieuse de voir où l'autrice allait m'emmener, et que j'ai apprécié l'idée de départ, j'ai accéléré ma lecture quand j'ai compris que la direction prise ne me convenait pas et que l'écriture ne tenait pas du tout les promesses de l'idée de départ.
Dommage.
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