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4,05

sur 2342 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une drôle d'histoire ! le lecteur qui s'y engage doit s'attendre à onduler au gré du vent, porté par l'état d'esprit variable des protagonistes, par le climat d'angoisse qui flotte , par le tourment qui mine les personnages tout au long du roman et qui minera sans aucun doute qui entrera dans cette histoire au risque de se retrouver happé par ce thriller psychologique.


Je dois avouer que j'ai bien eu envie de sauter dans le livre pour fustiger le commandant Menainville, pour ses abus de pouvoir, son machiavélisme made in Giebel, pour sermonner Laetitia qui ne semble pas savoir ce qu'elle veut. J'ai eu envie de hurler à l'injustice et secouer ce jeune lieutenant victime du harcèlement mais qui avait l'air d'en redemander, successivement battante, petite chose sans défense, à court d'arguments et incapable de se justifier auprès de ses proches. C'est bien compliqué l'amour finalement, et dans ce récit, il n'existe pas sans la haine qui l'accompagne.


Question : comment peut-on se retrouver amoureux au point de perdre ses repères, de se retrouver complètement à côté de ses pompes, d'y laisser sa dignité ? Comment peut-on haïr à ce point et être capable de tomber dans les bras de son harceleur tant détesté ? Comment peut-on perdre tous ce que l'on possède pour ensuite donner son âme au diable ? Cette situation est-elle possible ? Oui dans ce roman, et peut-être dans la réalité, mon expérience personnelle ne me permettant pas d'en juger.


Comme les héros de ce roman, cette lecture me laisse bien mitigée, ai-je aimé ? Ai-je détesté ? Oui j'ai aimé parce que j'ai eu envie de savoir comment cette histoire allait prendre fin (Même si je ne me faisait pas d'illusion face à un écrit de Karine Giebel), oui parce que j'ai pu suivre l'intéressante l'évolution psychologique des héros, oui parce que j'ai pu m'amuser à analyser les rapports entre tous les personnages...


...Et non, parce que cette histoire m'a semblé vraiment abracadabrante, parce que certaines scènes se répétaient, décrivant des comportements déjà étudiés antérieurement dans le roman, parce que ce récit nous conte l'histoire d'un énorme gâchis humain.


Ça ne m'empêchera certes pas de continuer à lire des romans de cette auteure que j'apprécie !


On peut donc aimer ce livre… ou pas... Selon son ressenti.

Challenge MULTI-DÉFIS
Challenge pavés
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Le thème : un roman noir sur la passion toxique dans le monde de la police entre un commissaire et sa nouvelle recrue. Une histoire qui, on se le doute, dès les premières pages, va mal se terminer.
Je ressors un peu mitigée de cette lecture que j'ai failli abandonner après une centaine de pages tant j'ai trouvé les situations répétitives et souvent invraisemblables. J'ai franchement eu du mal à croire en cette histoire et les personnages m'ont semblé un peu caricaturaux malgré la plume toujours aussi fluide de Karine Giebel. le personnage de Laëtitia surtout m'a paru peu crédible. J'ai nettement préféré son dernier livre dans le genre que j'avais trouvé mieux construit. Bref, un roman qui ne m'a pas convaincue.
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Il fallait bien que ça arrive un jour... Il s'agit du premier roman de Karine Giebel qui me déçoit.

Il y a certes l'addiction, la façon dont l'auteure dépeint la manipulation psychologique des deux principaux protagonistes, le style incisif et noir. La fin m'a plu aussi car on ne s'y attend pas.
Mais il y a surtout cette espèce de « je t'aime moi non plus » ; ces sentiments contradictoires où le lecteur se retrouve aussi paumé que les 2 gars de l'IGPN. Laëtitia est victime de harcèlement sexuel de la part de son patron mais elle s'éclate lorsqu'ils baisent et Richard lui manque par moment... Et puis une heure plus tard, elle a envie de le tuer. Lui est parfois très doux avec elle, parfois il la traite comme une chienne... J'avoue que je ne vois pas comment cela est possible. La passion peut être destructrice certes mais à ce point ?

Dans la réalité, Laëtitia aurait été mutée avant, aurait pu faire appel aux syndicats... le roman n'est pas réaliste. de plus, c'est long et la version des faits de Richard et de Laëtitia est identique jusqu'à l'avant dernière page... Malgré certains points positifs, je pense que je suis (un peu) passée à côté de cette intrigue.
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Je connaissais ce nom de Karine Giebel, qui arrive souvent dans le TOP des ventes de livres et qu'elle écrivait des romans policiers.
quand cette autrice apparait dans un challenge, je choisis un de ses livres qui a obtenu plus de 4 ****, pensant être un signe de réussite. Eh bien, non...

