AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 2341 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mais comment fait Karine Giebel pour nous accrocher de la sorte ? Une véritable magicienne. le livre entamé, il faut le terminer, et vite... Ella a le pouvoir de nous happer, de nous tenir en haleine.
Ici, c'est l'histoire d'un dérapage. Il suffit de tellement peu de chose pour que la vie bascule. Qui mène qui ? Vers quoi ? Enfer ou paradis. Maîtrise de soi ou état incontrôlable. Manipulateur ou manipulé.
Dans tous les cas, l'auteur nous mène où elle veut nous emmener, elle maîtrise son sujet.
Bravo Mme Giebel, encore une fois, vous m'avez bluffée.
J'ai hâte de lire une autre de vos histoires !
Commenter  J’apprécie          853
Une nuit, un commissariat, deux salles de garde à vue. L'IGPN a été appelé pour interroger le commandant Richard Ménainville et la lieutenant Laëtitia Graminsky. La scène de crime n'est autre que l'immeuble où ont lieu les interrogatoires. Chacun des appréhendés a une longue et terrible histoire à raconter, leurs aveux sur une passion qui s'est transformée en machine infernale à détruire, à tuer…
La première impression qui vient, après avoir lu les premiers chapitres de ce polar est une impression de mal être. L'ambiance est glauque, malsaine. Karine Giebel sait parfaitement installer le trouble dans les esprits. Elle invente un polar complètement atypique où enquêteurs et criminels sont du même bord : des flics. Il y est question de harcèlement sexuel jusqu'au chantage à la mort, mais aussi de la construction d'un climat passionnel entre deux individus qui va pousser la passion jusqu'à son paroxysme le plus redoutable, la destruction tant morale que physique des belligérants, au-delà de l'amour, la haine.
« Ce que tu as fait de moi » est une longue descente dans les enfers de l'amour venimeux, addictif, aliénant.
L'écriture est classique et le style de Karine Giebel est redondant mais ce n'est pas sur ce terrain-là que l'on attend l'auteure. Elle s'étale souvent dans des postures, des états d'âmes qui ne font que ralentir l'action. Une coupe d'une centaine de pages n'aurait que rendu service à l'efficacité de la narration et aurait donné un rythme plus soutenu à cette histoire qu'elle maîtrise néanmoins à la perfection.
C'est un roman réussi qui se lit d'une traite, une histoire peu ordinaire qui sort des sentiers rebattus du genre policier. Une réussite.
Editions Belfond, Pocket, 643 pages.
Commenter  J’apprécie          582
J'ai lu ce roman en lecture commune avec deux amies, @Siabelle et @Saiwhisper. C'était une expérience entièrement nouvelle pour moi, qui implique de lire en même temps que les « co-lectrices », un nombre de chapitres donné, puis d'échanger ses impressions entre chaque session de lecture. C'est donc moins fluide que la lecture toute seule dans son coin, et cela oblige à plus de réflexion, pour analyser le ressenti et faire passer ses impressions au fur et à mesure qu'on avance en parallèle avec les autres. Je trouve que cela a été un bon exercice, enrichissant à plus d'un titre.
J'ai parfois du me réfréner, parce que j'avais envie de connaître la suite de l'histoire, mais j'ai joué le jeu et pour y parvenir j'ai intercalé d'autres lectures entre chaque « bloc » de 10 chapitres.

