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3,95

sur 1938 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un soir, alors qu'elle promène son chien, la jeune Maud se fait agresser, ainsi que son chien. Heureusement, un joggueur qui passait par là intervient à temps et fait fuire l'agresseur avant qu'il ne viole la jeune femme de 20 ans. Rapidement, ce "sauveur providentiel" de hasard est embauché par le père de Maud, Armand Reynier, chirurgien niçois renommé et arrogant, directeur de clinique, et riche. le jeune homme, Luc, garde du corps de profession, va s'installer sur la propriété.

Ainsi tout commence "un peu trop bien", tout est "un peu trop bien" huilé, on se dit que ça va forcément déraper (l'huile ça glisse, tout ça tout ça). Et comme on est dans un roman de Karine Giebel, ça ne rate pas, bien sûr. En attendant de comprendre comment tout s'articule, même si on se doute très rapidement de certains "détails", on va profiter de nos personnages : complexes, écorchés, avec un passé lourd ou une conscience chargée, jouant double jeu et portant des masques, c'est un festival ! Donc il y a du suspense, parfois un poil artificiel vu que tout est fait très tôt pour nous mettre sur certaines pistes, les personnages sont tordus à souhait, un peu trop pour tenir la route, mais juste assez pour faire le spectacle du roman, et qu'on ait de quoi en profiter. J'ai beaucoup aimé l'ambiance malsaine de la famille Reynier, très bien rendue. Beaucoup aimé aussi la galerie de personnages hauts en couleurs. Et bien sûr le dénouement, magistral et juste assez enchevêtré pour n'être ni simpliste ni incompréhensible. Un bon polar, sans révolutionner le genre.
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Maud, une jeune fille de bonne famille (mais quand même un peu toxico désintoxiquée) vit avec un papa grand professeur d'une clinique privée et sa belle mère Charlotte (pas très bien dans sa vie non plus hein!). Donc Maud, se fait agresser et sauver dans le même temps. Son sauveur devient son garde du corps dans un compte à rebours sur fond de vengeance assez bien ficelé et angoissant. Ca c'est le pitch.
Je dirais que le tout fonctionne plutôt pas mal puisque je l'ai lu très vite et même éteint la lumière beaucoup trop tard pour le finir! (peut-être pour passer au suivant!)
On ne va pas se mentir... J'avais plus ou moins cramé le coupable (je ne vous dis pas à quel moment ) mais je voulais savoir comment tout ça s'articulait. Donc, verdict: pas le meilleur Giebel, loin derrière Meurtres pour rédemption ou encore Toutes blessent la dernière tue, mais pour moi bien devant Glen Affric. Je me rends compte qu'au fil de mes Giebel, c'est assez inégal. A lire néanmoins.
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De force de Karine Giebel, présentation
Maud est en train de se promener avec son chien Charly. Elle croise un jogger. Arrivée dans un endroit un peu trop isolé, elle se fait agresser par un homme qui tente de la violer. Mais elle est sauvée par Luc qui l'emmène de suite à l'hôpital, en état de choc.

Luc attend les parents et il rencontre le père de Maud qui souhaite le payer pour avoir sauvé sa fille. Luc refuse mais accepte d'être le garde du corps de Maud et donc de la famille. Il s'installera dans la grande villa du chirurgien et découvrira des secrets de famille.


Avis de force de Karine Giebel
Je me suis interrogée, pendant quelques pages, pour savoir qui était cet homme du début. Luc, le garde du corps, ou alors, cet homme qui a agressé Maud et qui semble en vouloir à son père ? La réponse est donnée assez vite par Karine Giebel, mais elle nous laisse une sacrée surprise. Car la romancière sait, à merveille, embrouiller son lecteur. Qu'a pu faire Luc pour que Marianne, sa petite amie, parte ? Cela semble vraiment le mettre plus que mal à l'aise. Mais cette jeune femme est là pour le calmer, pour lui permettre d'avancer. Il sait qu'il n'est qu'un employé mais il saura se rendre indispensable pour démêler le vrai du faux, pour que son patron se dévoile un tant soit peu, afin de résoudre cette histoire de dates et d'agressions.


