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Comment Reinhard Gehlen, Generalmajor de la Wermacht, chef du service des renseignements sur le front est en 1944-1945, a-t-il été récupéré par les occidentaux en 1945 et son organisation intégrée à la CIA ?

L'organisation Gehlen s'est elle contentée d'observer les filières d'exfiltration des nazis ou certains de ses membres en ont ils été des rouages ?

« Les exfiltrés de Berlin » décrivent le contexte diplomatique, politique et militaire de l'automne 1947, dans l'ancienne capitale du Reich, où deux crimes mettent le commissaire Oppenheimer sur les traces d'un nazi fuyant vers l'Argentine de Péron. L'enquête policière sert de prétexte à une description des réseaux, les « ratlines », qui par la Suède ou la Suisse, permettaient aux nazis d'embarquer à bord d'avions KLM ou de bateaux vers l'Amérique Latine. Elle révèle l'attitude des services de renseignements et leur exploitation de ses filières …

Excellent roman, plus historique que policier, à l'inverse de l'incontournable chef d'oeuvre de Frederick Forsyth, « Le dossier Odessa », paru en 1972, avant l'ouverture des archives qui permettent à Harald Gilbers de publier la saga Oppenheimer.
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Cet épisode de notre valeureux commandant Richard Oppenheimer constitue le cinquième volume d'une série de provisoirement 6 livres. Espérons que Harald Gilbers est en train de préparer entretemps une septième suite, car son personnage, dans une Allemagne d'après-guerre, appartient à cette catégorie rare de livres qui réunit une enquête policière captivante avec une reconstitution historique remarquable d'une période trouble et complexe. Comparable à ce propos avec "La trilogie berlinoise" de Philip Kerr et "Les Démons de Berlin" de Fabiano Massimi. Voir ma critique du 23 février 2023.

Dans cet épisode, qui se déroule du 6 novembre au 4 décembre 1947, notre commissaire doit résoudre 2 affaires criminelles insolites.

Il y a d'abord, le cas du meurtre de l'intrus chez Frau Ursula Hinze et ensuite le macchabée qui a fait un plongeon de la Tour Radio, le bâtiment le plus haut de Berlin à l'époque.

Avec son confrère, le commissaire Kurt Billhardt, et leurs assistants respectifs, tels le dynamique Gregor Wenzel et l'inspecteur Ziehm, 2 enquêtes parallèles sont lancées, qui démarrent difficilement à cause de la situation confuse résultant de la division de la ville de Berlin en quatre secteurs d'occupation alliés et plus précisément des ambitions démesurées de Staline dans le secteur russe de la capitale allemande.

Les enquêtes se poursuivent péniblement et passent virtuellement à l'ombre d'un projet ambitieux, soutenu par le président Juan Perón d'Argentine, visant la fuite de criminels de guerre nazis à travers la Suisse et l'Italie vers l'Amérique latine.
Il est vrai que Perón, qui n'était pas favorable à un système de punition des mandataires du Troisième Reich coupables de crimes de guerre, a contribué à organiser et financer des opérations à cette fin. Lire à ce sujet l'excellent ouvrage d' Uki Goñi "La véritable opération Odessa : La fuite des nazis vers l'Argentine" de 2007.
Odessa, est ici l'acronyme de "Organisation der ehemaligen SS-Angehörigen" ou l'organisation des anciens membres SS. Une organisation contestée qui avait le même but : aider ces braves gens à échapper à une punition par les Alliés.

Le fait que certains membres de la police berlinoise ont un passé douteux et soutiennent les efforts d'évasion de leurs anciens collègues du Front de l'Est par exemple, n'est pas de nature à stimuler les investigations d'Oppenheimer, qui se sent à un moment donné même obligé de se cacher dans sa propre ville.

La grande valeur du roman réside dans la reconstitution impressionnante des conditions de vie pénibles et hasardeuses dans une ville dévastée où tout manquait ou presque, avant le support américain du Plan Marshall de 1948. Rien que la description des pauvres mets que les gens s'inventaient pour simplement survivre est à ce point singulièrement révélatrice d'une misère plus que noire. le titre original de ce livre n'est pas par hasard "Hungerwinter" ou l'hiver de la famine.