La 1ère raison est que ce n'est pas un roman policier mais un roman sur un amour passionnel qui amène à des drames.
La 2ème, le livre se lit très bien, on tourne les pages à vitesse grand V mais sans aucune surprise, sans passion alors que c'est le thème même du livre.

Très franchement, je n'ai jamais cru à cette histoire...

Echec cuisant pour cette 1ère lecture. Mais j'ai lu quelques avis qui me laisse dire qu'il faut redonner une 2eme chance à cette autrice.
A suivre...
Commenter  J’apprécie          2012
Quelle déception, habituée à un rythme plus soutenu dans les différents livres que j'ai déjà lu de cette auteure, j'ai trouvé celui-ci trop lent avec beaucoup de répétitions et peu d'action.

On tourne en rond sur de nombreuses pages et je n'ai pas ressenti d'angoisse ou de "stress".
Les personnages sont très agaçants et malheureusement le dénouement était un peu trop prévisible. L'histoire m'a semblé aussi très peu crédible.

J'ai souhaité le terminer mais je n'ai pas apprécié plus que ça ma lecture.
Bref je suis complètement passée à côté de ce roman.
Cependant je découvrirais d'autres titres avec plaisir.
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Huit-clos, 2 salles d'interrogatoires, d'un côté le respecté commandant Richard Menainville, de l'autre la jeune lieutenant Laetitia Graminsky. Ils sont interrogés sur les événements qui les a conduits ce jour de l'autre côté du banc des accusés. Tout à commencé le 22aout, Richard s'en souvient, car c'est à partir de ce jour précis que sa vie a basculée. Lui qui maîtrisait tout, il ne s'attendait pas à elle et encore moins à la folie qui s'est emparée de sa raison.

C'est toujours un plaisir de redécouvrir la plume de Giebel à travers une nouvelle histoire. Et celle ci est bien différente de ce qu'elle nous a raconté dans ses autres écrits. Ici, l'auteure met en scène la puissance des sentiments destructeurs, de cet amour à la frontière de l'obsession et de la haine. Les troubles qui en naîtront décupleront sa force, sa rage de vivre et cette obsession tombera peu à peu dans la folie. Mais tout ceci ...à la sauce Giebel bien entendu!

Je suis toutefois mitigée, la lecture fut prenante sans aucun doute, j'ai terminé les 250 dernières pages en 2 soirées malgré mon manque de temps libre ces temps-ci. Mais je suis ressortie assez perplexe face à la multitude de sentiments, décortiqués de manière très intelligentes certes, mais déroutants. Il doit certainement exister des personnes qui se livrent à ce type de folie sentimentale, je le concède, mais je suis trop terre à terre pour tout à fait l'assimiler, d'où un avis en demi-teinte au terme de ma lecture. Difficile de se plonger entièrement dans les méandres de ce type d'amour aussi bien raconté soit il si l'on trouve les personnages principaux assez pathétiques finalement et peu attachants.
Un bon roman toute de même tel que sait les écrire Giebel mais pas le meilleur.
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Et bien je viens de cloturer ce livre... et pour un giebel c'est toujours un page turner mais celui la m'a moins bluffée... dommage! c'est pourquoi il y aura que trois etoiles. Karine ne sort pas des sentiers battus malgré le suspence...
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Amour ? Passion ? Romance ? Difficile de trouver ne serait-ce qu'une once de romantisme, de sentiment amoureux dans ce terrible roman de Karine Giebel. Dès les premières pages, le style est percutant, le rythme implacable, et on se retrouve rapidement à ne plus pouvoir lâcher l'histoire destructrice de Laëtitia et de Richard. La construction en double interrogatoire, où les personnages reviennent chacun sur leur version des faits, est brillamment mise en place, auscultant au plus près la psychologie des protagonistes, leurs doutes, leurs sentiments contradictoires, leurs motivations, leur désespoir.
Oui, Ce que tu as fait de moi a tout du grand roman noir, tout du thriller psychologique virtuose susceptible de hanter nos nuits et transformer nos jours.
Alors pourquoi ce sentiment de malaise tout au long de cette lecture ? Pourquoi cette impression d'abord désagréable, puis dégoûtante, révoltante, purement repoussante, d'assister à un vrai cauchemar ? Sous prétexte de passion dévorante, de coup de foudre instantané, d'amour indestructible, et pour asseoir sa supériorité masculine aux yeux de tous, pour affirmer sa réputation de chef de meute, Richard fait vivre un véritable enfer à Laëtitia : viols, drogues, menaces de mort, violences physiques et verbales, harcèlement moral, surveillance morbide, entrées à son domicile par effraction, filatures quotidiennes, humiliations à répétition, destruction de sa vie privée... Ces actes, non diabolisés par l'auteure alors qu'ils ne cessent de choquer le lecteur, passent pour les gestes désespérés d'un amoureux transi, d'un homme démuni et perdu face à cette passion qui le ronge, et non ceux d'un homme profondément dérangé, irrascible et dangereux. Pire, Laëtitia, jamais vraiment consentante mais jamais totalement victime non plus, finit par céder à son bourreau, jusque dans un final totalement ahurissant de complaisance dans l'horreur et la soumission.
Impossible alors de totalement adhérer au talent indéniable de Karine Giebel, tant le roman avance toujours sur un fil, et tant les personnages ne semblent jamais remis à leurs véritables places : celle de l'agresseur et celle de la victime.
Je ne garderai pas un bon souvenir de cette lecture, trop ambigüe à mon goût, banalisant beaucoup trop la question des violences faites aux femmes (pourtant plus que jamais d'actualité) sous couvert de sentiment amoureux, mais je lirai très certainement d'autres livres de Karine Giebel, car son talent d'écriture est sans aucun doute d'une puissance ravageuse, capable de faire trembler de peur et d'émotion tout à la fois.