Un grand chirurgien qui tient sa famille d'une main de fer, auteur de malversations au sein de sa clinique. Et dans sa famille, n'en parlons pas. Il a l'argent, le pouvoir, mais c'est un personnage franchement détestable. Il a fait plier tout le monde, pendant toute sa carrière. Personne ne doit se mettre en travers de son chemin. Il pense qu'avec de l'argent, tout se paie. Les femmes comme un fer valoir, pour garder un statut de responsabilité et de respectabilité. Mais derrière les hauts murs de la villa se cachent des drames. Son talon d'Achille est sa fille Maud dont il ne veut absolument pas se séparer. Une relation que l'on pourrait qualifier d'incestueuse. J'ai bien aimé la relation qu'il semble avoir tissé avec Luc, surtout lorsqu'il connaîtra la vérité.

Maud a subi un grand traumatisme avec la mort de sa mère dont elle se rend responsable. On pourrait la qualifier de pauvre petite fille riche. Mais cela va beaucoup plus loin que ça. Alors, oui, bien sûr, elle a profité de la fortune de son père. Elle s'est cherchée mais pas encore trouvée. Elle a fait des erreurs d'adolescente, plongeant dans l'enfer de la drogue. Elle n'aime pas sa belle-mère qui lui a volé l'amour de son père. Elle tombe très vite amoureuse de son garde du corps, Luc. Mais lui ne peut pas l'encourager. Il peut juste l'aider, être son ami, tenter de la sauver du mal-être qui la ronge pour en faire une jeune femme plus forte qui devra faire face à une vérité horrible pour ensuite se construire, seule, sans l'aide de personne, mais avec le souvenir de ce qu'elle a vécu.

Le début de de force n'est pas aussi intense que les romans précédemment lus de Karine Giebel. J'ai trouvé certains dialogues convenus, pas assez fouillés, travaillés, qui ne sont pas dans la veine de ce que j'ai pu lire de Karine Giebel auparavant. Un dernier 3/4 de roman mené tambour battant avec toutes les révélations, qui peuvent surprendre mais en définitive ne surprennent pas tant que ça. La tension n'a jamais été très forte, malgré les menaces, les agressions subies.

Quand on aime beaucoup un auteur, on n'aime pas forcément tous ses livres. Celui-là en fait partie parmi tous les romans de Karine Giebel, surtout après le magnifique Glen Affric et le non moins dérangeant, Ce que tu as fait de moi, même si j'en ai lu entretemps pour rattraper mon retard. de force se laisse, bien sûr, lire très facilement, grâce à ses chapitres courts, mais ce n'est pas un coup de coeur. le seul personnage qui trouve grâce à mes yeux est celui de Luc parce que le lecteur se demande ce qu'il a réellement subi, quels sont ses traumatismes.
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En bref, ce n'est clairement pas le meilleur de Giebel selon moi. Là où on l'attend machiavélique et cruelle, on la retrouve ici presque mielleuse et surtout à la limite de la censure tellement les scènes sanglantes sont rares et édulcorées... le côté psychologique qu'elle sait développer d'habitude est plutôt faible à cause de personnages caricaturaux et une héroïne immature. le final n'est pas si surprenant qu'il semble le vouloir : une petite déception pour cette auteure qui nous a habitué à beaucoup mieux dans ses premières oeuvres !
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Peut-on pousser les gens à aimer ? de force ? C'est l'un des thèmes abordés dans ce thriller psychologique par Karine Giebel.