À la famine et la misère s'ajoutait la peur des initiatives despotiques émanant du secteur russe sous l'égide de Staline et le risque d'une guerre froide Est-Ouest.
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C'est la cinquième enquête policière du commissaire Oppenheimer et elle se déroule en 1947 à Berlin. Oppenheimer a été appelé sur le lieu d'un homicide- un cambrioleur a été tué par le locataire de l'appartement dans lequel il venait d'entrer. Cependant Oppenheimer est intrigué par l'attitude du couple qui y vit. Au même moment un de ses collègues Billhardt enquête sur la mort d'un pickpocket, retrouvé mort avec dans sa poche des documents tendant à montrer qu'il existe un réseau d'exfiltration d'anciens nazis vers l'Argentine. Et si les deux affaires se rejoignaient ?

Je lis les enquêtes policières d'Oppenheimer depuis le début car elles se déroulent toutes à Berlin dans un contexte historique qui m'a toujours passionnée. Que ce soit pendant la Seconde Guerre mondiale ou au moment où, pour Churchill, « un rideau de fer s'est abattu sur le continent », les enquêtes du commissaire s'accompagnent d'un arrière-plan historique toujours très bien dépeint. Au début du roman, on ressent bien la tension qui monte entre l'URSS et les USA ; des gens disparaissent à l'est de Berlin sans que la police infiltrée par le parti communiste fasse grand-chose pour les retrouver, des amis d'Oppenheimer préfèrent quitter Berlin pour se rendre à l'Ouest comme bon nombre d'allemands, d'anciens nazis sont recrutés par les alliés de l'Ouest pour contrer les soviétiques… Dans ce climat délétère où on ne sait plus sur qui compter, Oppenheimer aura fort à faire pour résoudre son affaire. Cependant dans le même genre d'histoire, je préfère, et de loin, le roman de Luke McCallin « Les cendres de Berlin » qui se déroule à la même époque, l'intrigue était plus solide, l'amertume de l'époque mieux rendue.
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5ème enquête du Commissaire Oppenheimer mais la première pour moi ! Avant de le demander sur NetGalley j'ai oublié de regarder si c'était une série et j'en suis restée au thème qui me plaisait ! Il se lit bien sans connaître les précédents mais comme dans toute série, c'est un plus de les lire dans l'ordre.

Tout comme Cay Rademacher et Philip Kerr, l'histoire se passe dans le Berlin d'immédiate après-guerre avec les 4 secteurs des vainqueurs alliés et le début de la guerre froide, nous sommes en 1947 et la population a faim et froid, les ruines parsèment encore la ville.

Oppenheimer d'origine juive a été réintégré à la Kripo. Il intervient sur un meurtre dans un appartement où le locataire aurait tué un cambrioleur par légitime défense. Voilà pour le côté policier pur et dur.

L'Histoire fait partie du roman, l'enquête tournant autour de la dénazification, des suspicions qu'elle entraine et la découverte pour le policier lambda d'un réseau pour exfiltrer des huiles nazies vers l'Argentine. Des complicités au sein de la police mettent Oppenheimer et un de ses collègues en danger.

L'auteur arrive à retranscrire l'ambiance, du moins telle qu'on l'imagine, le chacun pour soi de la plupart, les tensions entre les forces occupantes et les dilemmes auxquels chacun est confronté ! On ressort de la lecture se sentant un peu crasseux tant c'est réaliste !

A l'occasion de la baisse de ma PAL (on peut y croire) je lirais les précédents avec plaisir, le rythme et l'intérêt restant constants !

#LesexfiltrésdeBerlin #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Lecture THEMATIQUE mai 2021 : Littérature étrangère
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Harald Gilbers continue de façon chronologique les enquêtes policières du commissaire Oppenheimer. Après la période la seconde guerre mondiale, à laquelle l'ex-commissaire de la Kripo avait survécu malgré le fait d'être juif (Cf. Germania), et celle de la libération et de la reconstruction de Berlin (Cf. La vengeance des cendres), vient celle en 1947 d'un retour très progressif à la normalité, dans une ville désormais otage des dissensions entre les ex-alliés d'hier. Les Soviétiques cherchent à étendre leur domination en imposant un de leurs séides comme chef de la police, alors que la municipalité, sans vrai pouvoir, puisque tout est décidé par l'Allied Kommandatura, est dirigé par les partis démocratiques. La fracture Est-Ouest est à l'oeuvre. Les disparitions de personnes dans la zone soviétique se succèdent sans déclencher d'enquêtes.

Oppenheimer, lui, est chargé d'une mort banale : une tentative de cambriolage au cours de laquelle le cambrioleur a été tué par l'occupant des lieux, lui-même blessé. Mais est-ce bien ce qui s'est produit ? L'attitude de la femme vivant sur place est surprenante.

