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3,66

sur 153 notes
Le livre nous plonge dans l'ambiance des nuits parisiennes, entre fêtes, alcools, drogues,... Au milieu de tous çà, des jeunes femmes sont retrouvés assassinées.

Malgré un métier pas franchement honnête, Fitz, le héros du roman n'en reste pas moins sympathique et la galerie de seconds rôles qui l'accompagne est savoureuse, avec des personnages un peu plus complexes qu'il n'y parait. Fitz n'est pas du tout un pro de l'enquête. Il tatonne, est maladroit, manque de discrétion, mais ses relations l'aide à avancer.

Si l'histoire n'est pas de la plus grande originalité, l'ambiance festive, les pointes d'humour et les personnages attachants font de ce livre un très bon polar à découvrir.
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Je vais commencer cette critique par avouer un péché....
J'ai acheté ce livre, uniquement parce que cet auteur a de sublimes yeux bleus et que je l'avais rencontré lors du dernier salon du livre où je suis allée...et oui...je sais...c'est MAL lol

Revenons en à ce livre : Fitz ou l'art de l'indolence !
La première chose que je relèverai, c'est la surprise du contenu. Je m'attendais à un polar, ou du moins à un bon policier, et en lisant le résumé au dos du livre, j'étais confortée dans cette idée. Et bien NON, du moins..pas vraiment (ne soyons pas si tranché sinon j'irai en enfer), il s'agit plus en faite de la vie de FITZ, alors certes cette fois il participe à la résolution du crime (ou plutot des crimes à vrai dire) mais cela n'occupe qu'une dizaine de pages au final. On passe bien plus de temps à psychanaliser Fitz, à découper sa vie en petite tranchette et à l'analyser.

La seconde chose que je relèverai c'est l'IRONIE de l'auteur, et sans doute une certaine dose d'autodérision, parce que...mhummm y'aurait 'il une part d'autobiographie là dedans? lol
Fitz est affolant de réalisme, de second degré, et d'humour et Olivier Gay dans ce registre est totalement crédible.

Au final j'ai adoré ce bouquin, non pas pour son côté polar, ou son côté suspens haletant, mais bien pour cette écriture fluide, les dialogues réalistes et l'histoire bien achalandée.

Un petit coup de coeur, et cette fois, rien à voir avec les yeux bleux de l'auteur :)
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J'ai tenu 100 pages. Aucun intérêt ni pour l'intrigue ni pour les personnages (ils sonnent faux) et encore moins pour les descriptions gores des crimes. Et quelques agacements.
Sur le style: au détour d'une phrase quand on lit "au temps" alors que ce devrait être "autant" on se dit: si c'est voulu, c'est lourd sinon l'éditeur a mal fait son boulot.
Sur l'intrigue: vous y croyez vous un dealer qui se fait inviter non seulement à participer à une enquête criminelle mais aussi à venir vomir sur une scène de crime par son ex copine flic?
Quant à l'humour décalé, il m'a complètement échappé.
Seule satisfaction: avoir emprunté ce livre à la bibliothèque et ne pas avoir ainsi perdu l'argent de son achat.

Babelio devrait ajouter l'option "Abandonné" dans les statuts des livres "lus"
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Mon avis : Encore une belle découverte livresque croisée sur le net avec cet auteur de polars et policiers français. Je ne connaissais pas du tout, j'ai donc été agréablement surprise et j'ai passé un bon moment avec son premier livre et son héros assez surprenant.

John-Fitzgerald surnommé Fitz pour les intimes est le roi des nuits parisiennes, bon chic, bon genre et belle gueule, il drague et boit effrontément et est très connu dans le milieu de la nuit.

Pourtant c'est un gros fainéant, branleur et qui pour pouvoir se payer ses folles nuits et son appartement non loin des champs Elysées vend de la drogue.

Un jour il reçoit un coup de fil de son ex Jessica, flic. Depuis plusieurs mois, des filles qui vivent dans le monde de la nuit disparaissent. On les retrouve mortes, tailladées, mutilées. Jess a besoin d'aide et pour appuyer sa demande,elle lui montre une photo de lui dealant. Soit il l'aide, soit elle le coffre.

On ne peut pas dire que c'est une grande enquête, rythmée avec de l'action et du suspense, loin de là, d'ailleurs elle ne tient pas une grande place dans le livre. C'est plutôt assez décevant de ce côté.

Par contre suivre Fitz est pittoresque; adepte des anti-héros, des looseurs vous allez vous régaler. Il est aussi attachant qu'insupportable, c'est le pied nickelé des enquêteurs ou l'éléphant dans un magasin de porcelaine. Halte là, Fitz arrive avec ses gros sabots.

Un polar très sympa avec de l'humour, du cynisme mais j'ai trouvé la fin un peu "to much" même si les dernières pages sont surprenantes.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Pas mal du tout ce polar. Alors, certes, l'intrigue est assez linéaire, sans vraiment de rebondissements ni de surprise, même si elle n'est pas totalement dénuée d'intérêt, le livre a plus d'un atout en son sein.