Venons-en à ce que j'ai pensé de ce roman. C'est mon troisième de Karine Giebel, après « Purgatoire des innocents » et « Toutes blessent la dernière tue », lesquels m'avaient littéralement subjugués. Cette fois le charme a moins bien opéré, hélas. Et pourtant l'intrigue est toujours aussi bien ficelée, on monte crescendo dans l'abject et la noirceur, et le final est...pas celui qu'on aurait voulu ! Donc tous les ingrédients de la « sauce Giebel » sont bien là, mais...
Le « mais » tient aux personnages, pour lesquels je n'ai vraiment pas réussi à éprouver d'empathie, y compris pour Laëtitia, la victime, sous l'emprise de son supérieur le commandant Richard Ménainville, patron des Stups. le roman se construit autour de l'interrogatoire simultané de Laëtitia par le commandant Delaporte et de Richard par le commissaire divisionnaire Jaubert, de l'IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale, autrement dit la police des polices). On sait donc d'emblée que des faits graves se sont produits, ayant débouché sur un drame. Ces interrogatoires vont se poursuivre durant une très longue nuit, et nous découvrons en même temps que les « boeufs-carottes » l'histoire tourmentée et passionnelle qui a débouché sur leur intervention.
C'est l'histoire d'une addiction, celle de Richard qui du jour où sa nouvelle stagiaire débarque dans la brigade ne parvient plus à refréner son attirance pour elle. Elle, c'est Laëtitia bien sûr, mariée et maman d'une petite fille, et contrainte de vivre loin de sa famille par les impératifs de travail. Très vite, on se rend compte qu'elle n'est pas indifférente non plus au charme de son patron. Arrive le jour où la petite nouvelle commet une sérieuse bourde, lors de sa première opération sur le terrain. A partir de là, tout s'enchaîne inexorablement, et l'emprise va s'installer...et on va basculer dans une autre dimension, où le jeu du pouvoir et les pulsions destructrices vont mener Richard et Laëtitia là où ils n'imaginaient pas aller.
D'autres personnages vont jouer un rôle plus ou moins déterminant dans l'intrigue : le capitaine Fougerolles, adjoint et ami de longue date de Richard, Damien, un jeune membre de l'équipe, Nathalie, la seule collègue féminine de Laëtitia, Amaury, le mari vraiment pas à la hauteur selon moi, ou encore Véronique, femme de Richard qui tentera de l'aider...

Il est facile de prendre position pour la victime, Laëtitia, et de condamner sans appel son supérieur bourreau, Richard. Mais l'histoire est bien plus compliquée que ça, et ce jugement manichéen ne peut s'appliquer ici. Laëtitia m'a parfois donné envie de la secouer, déjà parce que j'ai eu l'impression qu'elle n'avait rien appris lors de sa formation, au vu de toutes les erreurs qu'elle commet, et de ses réactions parfois totalement « à côté de la plaque. Et Richard, s'il est incontestablement le salaud de l'histoire, ne peut pas non plus être réduit à ce seul rôle. On n'ira pas jusqu'à le plaindre, oh non certainement pas ! Mais est-il réellement le seul à blâmer dans tout ce gâchis ? Personnellement ce n'est pas mon avis.

J'ai trouvé quelques longueurs dans la dernière partie, quelques chapitres de moins et il aurait été tout aussi efficace. Là j'avais hâte d'en finir, d'avoir enfin le fin mot de l'histoire . Mais ensuite je n'ai pas été déçue, Karine Giebel sait y faire pour les fins fracassantes !
Je mettrai cette fois une note légèrement inférieure aux deux précédentes, mais j'y reviendrai, ça c'est sûr !
Commenter  J’apprécie          4711
550 pages! Aérées...

A la 50ème, on comprend qu'on entre dans une histoire qui va durer sur un thème unique, qui va durer une nuit entière, nuit consacrée à une double confession auprès de l'IGPN.

A la 100ème, commence l'addiction! Et donc, il faut avancer vite dans cette histoire bien construite, dans cette confession qui, sans cesse, apporte de nouveaux éléments, alors que l'on pourrait penser que l'ennui va intervenir.

Je l'ai cru et, en lisant, je recherchais les failles de ce roman qui m'amèneraient à rédiger une critique négative, pourtant les failles ne sont que de petites fissures à peine perceptibles.

Ainsi, en avançant encore durant 450 pages, on ressent cette addiction qu'apportent quelques livres, que transmettent ici deux personnalités phares de ce thriller psychologique, Laëtitia et Richard. Et on doit reconnaître le talent de Karine Giebel dans cette construction dramatique, avec ses dialogues très brefs, hachés, saccadés, qui visent juste, vers les méandres du cerveau du lecteur.

Quelques scènes d'actions de police, peut-être trop rares, relancent un rythme qui, pourtant, ne faiblit pas. Seule l'épilogue m'a paru superflue, le roman aurait pu finir à la page 547 sur le mot "vide".

