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3,77

sur 338 notes
Ce roman est le quatrième tome où apparaît Thomas Linley mais l'histoire racontée se situe avant la première enquête menée conjointement par Linley/Havers. Dans cette intrigue, on ne voit Havers que fugitivement et Linley est fiancé à Deborah Cotter, une jeune photographe qui est revenue à Londres après trois ans passés aux USA. Pour annoncer son futur mariage, il s'est rendu dans son domaine familial en sa compagnie et celle de quelques amis dont Saint-James. Mais sur place, rien ne se passe comme prévu : un meurtre horrible a lieu, un journaliste est retrouvé assassiné et émasculé ! Et, à sa grande horreur, toutes les pistes semblent mener vers son propre frère, Peter que l'addiction à la cocaïne mène vers le pire.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Elizabeth George, je ne leur recommanderais pas ce livre car ce n'est pas le meilleur de la série. L'enquête est longue à démarrer, tortueuse et paresseuse. On a du mal à s'intéresser aux raisons pour lesquels ce journaliste est mort et qui a pu faire le coup. J'ai eu la nette impression qu'Elizabeth George avait écrit ce roman pour d'autres raisons, à savoir suivre les tourments amoureux de ses personnages principaux. En effet, elle passe plus de temps à nous raconter à quel point Deborah Cotter se sent partagée entre son amour pour Thomas et celui qu'elle éprouve pour Saint-James d'où de très nombreuses pages où chacun des protagonistes de ce trio involontaire s'interroge sur ses sentiments. D'où mon avis mitigé sur cette « Douce vengeance » qui s'avère plus un roman sur les tourments intérieurs qu'une enquête policière.
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Si Une douce vengeance n'est pas le premier livre d'Elizabeth George paru dans la série des enquêtes de l'inspecteur Thomas Linley (il a été publié en 1991 et trois autres romans le précèdent), en revanche, il peut être considéré comme le premier en terme de chronologie de l'histoire personnelle des principaux protagonistes. En ce sens, on conseillera aux lecteurs qui ne connaîtraient pas encore la série, d'en commencer la découverte par ce volume.

Située en grande partie en Cornouialle - mais avec également quelques chapitres à Londres - Une douce vengeance est une intrigue bien menée, où Elizabeth George nous promène de suspect potentiel en coupable possible, avant de révéler la solution de l'énigme et donner à son roman une fin complètement inattendue.

Comme dans les autres volumes de la série Linley/Havers, se mêlent dans ce livre une intrigue policière et une étude psychologique des personnages, notamment ceux qui deviendront récurrents dans la série, en particulier Simon Saint James et Déborah, dont les portraits physiques et psychologiques sont bien campés.

Ce qui fait le charme de ce roman, c'est le juste équilibre entre énigme policière et peinture psychologique des protagonistes. Cette dernière ayant - malheureusement à mon goût - tendance à prendre le pas sur la première dans les derniers romans écrits par Elizabeth George (depuis Mémoires infidèles, à mon avis, Juste une mauvaise action échappant cependant à ce travers).

Si les intrigues policières sont généralement de bonne facture - le lieu du crime, le meurtre de la falaise et Pour solde de tout compte étant, selon moi, les meilleurs - l'étude psychologique des personnages tend à devenir pesante dans les derniers romans, prenant de plus en plus le pas sur l'énigme criminelle, occupant un nombre de pages de plus en plus conséquent, alourdissant la lecture, en allant chercher souvent loin dans le passé des personnages les raisons et les motivations de leurs comportements.