D'abord, il se déroule dans le monde des clubbeurs, des jet-setteurs, bien décrit -enfin, ça, c'est ce que je pense, puisque, personnellement, je n'y connais rien. Et ensuite, Olivier Gay fait montre d'un réel talent d'écriture : humour, détachement, personnages à la fois sympathiques et antipathiques. Fitz est un glandeur, un mec qui n'a aucune ambition et qui ne veut pas travailler. C'est un parasite. Totalement inadapté à la "vraie" vie et a fortiori à celle des flics, il découvre ses limites au fur et à mesure de son aventure.Dans le même temps, il n'est pas dupe du monde dans lequel il évolue ; il sait que les relations qu'il entretient ne tiennent qu'à la coke qu'il vend, à petit prix et régulièrement. Qu'il stoppe son commerce et ses amis lui tournent le dos.
D'aucun pourront dire que ce roman policier n'est point réaliste. Sans doute : un clubbeur-enquêteur, ça ne fait pas sérieux. Mais il est plaisant et récréatif, original par le personnage principal et le monde dans lequel il évolue. Bon, certes, il y a un énième tueur en série, modèle à la mode des polars actuels, mais bon, il est pardonné à l'auteur.

Très sympa ce polar donc, très loin des standards habituels qui décrivent par le menu les supplices des victimes. Ici, malgré le calvaire qu'elles subissent -certes dit-, le sang ne coule pas, l'horreur n'est pas à toutes les pages. Merci Olivier Gay de nous épargner des descriptions insoutenables et de préserver vos lecteurs. Idéal pour ces vacances ou pour d'autres, ou pour des occasions différentes. Enfin, idéal, tout court !
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Comme cette lecture m'a agacée !!!
L'histoire est basique et pas crédible une seconde:
Un dealer (mais un gentil dealer...genre un dealer honnête, qui ne touche pas à la marchandise et fait ça uniquement pour avoir de quoi vivre correctement et ne revend qu'à la jet-set) est contacté par son ex ( la belle Jessica aux longs cheveux - "une cascade qui ondulait sur ses épaules"), fliquette chargée d'une enquête sur un serial killer. Elle a besoin de son aide, de ses contacts dans le milieu de la nuit, pour glaner de précieux renseignements et retrouver le malade qui dépèce de superbes créatures.
Le dealer en question est beau gosse, pour ne pas dire un vrai tombeur, irrésistible, au "sourire canaille", doublé d'une bête au pieu (une part de modeste autobiographie ???).

Ensuite, il se passe exactement ce qui doit se passer : il pose des questions, s'attire des ennuis, couche avec deux-trois nanas, enquête sur facebook, trouve une piste, se met la tête à l'envers à la vodka...
Bla bla bla bla bla...

Comme tous les amateurs de polars (enfin je pense), je bondis au plafond chaque fois que je tombe sur une phrase du type "dans les romans/ les films ça se passe comme ça, mais là, on était dans la réalité". Une fois, c'est agaçant mais trois fois dans le roman ! Aaaarrrg !

L'enquête sur facebook: Aaaarrrg !

La pseudo critique des soirées branchouilles de la capitales : Aaaarrrg !

Oui je l'ai lu en entier, mais uniquement parce que je suis (un peu) têtue et curieuse. Je voulais savoir si j'avais vu juste pour l'identité du meurtrier.

Bah...sans surprise, oui.
Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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J'ai vraiment adorée ce bouquin, une petite pépite à mes yeux, mais cela semble être à double tranchant vu les critiques sur ce bouquin. J'ai vraiment appréciée le personnage de Fitz anti-héros par excellence, l'auto-dérision et l'humour de bouquin de jolis petites perles tout au long du livre. La fin ou l'enquête au final m'important moins dans ce bouquin tant le personnage m'a plut. Je n'ai qu'une hâte lire les mannequins ne sont pas des filles modèles et je fais quoi du corps? Pourtant je ne suis en général pas du tout fan des personnages récurrents des polars comme quoi.
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Après avoir découvert le noir est ma couleur, je souhaitais découvrir les autres romans d'Olivier Gay. Un challenge m'a permis de le faire avec ce roman policier.

Ce qui m'a plus dans ce roman, c'est que le style est simple, mais accrocheur. Et c'est ce que j'aime dans le plume d'Olivier Gay. Avec simplicité, et quelques touches d'humour, il nous écrit un roman policier qui retient notre attention. Par son intrigue et ses personnages.

Un roman qui se lit bien, un personnage attachant malgré lui, les ficelles sont faciles, mais le style de l'auteur agréable.

La chronique complète sur le blog
Lien : http://salhuna.canalblog.com..
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Bon polar dans ce milieu glauque des nuits parisiennes. Avec une fin surprenante et pleine de suspense ! Et puis, on y trouve tout de même beaucoup d'humour au coeur même de l'horreur et de la destruction. Je peux enfin respirer normalement en refermant ce livre efficace !
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J'ai passé un excellent moment en compagnie de l'anti-héros Fitz. On se laisse porter par la plume ironique d'Olivier GAY, qui arrive à marier un style très riche avec des dialogues réalistes et efficaces.

Fitz est un dragueur loser et cynique, bien introduit dans les soirées de la capitale grâce à sa vente de drogue à la petite semaine. Alors d'accord, au début, on trouve peu crédible que l'une de ses ex (comme par hasard devenue commissaire de police) fasse appel à lui en tant qu'indic. Mais, cet écueil passé, le roman déploie une mécanique bien huilée, jusqu'à sa conclusion surprenante.

Au-delà du scénario, cependant, le vrai plaisir vient de ces trois cent pages passées avec Fitz et ses amis, drôles, sensibles, bourrés d'auto-dérision, qui nous donnent envie de rejoindre leur table et de prendre un cocktail avec eux. Je pense, j'espère que l'auteur va concocter d'autres histoires avec la même galerie de personnages. Quand j'ai refermé le livre, j'ai ressenti une vraie tristesse de les abandonner déjà. C'est pour moi la marque des grands.

Pourquoi quatre étoiles et non cinq ? Parce que cela reste un premier roman, avec quelques maladresses et facilités. Mais quel plaisir !
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