C'est avant tout un roman d'amour, d'addiction, de violence, de passion et Karine Giebel dose parfaitement tous ces ingrédients de sorte que Richard et Laëtitia deviennent attachants, suscitent une certaine envie, malsaine sans doute, tous ces ingrédients passionnels, distillés au compte-gouttes, constituant un ensemble de très belle qualité.
Commenter  J’apprécie          4417
Je ressors sonnée de ce roman totalement addictif. J'avais fait connaissance avec l'auteure avec son premier roman " Terminus Ellicius ". Je n'avais pas été réellement emballée et pas sûre de vouloir continuer à découvrir Karine Giebel.

Mais je suis tombée sur " Ce que tu as fait de moi " et le pitch du roman m'a vraiment interpellé.

Une histoire de passion destructrice entre deux flics qui va tourner au drame.
Au début du roman, j'ai ressenti une sensation de malaise , une ambiance malsaine qui m'a fait me demander si je poursuivais ou non ma lecture.

Et puis j'ai été prise dans cette histoire qui dépassait le cadre d'une simple histoire d'adultère.
Karine Giebel décrit parfaitement les rouages de cette liaison violente, destructrice, sombrant dans la folie.

Une fin tragique qui prend aux tripes et qui nous laisse totalement abasourdis.
Commenter  J’apprécie          306
Comme d'habitude Karine Giebel m'a entrainée dans une histoire haletante qui se met en place dès les premières pages.
J'en ai apprécié les moindres détails. J'ai aimé découvrir ces personnages qui se confessent dans deux pièces séparées.
Flics tous les deux, ils répondent aux questions de l'IGPN et leur histoire prend forme peu à peu.
Une histoire d'amour, de passion, de haine.
C'est magnifiquement écrit, totalement addictif, du Giebel pur jus.
Pas la peine d'en faire des tonnes dans les superlatifs, il faut le lire et c'est tout !

Commenter  J’apprécie          270
Deuxième rencontre avec Karine Giebel avec, cette fois-ci, une nouveauté controversée : « Ce que tu as fait de moi ». Dès les premières pages, ce thriller psychologique a réussi à m'interpeler avec son système narratif efficace, consistant à débuter par la fin en donnant la parole aux deux personnages principaux de façon simultanée. Ces derniers sont dans une salle d'interrogatoire, séparés, à vif et perturbés par ce qu'ils ont vécu. Chacun narre sa vérité, ses ressentis sur le moment et son point de vue en général. C'est original, noir, addictif et fluide ! de plus, cela permet de cerner chaque personnage. Or, le lecteur sait qu'un drame s'est passé, mais il lui faudra affronter l'horreur pour comprendre et parvenir à assembler chaque pièce du puzzle. Dans notre quête de la vérité, nous allons ressentir une pluie d'émotions contradictoires : dégoût, agacement, colère, peine ainsi qu'une curieuse envie malsaine de connaître la suite. Ce côté glauque mais saisissant fait réellement la force de ce titre et, à vrai dire, c'est sans doute ce qui m'a le plus effrayé. Violence, viol, chantage, manipulation, excès, folie, harcèlement, passion dévorante, adultère, … Les thématiques sont aussi sombres que vastes ! le contenu écoeure, révolte et donne envie de hurler ! Ce n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains… Emprunte d'un voyeurisme dérangeant, j'avais pourtant envie de tourner les pages afin de savoir où la relation entre Richard et Laëtitia allait les mener. Terrifiant !

De façon étrangement synchronique, comme s'ils étaient connectés, les deux policiers vont donc retracer leur quotidien au cours des derniers mois : leur rencontre, l'étincelle qui les a irrémédiablement reliés, les premières missions ayant tourné au vinaigre, puis la descente aux Enfers. L'auteure est toujours aussi talentueuse dès qu'il est question de développer la psychologie de ses personnages. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé son travail autour du bien et du mal. Entre victime et bourreau, il n'y a qu'un pas. Car, même si Laëtitia ne mérite absolument pas ce qu'elle a traversé au début du livre, elle est loin d'être innocente. Systématiquement, j'ai eu l'impression qu'elle optait pour les mauvaises décisions, ne réfléchissait pas et courrait droit vers le danger ! Son comportement changeant m'a irritée plus d'une fois. Ainsi, je ne pouvais m'empêcher de jurer durant ma lecture… Richard est également un protagoniste complexe, percutant, impulsif, détestable et marquant. J'avais réellement du mal à le cerner. Plus il s'embourbait dans cette relation toxique et révoltante, plus je peinais à le comprendre. Deux fous. Deux individus calculateurs oscillant entre attirance, haine et amour. Deux personnalités démentes qui se livrent à une lutte passionnelle, déchirante et violente. Je crois n'avoir jamais autant ressenti de choses pour deux personnages de fiction auxquels j'ai été incapable de m'attacher. Mais ce duo avait quelque chose d'unique : il a été capable de ne pas me laisser insensible et de me perturber. Les personnages secondaires sont peu nombreux toutefois, Fougerolles (un collègue bon orateur et assez pousse au crime) et Amaury (le compagnon très naïf de Laëtitia) sont l'un des individus les plus marquants et ayant les rôles les plus décisifs.