Les mots pour : intrigue, sept péchés,

Les mots contre : style haché, manque de profondeur, cours des miracles

En bref : un bon thriller par son intrigue. Je dénote un style très haché qui m'a dérangé mais saura plaire aux lecteurs avides de bonnes intrigues vite lues. La violence est modérée (ouf) et les personnages ne sont ni bons ni méchants, ce qui est vraiment agréable.
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Avis de Scarlett (Chroniqueuse chez Léa Touch Book) :

3.5/5 : Dans ce roman de Karine Giebel on croise les personnages suivants :
Armand Régnier, l'éminent professeur directeur de clinique, hautain et fier de sa réussite sociale et dont la seule vraie passion est sa fille Maud.
Maud justement, jeune fille de vingt ans ayant eu une fin d'adolescence perturbée (drogue, sexe..) un peu désoeuvrée, très seule, marquée par la mort de sa mère dont elle se sent coupable.
Luc, le garde du corps, sensé protéger Maud du fou qui pourchasse son père. Jeune homme à l'aspect dynamique et qui plait énormément à sa protégée.
Et puis les autres : Charlotte la belle-mère superbe femme qui s'occupe futilement pour oublier ses drames intimes, Amanda la gouvernante et puis le jardinier.

Tous ces protagonistes sont comme des pions sur l'échiquier du scénario que nous a concocté l'auteur. Ces personnages se mettent en place petit à petit, chacun avec ses secrets, ses doutes, ses ressentiments et le décor est installé pour que nous les lecteurs nous puissions nous régaler.

L'ambiance devient lourde avec des sentiments entre les personnages qui vont de l'attirance à la plus grande répulsion. C'est presque un huis-clos malsain qui se joue dans la luxueuse villa sur les hauteurs de Grasse. Les haines, les reproches dégoulinent et affluent dans une atmosphère viciée ou l'angoisse monte crescendo devant la menace extérieure que représente cet inconnu qui s'en prend à toute la famille. Que reproche t-il vraiment au professeur ?
Karine Giebel a une écriture efficace et nerveuse, les chapitres sont courts et cela nous tient en haleine jusqu'au dénouement final.

Bon voilà pour le scénario, ce fut pour moi une lecture plaisante mais un bémol : l'intrigue et les personnages m'ont semblé un peu simplistes, le trait un peu gros, j'aurais aimé plus de subtilité, aller plus loin dans leur analyse psychologique celle de Luc par exemple, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Il y a manqué un « je ne sais quoi » pour rendre le livre palpitant. Je sais que Karine Giebel le fait avec brio, j'ai lu « meurtres pour rédemption » entre autres. Celui-ci est bien mais pas son meilleur thriller, à mon humble avis of course.
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Qu'est-ce que ça a été laborieux, cette lecture... Je n'avais lu de Giebel que Meurtres Pour Redemption et Juste Une Ombre. Deux livres qui m'ont transportée, les meilleurs de l'auteure selon mes sources. le risque d'être déçue en attaquant "De force" était donc grand et ça n'a pas loupé. Pour être honnête, je mets trois étoiles et pas deux par pure sympathie pour Karine Giebel.Si j'ai commencé ce livre en le dévorant, j'ai compris au bout de 40 pages qu'en plus d'être tous névrosés et antipathiques, les personnages n'étaient pas assez travaillés. Ce livre semble écrit un peu rapidement, aucun personnage ne m'a touchée. Et pourtant je me suis déjà attachée à des personnages méchants et antipathiques, mais là ils manquent pour moi terriblement de corps. Les dialogues sont faciles, presque ridicules, l'intrigue est prévisible et la fin, n'en parlons même pas. Les quelques twists se sentent dès la moitié du livre et quand on a déjà un peu lu de Giebel, il semblerait qu'on puisse deviner la fin à chaque coup. Dommage que ce soit si prévisible.Ça n'en reste pas moins un bon livre qui se lit rapidement comme tout ce qui n'est pas assez recherché.
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Bon le premier point positif de cette lecture est que ce roman est enfin sorti de ma bibliothèque car il faisait parti des livres enterrés depuis un bon moment malgré qu'il me faisait très envie (comme tous mes livres d'ailleurs ^^').
Alors je n'avais jamais encore lu Karine Giebel et malheureusement les avis disent tous que ce roman est loin d'être son meilleur.
Et bien moi je dois dire qu'elle a réussi à me faire lire ce roman en trois jours alors que je suis très loin du coup de coeur et que j'ai trouvé ça très moyen.
Mais la plume est efficace et ça se lit vite et bien. Par contre, je m'attendais à un thriller bien noir et glauque au vu de la 4ème de couverture, et on en est loin. On est plus pour moi sur du thriller psychologique avec des personnages que j'ai trouvé assez caricaturaux et une fin qui est loin d'être transcendante. D'ailleurs j'ai trouvé la lettre finale qui fait office d'épilogue très moyenne et qui pour moi est juste risible tellement ça n'explique pas l'avalanche de haine et de violence qui a suivi sa lecture pour un des personnages.
Bref ce roman a des avis très mitigés, voir carrément négatifs, et malheureusement je ne peux que comprendre.
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Dans ce roman l'auteure explore les profondeurs de l'âme humaine pour mettre en lumière le côté sombre de ses personnages.