Une douce vengeance n'a pas encore ce défaut et permet de faire connaissance avec Thomas Linley, ses amis Helen Clyde, Déborah et Simon Saint James, et bien sûr le sergent Barbara Havers (qui dans ce volume n'est pas encore la coéquipière de Linley mais celle d'un autre inspecteur de Scotland Yard).
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So, so, so british. Ce roman d'Elisabeth George, perdu dans une pile de polars à lire, est le premier que j'aborde. Porté par de bonnes critiques, je me suis laissé tenter et là, quelle n'a pas été ma déception. L'ennui est arrivé très vite. Des descriptions interminables sur la couleur d'un mur, le dessin d'un tapis où l'ameublement d'une pièce, une véritable revue de déco à l'anglaise, de nombreux personnages caricaturaux, un aristocrate inspecteur à Scotland Yard (ça existe dans la vraie vie un comte qui travaille ???) et après une centaine de pages, le crime arrive comme on remet un peu de sel dans un plat trop fade.
Elisabeth George a ses fans mais ce sera sans moi.
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Ce roman date de 1991 et a été traduit en français en 1993. Une autre époque. Non, ce n'est pas tant que l'intrigue est datée, c'est simplement qu'elle est aussi le reflet de son époque. D'ailleurs, concernant un des aspects de la vie de la victime, j'ai eu de la peine pour lui. Les choses auraient-elles été différentes aujourd'hui ? Je l'espère.
Roman policier ? Oui. Mais pas totalement. Linley est fiancé. Non, pas avec Helen, avec Deborah, qui est partagée entre ce qu'elle éprouve pour lui et ce qu'elle ressent pour Saint-James. Linley, lui, doit aussi faire face à sa famille, à la rancoeur qu'il éprouve pour sa mère, aux sentiments ambivalents pour son petit frère, toxicomane.
L'enquête est assez lente à démarrer, les fausses pistes bien présentes, mais plus que l'aspect policier, ce sont les états d'âmes des différents personnages, Linley en tête, qui semble dominer. Je ne dirai pas que je me suis ennuyée en lisant ce livre, ce serait un peu fort. Je dirai simplement qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Une nouvelle affaire pour notre duo d'enquêteurs et celle-ci ne fût pas si passionnante, c'était lent, très lent et ne propose rien de vraiment inédit. Lynley et Havers sont toujours aux antipodes l'un de l'autre mais c'est une bonne chose, ils se tirent vers le haut personnellement et dans l'enquête. En plein milieu des Cornouailles, une vengeance se dessine, qui mènera notre duo à enquêter avec les policiers locaux, la garden-party tourne au cauchemar quand un cadavre mutilé est découvert, tout vol en éclat et les fantômes du passé viennent s'ajouter à la fête.
Je n'ai pas aimé ce retour en arrière, ça m'a assez ennuyé même si Elizabeth George sait mettre du suspens dans son récit, on se concentre plus sur la vie personnelle de Havers et Lynley ainsi que des autres personnages principaux et je cherchais plus à lire un thriller. le livre est mal tombé mais je lui reconnais des points forts. Déjà l'écriture est bonne même si on met du temps à démarrer l'enquête, une fois lancée on ne s'arrête plus. Ensuite le rythme est bon, le début est lent mais passé les cent premières pages environ, ça devient intéressant. Pour finir, l'auteure prend le temps de développer ses personnages et les rend ainsi plus crédibles, plus vivants et indépendants, l'univers est bon aussi mais ne m'a pas marqué, les Cornouailles sont certes très jolies mais je lui préfère un cosy mystery plus rythmé et drôle que ce roman qui s'oublie vite.
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Le quatrième volume de la série est un préquel où l'on apprend l'origine du couple Deborah Cotter-Simon Saint James et où Barbara Havers fait une courte apparition. L'intrigue policière y est ainsi moindre que l'histoire sentimentale et familiale, manque de rythme et se noie pourtant dans les complications narratives. Une lecture qui laisse un goût de déception et d'ennui.
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Lisant les romans mettant en scène Thomas Linley dans le désordre, j'ai parfois l'impression que certains passages de sa vie sont toujours brumeux tandis que d'autres ont été percés par la lumière. Ce roman se déroule bien des années avant les autres : on y découvre des proches de Linley et de Saint-James dont je n'avais jamais entendu parler dans les tomes suivants. A tel point que je m'attendais à les voir mourir. Barbara à peine évoquée, le vrai héros du roman, c'est Deborah. La vraie intrigue, le triangle amoureux. le dénouement, non pas l'identité d'un coupable, mais la spontanéité d'une déclaration d'amour malgré soi.
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J'aime bien cet auteur, on est happé par l'histoire et les personnages.
Roman policier dans lequel les personnages enquêteurs sont développés, et ont une histoire qui se suit.
Dans ce tome, les enquêteurs sont encore plus au coeur de l'enquête qu'ils sont mêlés de près aux différents suspects.
Alors qui a tué le journaliste de la petite ville où ils sont venus passer le week-end? et qui du frère ou de la soeur de Saint-James ou de Linley est réellement mêlé au meurtre?
Entre affaires de coeur, affaires de famille, affaires de drogue, l'enquête avance jusqu'à son dénouement. Pas de surprise folle, mais un roman qui permet de se vider la tête.
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Excellent, comme tous ses autres romans...mais alors qu'il semblerait qu'il soit le quatrième roman dans la chronologie de la série Linley-Havers, il s'agit en fait du tout premier.
Pas le meilleur roman, mais à recommander tout de même.
Merci Elizabeth de nous plonger dans cette atmosphère so british.
J'adore et j'en redemande
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Une douce vengeance d'Elizabeth George, présentation
Tina se fait belle, dans son petit studio où elle peut être enfin elle.