J'ai découvert cette spirale noire en lecture commune avec Siabelle et Sylviedoc que je remercie pour leurs nombreux échanges. Nous avons trouvé que les premières pages se sont tournées toutes seules, avec une aisance déconcertante ! Nous étions face à un page-turner intenable où il se passe toujours quelque chose. Cependant, j'estime que l'on aurait pu aller plus vite durant certains passages. En effet, j'ai ressenti quelques longueurs en fin d'ouvrage ainsi que des répétitions dues aux nombreuses scènes de coucherie/rejet. Attention, futur lecteur, si tu te lances dans « Ce que tu as fait de moi », car il te faudra avoir l'estomac bien accroché ! L'auteure n'épargne pas ses personnages et n'hésite pas à énumérer chaque geste ou pensée ignoble du tandem. D'ailleurs, je comprends les critiques disant que l'on fait l'apologie du viol. C'est une idée qui m'a traversée, notamment durant la première soirée… Que ce soit dans la fiction ou dans la réalité, j'ai du mal à accepter le fait qu'on puisse aimer quelqu'un après avoir été forcé à coucher avec lui. Cela dit, j'ai surtout l'impression que Karine Giebel cherche à faire réagir et ne veut pas laisser son lecteur de marbre… En outre, j'ai eu quelques regrets concernant le dénouement que j'ai estimé trop vite expédié ! C'est dommage.

Pour résumer, ce thriller psychologique dérangeant, ambigu, sombre et cruel s'est révélé particulièrement horrible, mais addictif. L'auteure est réellement allée au bout des choses pour exploiter sa thématique de l'emprise et de la passion irrationnelle, peu conventionnelle, toxique, sans règles ni limites. le résultat divise ! (La preuve avec mes binômes de lecture !) Reste à voir si vous êtes capables ou non d'affronter l'horreur humaine que vont vous narrer les deux accusés…
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          258



"Ce que tu as fait de moi" de karine Giebel , c'est un dilemme pour moi.
Avec les 420 et quelques critiques! quoi ajouter ?
C'est la première fois que je lis cet autrice. C'est un amour qui débute sur juste une partie de fesses (osons les mots !!) en plus à trois!!!
et allez, ils n'ont pas besoin d'un filtre comme Tristan et Iseult !
eux c'est de l'alcool, qu'ils absorbent jusqu'a plus soif! Dingue!
-Elle: ,laetitia Graminsky , fonctionnaire de police marié à une petite fille Lolla
(la seule de bien dans ce roman!)'
-Lui: Richard Ménainville commandant , chef d'un secteur policier marié et deux enfants
-L'autre lui: Olivier Fougerolles adjoint à Richard,pas drole mais qui joue un role important dans cette histoire .

Voila les trois larrons,lancés dans une histoire tragique , des amours maudits entre eux trois.
Laetitia pleure tout le temps ! mais elle est happée par cette frénésie orgiaque!
elle ne veut plus continuer à cela,mais elle ne le peut pas !
C'est là tout le drame et la trame de ce roman.
Bon ,il ya pour moi des incohérences dans ce livre! comme par exemple !:
après une nuit d'enfer avec Richard laetitia se repend mais elle déjeune avec lui,par hasard !le lendemain.
Elle commande, mais elle n'aime pas la viande rouge,aussitôt Richard lui dit
Lui:-tu veux que je te commande autre chose ?
elle : non ça ira , merci patron !
Le merci patron fait un peu désordre ici ,non?
Et ça continue , le chantage du chef, et patata et patati!!
Leur histoire ,c'est la force irrésistible de la passion amoureuse,qui leur fait braver tous l'ordre social, et donc le mariage, de chacun.
Pour moi ce commandant est un fou furieux ,il m'énerve au plus haut point.
Remarquez je dois avouer que la construction du roman par l'auteure ,avec les mots qu'elle emploie et toutes les formes verbiales :
questions ,réponses, pensées intérieures, intrigues etc ....
rend cette oeuvre tragique.
Bon Bravo l'artiste , d'un coté j'aime et de l'autre je déteste.
Pas que je sois prude comme un jouvenceau mais les passages sexuels,(je n'en ai pas besoin )
surtout que c'est elle qui raconte tout ça a l'officier qui l'interroge et lui aussi n'en a rien a faire des actes sexuels
des deux sosiaux .
c'est mon ressenti jusqu"a la 620ième pages ,?????

