- La chaleur de l'amitié se moque de la froideur de la nuit. Maxime majorquine.
- Mieux vaut un ennemi qui dit la vérité qu'un ami qui te saoule avec ses proverbes. Maxime marcassienne.
Il flottait dans l air ce parfum familier de laisser-aller, de douceur réconfortante qui contrastait avec le rythme effréné de la journée. c’est le 2me livre de Giacometti.
Ces mots dansaient et tournoyant dans sa tête depuis des années et des années. Depuis qu'il avait choisi cette carrière. En fait, le job d'enquêteurs ce n'était pas de protéger les braves citoyens, non. Son boulot consistait à trouver des réponses à des pourquoi et des comment. Pour finir par du parce que. Net et définitif.
Être un regard vigilant, une oreille aux aguets, c'était comme capter le pouls invisible de la ville, en décoder les signaux, en prévoir les poussées de fièvre, en prévenir les coups de sang. Mais, depuis la révolution, la température de Paris était imprévisible.
Simple et bien écrit. Le livre mêle enquête policière et ésotérisme au travers de la franc maçonnerie à laquelle appartient le commissaire Marcas. L'intrigue est bien menée mais comme souvent, le mobile est ténu et nécessite l'adhésion du lecteur. Il faut que je lise d'autres titres de cet auteur que je recommande.
– Oubliez vos francs-maçons à la sauce hexagonale, monsieur Desaguliers, nous sommes aux Etats-Unis. On raisonne en taille XXL. Que ce soit pour les hamburgers, les voitures ou les… sociétés secrètes.
- J'ai ma petite idée, dit Antoine, je vais appeler mon supérieur à Paris pour demander une recherche sur la société américaine qui possèdait le chantier du parking, je parierais mon livret A que Pentacle n'est pas très loin.
D'abord le camion qui me fonce dessus, ensuite ces types qui braquent le tailleur. A moins qu'ils ne veuillent le kidnapper pour la Fashion Week, on peut oublier les coïncidences.
Il faisait partie de ces gens sur lesquels les bibliothèques exerçaient une attraction magnétique, irrationnelle.
Il restait persuadé que tout livre portait en soi une promesse d'intelligence. Le seul fait de les contempler, de palper leur reliure, d'ouvrir quelques pages, c'était déjà imbiber son esprit d'une encre ruisselante de savoir.
Devant une bibliothèque, il était comme un glouton affamé face à une vitrine gorgée de délicieuses pâtisseries.
Certains s'étaient bonifiés et leur travail sur eux-mêmes en avait fait des hommes et des femmes remarquables, en dépit de leurs failles. D'autres pas.