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Tiens, Un ptit Karine GIEBEL, ça faisait longtemps.
Et bé.👀
Je suis sortie de ce livre RINCEE. FATIGUEE, émotionnellement surtout.
Bienvenue dans un thriller psychologique, un HUIS-CLOS chez les flics, Minou.
Les boeufs-carottes (les flics des flics) viennent de débarquer et vont interroger les prévenus.
Dans deux salles côte à côte.

LAETITIA GRAMINSKY La jeune recrue
VS
RICHARD MENAINVILLE le taulier.

Une histoire en double interrogatoire où les deux vont raconter leur version des faits.(pendant 500 pages ?! Ok…)
On commence par la fin : On sait qu'un drame a eu lieu. C'est grave, MAIS QUOI…. ?
Quand Laeti rencontre Richard c'est loin d'être une comédie romantique.
L'histoire d'une Passion, avec un grand P.
>Définition : Sentiment d'amour, d'émotion ardent, parfois plus fort que le raisonnement.> C'est pas un peu Voyeur ça ?!

La nuance BOURREAU/VICTIME , qui est le méchant qui est le gentil ?
La frontière est fine et floue. Même si Richard est un (gros) connard, il souffre. Même si Laetitia est victime, elle est loin d'être innocente…
La meuf n'est jamais vraiment consentante mais addict quand même. (j'ai trop du mal la dessus)
Rien de blanc ou noir, ici tout est dans la nuance.

Difficile de prendre parti et de comprendre ce que vivent les personnages.
Du coup, j'ai eu ZERO empathie pour les personnages. Souvent, tu t'identifies, là, RIEN (et heureusement pour ma santé mentale, pinaise)
JE T'AIME, JE VAIS TE DETRUIRE…ah ben d'accord ….
Ils sont malsains, ambigus, je n'ai pas réussi à les aimer.

J'ai trouvé aussi à force, certains passages assez répétitifs, quelques longueurs parfois. (+ 500 pages hein.)
Et en même temps quelle maitrise dans le fait de raconter ce qui peut leur passer par la tête sur la longueur. J'ai été impressionnée.
J'aurais fissuré depuis longtemps à la place de l'auteure.

Tout ça pour dire que je ne sais pas dire si j'ai aimé ou pas, tellement cette histoire m'a mise mal à l'aise, Minou. C'est rare, ah ouais !?
Malgré quelques longueurs, le sentiment de malaise désagréable et de révolte, la lecture était quand même prenante.
Je pense que c'est dur à comprendre tant que l'on na pas vécu une telle relation de l'intérieur (horrible).

Un roman un peu en dessous de ceux que j'ai lu précédemment (décidément, j'ai l'impression de me répéter ces derniers temps ….) mais c'est juste par rapport à mon ressenti, je pense.
Il est bien écrit et bien construit.
KARINE GIEBEL reste tout de même dans les auteurs que j'aime lire, hein.

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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J'aime beaucoup la manière d'écrire de Karine Giebel mais je n'ai pas aimé l'histoire,
trop contradictoire et beaucoup trop stéréotypée.
Et puis la fin semble presque bâclée et n'est pas à la hauteur du reste de ce récit.
Sans dévoiler l'intrigue, j'ai eu l'impression d'avoir plusieurs histoires en une seule.
Bref, c'est dommage même si cela ne gâche en rien le talent de l'auteur.
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