Dans le courant des années 70, alors qu'il était décrit par la critique comme un écrivain fini, asséché,
Romain Gary publie quatre romans : «
Gros-Câlin », «
La Vie devant soi »,
Pseudo et «
L'Angoisse du roi Salomon ».
Les média ont besoin de concret : le rôle d'Emile Ajar sera endossé par Paul Pavlovitch, un parent éloigné de l'auteur ; en fait, son petit cousin.
«
Vie et mort d'Emile Ajar » est le récit de cette supercherie qui permit à
Romain Gary d'obtenir le Goncourt pour la deuxième fois en 1975 avec «
La vie devant soi ».
Rédigé en mars 1979, et transmis à son éditeur le 30 novembre 1980, «
Vie et mort d'Emile Ajar » ne sera publié qu'après sa mort par suicide le deux décembre de la même année…
Un récit qui se termine par ces mots : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci. »… Salut, l'artiste !
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