Un sentiment mitigé pour cette lecture sur le rôle de la femme dans la société.
Pourtant l'histoire est bien ficelée. Elle dépeint parfaitement les préjugés rétrogrades de la société des années 1950. Une société patriarcale fondée sur l'idée que la femme est moins apte, moins intelligente. Une femme au foyer, sexy et bonne mère, est la femme que tous les hommes rêveraient de retrouver à la fin de la journée.
Elizabeth est une brillante chercheuse en chimie dans un institut de recherches en Californie. Elle subit la misogynie, la discrimination financière et le harcèlement sexuel. Elle est aussi une mère célibataire et affirme haut et fort qu'elle est athée.
Cette femme en avance sur son temps, ne se laisse pas faire et se bat contre un monde dominé par les hommes. Mais dans ce combat, j'ai trouvé qu'il y avait un jusqu'au boutisme incompréhensible et injustifié, qui diminue de la crédibilité de son combat pourtant louable.
Je citerai comme exemple, le motif de son refus d'épouser Calvin, un chercheur brillant, aimant, gentil, en avance sur son temps. La meilleure chose qui lui soit arrivée.
Ce roman est présenté comme drôle. Je n'ai pas trop ri avec les ingrédients que
Bonnie Garmus a choisi: misogynie, suicide, viol, mensonges, vol de la propriété intellectuelle...
Que dire de la chimie trop présente et utilisée à toutes les sauces !