Sidney Saint James est amoureuse de Justin Brooke, scientifique Mais il est accro.

En allant en soirée, ils rencontrent Peter Linley.

Avis Une douce vengeance d'Elizabeth George
Carrément perturbée dès le départ par ce roman d'Elizabeth George, dont je lis les enquêtes de Linley et Havers dans l'ordre de parution. Mais là, j'ai l'impression d'être au tout début lorsque la romancière raconte les relations entre Linley et Deborah, qui sont amoureux et les affres dans lesquels sont plongés Simon et le père de Deborah. En définitive, en réfléchissant bien, le roman précédent était consacré à Simon et Deborah et leur relation de couple, leur envie d'avoir un enfant qui n'aboutit pas. Et Elizabeth George avait donné des pistes en indiquant ce qui avait pu se passer à New York.

Deborah a passé 3 ans à New York. Thomas Linley l'a rejoint assez souvent. Ils ont commencé une relation amoureuse. A son retour à Londres, Deborah vit maintenant seule et doit se fiancer avec Linley. Afin de ne pas la perturber, Linley invite Simon, Helen et le père de Deborah ce week-end de fiançailles en Cornouailles. Mais un meurtre intervient. Les deux amis seront sur place dès le départ. Et ils commenceront à enquêter, à glaner des informations, et laisser la police faire son travail.

Thomas Linley est lord, comte. Il vient très peu chez lui, même s'il y connait tout le monde. D'un côté, son frère se drogue et de l'autre il hait sa mère. Est-ce que ce sera le roman de la réconciliation ? Est-ce que tous pourront se dire ce qu'ils ont sur le coeur ? Car, malgré tout, la famille est importante et elle doit être protégée. Ces trois personnages ont tous raté quelque chose sous le coup de la colère, à cause d'un départ. La situation s'est envenimée à un point de non retour. C'est le moment de mettre les rancoeurs de côté, de se parler à coeur ouvert, de se comprendre, de ne plus ressentir de culpabilité.

Le roman donne également une belle part à la relation entre Deborah et Simon qui ont pratiquement toujours vécu ensemble. Mais Deborah a toujours attendu autre chose de Simon. En partant, elle a voulu se punir, le punir. Mais elle n'a jamais reçu les signaux attendus. Différence d'âge, accident de Simon, ce sentiment pour lui qu'il n'est pas assez bien pour elle. de la colère bien présente pour la jeune fille qui veut retrouver leur complicité d'antan. Mais ce sera difficile, tiraillée qu'elle est entre deux hommes. Je comprends mieux, malgré leur amour, le défaut de communication entre eux, leurs peurs, qui apparaissent dans les autres romans. La relation entre Simon et sa soeur Sidney est également plus qu'évoquée. Comme Linley, Simon va tenter de vouloir protéger sa soeur.

Car il y a bien une histoire de meurtre. de plusieurs meurtres ? Ces enquêtes vont être dures à résoudre. Que cherchait ce journaliste ? Qu'allait-il découvrir et révéler ? Des éléments disparaissent. Des personnes meurent ou disparaissent. Linley et Saint-James doivent faire éclater la vérité, tout en protégeant car un meurtre ne doit pas rester impuni.

J'ai adoré le personnage de Lady Helen, que je comprends mieux également. Elle sait faire parler les gens, elle sait tenir son rang. Elle arrive à désamorcer les situations et foncer quand il le faut.

Ce sentiment de perturbation ne m'a jamais quitté en quittant ce roman, consacré à des histoires de famille.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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