Mais on ne peut apaiser un typhon avec de simples mots et de jolies résolutions : on n'arrête pas une bonne chiasse en se récitant la méthode Coué assis sur la cuvette des chiottes. La nature nous rappelle toujours à l'ordre.
Il rampa jusqu'à la baie vitrée qu'il avait oublié de refermer. Le chat en avait profité, il s'était barré. Il avait payé ses agapes d'un bref câlin, donnant-donnant, la vie était ainsi.
Il n'y a jamais rien de gratuit.
" Tomber sur le meurtre d'une femme adultère par un mari le jour même où il apprenait que Claire l'avait trompé. Il valait en rire que pleurer."
"Boire ou courir, il faut choisir!" faillit lui balancer Julie. Elle se retint mais se promit d'obliger son collègue à trancher rapidement.
Autant que je m'en souvienne, le plaisir masculin [...] c'est un petit spasme et puis s'en va. Alors que chez nous (la femme), c'est une vague, une tempête, parfois un raz-de-marée. La jouissance féminine a longtemps fait peur, aux hommes et aux femmes également. C'est pour ça qu'on l'a tant réprimée.
Dans le monde contemporain, la vie ne se résumait donc désormais qu'à des chiffres. Les ventes de Kleenex, la fréquence des rapports sexuels, les tarifs du gaz, le nombre de partenaires avant, après et pendant le mariage, les cotes de popularité, l'efficacité de la police. Y aurait-il un jour une échelle de Richter pour qualifier l'intensité d'une détresse ?
Tout ça, ce ne sont que des poils de cul dans la chevelure d'un hippie, des broutilles, des détails... (p.106)
Nous ne connaissons pas qu'un seul plaisir, ni même deux seulement comme on le pense trop souvent, mais des dizaines de variétés de plaisir. Certains comparent le corps d'une femme à un calendrier de l'Avent avec une multitude de fenêtres qui ne demandent qu'à s'ouvrir.
Il n'y avait rien de plus intrusif, aujourd'hui, et de plus instructif que la lecture des SMS. ... / ... Rédigés sans apprêts ni artifices, ces états d'âmes instantanés nous en apprenaient davantage sur une personne que le plus personnel des journaux intimes. ( p 194 )
Elle avait raison, tellement raison : on guérit mieux d'un chagrin d'amour que d'une blessure d'amour propre. ( p 127 )