Après , après et bien la magie à eu effet! merde allons y jusqu'au bout.
Laétitia et Richard ont été innondé d'une poudre magique ,qui les ont conduit auxdéla des frontières de la passion , aux confins de la folie .
"Ce que tu as fait de moi "c'est Tristan et Iseult, Roméo et Juliette.
Richard c'est Don Juan . Il vit pour les plaisirs de la vie, il est donc à la fois cynique, égoïste et destructeur.
rejetant les contraintes et les règles sociales,morales et religieuses.
Alors quoi penser ? Ce que vous avez fait de moi , le lecteur , madame Giebel? quelqu'un de bouleversé après la lecture de votre ouvrage
, surtout la fin , L'apothéose!!
Donc c'est que vous avez bien mené cette tragédie madame Karine Giebel.
Mes amis babeliotes ,lisez le pour vous faire vous même un ressenti.
Commenter  J’apprécie          233
Alors ça y est j'en suis venue à bout ! Et pourtant ce n'était pas gagné... Karine Giebel sur ce coup là à fait de moi une grande dubitative.... J'ai pensé abandonner ma lecture au début, moi qui suis loin d'être sensible, c'était vraiment trop compliqué pour moi. Je me suis forcée et enfin j'ai réussi à Poursuivre ma lecture. Cette histoire me semble absurde sur certains points, son point de départ est odieux, le style n'est pas très riche dans le sens où l'on reste essentiellement dans du dialogue. J'ai néanmoins apprécié la deuxième partie ainsi que le fait d'analyser la psychologie complexe de Laëtitia et de Richard. Ce n'est certainement pas le meilleur de giebel, je garde en tête ma lecture récente de meurtres pour redomption et cela n'a clairement rien de comparable... Une fois mon appréhension passée j'ai eu hâte de connaître la fin même si j'avais compris certaines choses. Bref je reste mitigée, lu et vite oublié.....
Commenter  J’apprécie          220
Anti-Harlequin.

Laëtitia est la nouvelle recrue de la Direction Départementale de la Sécurité Publique de L.. Elle est fascinée par son supérieur hiérarchique le commandant Richard Ménainville. un jour Laëtitia commet une bavure et va supplier son supérieur de la garder. Grave erreur.

J'ai un rapport complexe avec Karine Gibel. Voilà des années j'avais tenté de lire "Meurtres pour rédemption", mais j'avais abandonné à la centième page à cause de la noirceur extrême. Ce roman n'échappe pas à la règle et l'ambiance est la même.

Ce roman n'est clairement pas à mettre dans toutes les mains. Il y est question d'obsession, de harcèlement, de violences diverses et variées et enfin de viol. Ce roman n'est pas une histoire d'amour, c'est tout l'inverse. Cette relation n'est pas partie sur des bases saines, elle est forcément toxique.

J'ai lu ce roman avec une certaine fascination face à l'horreur des faits décrits. L'obsession des deux personnages envers eux les poussent à commettre des actes abjects jusqu'au point de non-retour. Toutefois, je trouve qu'il y a une centaine de pages en trop. le roman aurait gagné à être plus concis.

Bref, une lecture très noire.
Commenter  J’apprécie          195




Lecteurs (4777) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste une ombre

Comment s'appelle l'héroïne du roman?

Cloé Beauchamp
Chloé Beauchamps
Chloée Beauchamt
Kloé Beauchamp

10 questions
345 lecteurs ont répondu
Thème : Juste une ombre de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}