Le récit débute avec Laura, une jeune femme qui se fait agresser par un inconnu, alors qu'elle promenait son chien. Elle est sauvée de justesse par un joggeur qui passait par là. L'agresseur refaisant surface, suite à ce 1er coup d'essai raté, le père de Laura décide de se barricader dans la demeure familiale avec sa fille et sa femme, protégés par un garde du corps. Ce huis-clos devient inquiétant alors que la menace se fait de plus en plus présente, et que le père se refuse mystérieusement à faire appel à la police....

Je dois dire que j'ai apprécié la plume fluide de l'auteure et cette aisance à décortiquer la psychologie des personnages. En dévoilant les côtés sombres et les tourments de chacun des personnages au fil des pages, le mystère s'épaissit autour de l'intrigue principale. Et on a bien du mal à dénouer les fils pour comprendre ce qu'il se joue. Si le suspens est bien mené, et si l'atmosphère pesante, malaisante est bien retranscrite, je n'ai pas ressenti la tension que j'espérais retrouver dans cette seconde lecture. Cette lecture a été agréable mais ayant commencé avec JUSTE UNE OMBRE, j'espérais quelque part ressentir cette même urgence de tourner les pages. Ici, les personnages m'ont moins plû, c'est donc avec un peu moins d'emballement que j'ai accompagné ceux-ci.

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Maud Reynier, fille d'un docteur réputé, est agressée lors de son jogging habituel. L'homme est sur le point de la violer lorsqu'arrive Luc, faisant fuir l'agresseur.
L'agresseur en question à l'air d'en vouloir après son père, et très vite, des menaces parviennent à leur domicile.
Mais Reynier ne veut pas contacter la police, qu'a t-il à cacher ?

Dès le début, on sent une ambiance malsaine au sein de cette maison, un père qui aime un peu trop sa fille, une belle-mère jalouse, une fille dépressive. Les protagonistes sont tous étranges, cachent des choses et sont tous suspects à mes yeux !
Car oui, l'agresseur veut se venger et il peut compter sur l'aide de son complice!
On comprend rapidement qu'il s'agit d'une personne vivant dans la maison. Nos soupçons passent de l'un à l'autre mais de ce fait, la révélation finale n'est pas surprenante. Les motivations le sont un peu plus, mais elles ne révolutionnent pas le thriller!

Le roman n'est pas mauvais, il se lit rapidement et de manière fluide, mais je le trouve presque « banal », il n'est pas extraordinaire, et je m'attendais à mieux de la part de Karine Giebel, après avoir lu il y a quelques années le Purgatoire des innocents. Ce roman m'a marquée, à l'inverse de celui-ci.
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