Momo - Intégrale

Momo attend le retour de son père chez sa grand-mère. La fillette au caractère bien trempé exprime avec force ses désaccords : avec le poissonnier, avec le vagabond, avec les gamins ou les ados du village. Quand elle est contrariée, ce qui est souvent le cas, elle dessine, notamment des avis de recherche.
La seule qui a l'heur de lui plaire outre sa mamie, est Françoise, une jeune fille, qui comme elle, est chez ses grands-parents pour les vacances.
Quelle sympathique histoire !
L'ennui des vacances, leurs rencontres, les petits et gros chagrins, les 1ers émois amoureux….
Le personnage de Momo est très attachant. Elle est bougonne et en même temps si ingénue. du haut de ses 5 ans, elle prend tout au 1er degré et exprime ses sentiments sans filtre.
L'influence japonaise des auteurs est palpable. Dit comme ça, on pourrait penser que je suis connaisseuse du genre, ce qui n'est pas le cas. C'est la postface de Jonathan Garnier qui m'y a fait penser. En effet, il explique que l'idée de raconter l'histoire de Momo lui est venue d'une série de photos d'une petite Japonaise dans un « décor champêtre » … Cela donne un dessin sans fioritures inutiles, une Momo au visage tout rond, aux grands yeux curieux plantés dans les vôtres, avec son short, ses bottes en caoutchouc et sa banane en bandoulière, le tout dans un village normand des années 80.
J'y ai retrouvé un petit peu d'une nostalgie de mes propres vacances chez ma grand-mère, en Provence pour moi…
Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Casterman pour ce joli moment de lecture.

Ok Momo t'as gagné.

Tu m'as mis la chiale sur la tronche et j'ai le même sourire que celui des Choco BN avant qu'on leur bouffe la moitié de leur goule.

Tu ressembles un peu à Ponyo c'est vrai, mais Ponyo c'est ailleurs que dans un village normand si tu veux tout savoir et c'est pas la même histoire non plus, mais t'as des airs.

Tu m'as fait rigoler tellement t'es une crapule qui a la répartie dont on veut jamais se débarrasser en devenant grand. le coup des dessins pour acheter le poisson pour pas que tu sois une voleuse, je te jure j'ai rigolé on a du m'entendre au moins jusqu'à chez la boulangère du centre.

Je trouve aussi que ça aborde des thèmes difficiles mais racontés avec douceur, celle là de douceur que j'avais besoin quand je t'ai choisi sur l'étagère où tu étais placée.

Et franchement, je te jure que la prochaine fois qu'on me dira « j'ai besoin de quelque chose qui apporte du chaud dans le fond de mon bidon » je dirais que c'est ça qu'il faut lire parce que c'est exactement l'effet que tu fais.

Mon vieux comment c'est magique d'avoir lu ça, c'est un vrai coup de coeur comme comme ceux dont on se souvient pendant longtemps !

Salut !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

J'ai lu la version 2022 en un seul volume des tomes 1 et 2 parus en 2017. Je vous dis tout de suite que je n'ai pas été touchée par ce roman graphique pourtant vanté par la libraire.
Pourquoi? Parce qu'il contient de nombreuses vignettes sans texte que j'ai trouvées parfois difficiles à interpréter ou à lire, ou qui, pour moi, n'apportent pas grand chose, voire je les ai trouvées confuses.
Fréquemment par exemple, un personnage est montré sur une page en une dizaine de vignettes: sur l'une son bras, sur une autre son dos, sur une autre encore son visage, puis ses pieds, etc... A mon sens, cela dilue le propos. Je pars du principe qu'une illustration, en règle générale, doit apporter quelque chose de plus que le texte.
"Découper" ainsi les vignettes m'a empêchée d'éprouver de l'émotion, parce que j'avais l'esprit trop occupé à essayer de comprendre l'intérêt de ce parti-pris. le sujet, pourtant, se prêtait à l'émotion puisqu'il s'agit d'une petite fille, Momo, qui vit avec sa grand-mère (tome 1) parce que son père, toujours en mer pour son travail, est très souvent absent, et que la mère l'est également sans que l'on sache pourquoi. La petite en pâtit. Je ne vous révèle pas ce qui va faire basculer ensuite les choses.
Momo a aussi des difficultés à nouer des relations d'amitié avec les adultes comme avec les enfants, de son âge ou plus âgés. On sent une rage en elle.
Je reconnais que je ne suis pas "bon public" en matière de BD ou romans graphiques, alors je mets la barre assez haut. Cela ne m'a quand même pas empêchée d'apprécier certains ouvrages, mais pas celui-ci.

Parce que son père est parti plusieurs semaines en mer sur un bateau de pêche, Momo doit passer l'été chez sa grand-mère. La petite fille, souvent laissée livrée à elle-même, multiplie les rencontres et les longues balades dans la campagne. Jusqu'au jour où un drame va venir bouleverser ses paisibles vacances…
Il y a vraiment deux salles/deux ambiances dans cette intégrale. La première partie célèbre l'innocence de l'enfance et la simplicité d'une existence au grand air. Elle est joyeuse et pleine de vie. La seconde est beaucoup plus triste, pesante, silencieuse et souvent contemplative. Mais au final, l'apparent contraste entre les deux albums réunis dans cet unique volume offre une vision cohérente de l'ensemble du récit.
Graphiquement, Rony Hotin allie simplicité et lisibilité, rappelant parfois les débuts de Miyazaki, notamment sur l'animé Conan, le fils du futur.
Une BD douce-amère, oscillant entre joie, mélancolie et tendresse. Les thématiques de l'enfance, du deuil, de l'amitié et de l'amour sont abordées avec pudeur et sensibilité. Clairement, une BD qui fait du bien malgré la douleur de la perte d'un être cher.



Lien : https://litterature-a-blog.b..

Merci à la masse critique Babelio et aux édition casterman pour l'envoi de cette bd.
Nous suivons Momo, son père est parti en mer et elle va passer 3 semaines chez sa grand-mère dans un petit village en bord de mer.
L'histoire parle de rencontre, de solidarité, de deuil et de vie. Tous les personnages sont attachants, drôles et attentionnés. J'ai adoré les différentes références aux années 90 (mon enfance !).
Cette lecture est un énorme coup de coeur, j'ai beaucoup aimé les dessins, et cette bd a particulièrement vibré en moi, car c'est une histoire similaire à la mienne. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, mais j'ai aussi beaucoup ri ! Ça m'a touché et la fin de cette lecture me laisse un sentiment de sérénité.
Même si je ne la relirais pas tous les ans (mon budget mouchoir ne survivrait pas !) c'est assurément une de mes bd préférées !