Citations sur Mattéo, tome 2 : Deuxième époque, 1917-1918 (58)
– C’est curieux, on aime les gens pour ce qu’ils sont...
...mais surtout pour ce que l’on croit qu’ils sont...
...et c’est toujours la deuxième partie qui déçoit...
...et on ne peut s’en prendre qu’à soi...
Page 69, Futuropolis, 2010.
– La guerre vous manque ? J’en serais surprise... Et cette révolution, racontez-moi...
– Pas facile en quelques mots... Disons qu’elle s’habille avec moins d’élégance que vous.
Page 57, Futuropolis, 2010.
– Elle est bien bonne, celle-là... Alors t’es un commissaire bolchévique ?
– Et tu te déguises en bourgeois pour faire poiler les camarades... Mattéo, prends la photo, faut pas cacher ça aux Espagnols... La Révolution roule en carrosse et se fringue mieux que le tsar...
Page 33, Futuropolis, 2010.
C'est ça, fais le malin... Mais bordel de merde, quand on sulfate la vigne, on flingue des coccinelles.... C'est comme ça... Faut penser aux vendanges, pas aux coccinelles...
P26
" La révolution, ma mère, elle était pas contre mais avec une préférence à voir d'autres fils que le sien s'en occuper... Une vraie mère quoi ! "
La difficulté, quand on essaie de vivre au présent, c'est le présent.
Au moment de risquer sa peau, on se demande si c’est une bonne idée d’avoir des idées.
- Ces cochons de bolcheviks tiennent les barricades...et déguisés comme vous êtes, ils vous demanderont pas vos papiers, ils vont tirer à vue...et même soûls, ils tirent assez juste...
- Tu n'es pas bolchevik, alors?
- Ce sont des bandits! Nous sommes socialistes- révolutionnaires ! Et on soutient quand même Kerensky. Bonne chance à la révolution, camarades!
– Tu vas pas tourner bolchevik ?! On est anarchistes, on le reste.
– On le reste...
Page 13, Futuropolis, 2010.
Dis donc, t’as pas grossi depuis la dernière fois... Enfin, si la révolution nourrissait son homme, ça se saurait...
Page 5, Futuropolis, 2010.