Son collègue, Billhardt, revenu très marqué de la guerre, durant laquelle il a participé à des massacres sur le front de l'Est comme bien des membres de la Kripo, incorporés à la SS, se trouve lui affecté à la mort suspecte d'un homme tombé depuis la tour de communication. Manifestement, il a été poussé… Et des passeports de la Croix-rouge et des titres de séjour délivrés par l'ambassade d'Argentine, vierges de toute photo, étaient cousus dans les vêtements du mort, par ailleurs connu des autorités pour avoir été un pickpocket avant guerre. L'affaire intéresse Oppenheimer qui soupçonne un réseau cherchant à exfiltrer d'anciens nazis vers l'Amérique du Sud d'avoir participé à ce meurtre.

La période est propice aux changements d'identité : les anciens chefs nazis cherchent à se refaire une virginité, certains s'engagent dans la police, sans que faute d'archives (qui ont toutes brûlé) les vérifications ne puissent être faites. Des ex-prisonniers de guerre en Union Soviétique reviennent en soutenant l'idéologie communiste.

La thématique n'est pas forcément neuve : il s'agit ici des rouages de l'organisation Odessa d'exfiltration des cadres nazis, traitée par exemple par Frederick Forsyth il y a des années. Les précisions apportées par Gilbers dans la postface actualisent le sujet.

Gilbers réussit, encore une fois, à faire revivre l'époque et son contexte politique. Sur ce point, sa parfaite connaissance historique sert parfaitement le livre. L'histoire, elle, pêche un peu par manque de ligne claire. le sujet est très lié à l'espionnage, aux services secrets qui se reforment en ce début de guerre froide. Il conduit à multiplier les traîtres, auteurs de double-jeu, et à un climat de méfiance généralisé. La fluidité de l'intrigue s'en ressent. Mais ne boudons pas notre plaisir, cette série reste de (très) haut niveau.
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Avec ce cinquième épisode des enquêtes de Richard Oppenheimer, désormais réintégré à la Kripo (Police criminelle) de Berlin, Harald Gilbers renoue à la fois avec son dernier opus et avec le premier de la série.

L'intrigue se déroule pendant l'hiver 1947, toujours aussi venteux, neigeux et froid dans la capitale dévastée dont une grande partie croule toujours sous les montagnes de gravats. Deux affaires apparemment sans lien sollicitent la sagacité du commissaire. La mort d'un cambrioleur surpris en pleine action par les locataires de l'appartement d'une part, et le cadavre d'un malfrat retrouvé au pied de la tour de la radio d'autre part, pour lequel son collègue et ami le commissaire Billhardt sollicite son concours. Sauf que l'on retrouve, dissimulé sous la doublure du manteau du mort des documents étranges : des passeports de la Croix-Rouge et des permis de séjour émanant de l'Ambassade d'Argentine.

Oppenheimer va découvrir qu'en fait, ces deux meurtres simultanés ne forment pas une coïncidence fortuite et va retrouver à cette occasion un des protagonistes du premier épisode de la série : l'ancien Hauptbannführer SS Vogler, mais sous une autre identité qu'en 1944, et passé depuis à toute autre chose, en liaison avec l'administration d'occupation américaine.

Car dans la nouvelle Allemagne écartelée entre l'Est et l'Ouest, la vie tarde à redevenir normale, le processus d'épuration des anciens nazis comporte bien des trous dans la raquette, sans compter que les anciens criminels de guerre ou simplement ceux qui se sont compromis avec le NSDAP sont aussi des spécialistes recherchés par les Américains comme les Russes pour leurs compétences.

Le commissaire Oppenheimer va ainsi mettre au jour une filière d'évasion d'anciens SS organisée par Juan Peron, le dictateur argentin, et aussi l'église catholique, au nom du nécessaire pardon. Comme à son habitude, Oppenheimer a le chic pour se mettre dans de sales draps, d'autant plus qu'il se rend compte que ces manigances trouvent des appuis au sein de la police elle-même. A qui faire confiance, ou pas ?

Une occasion aussi, pour l'auteur, d'évoquer les sentiments mitigés des Allemands occupés, affamés, écrasés, humiliés, culpabilisés ou plein de regrets de leur ancien monde … le tout dans une situation géopolitique inextricable, source de mille dangers. Et de décrire comment les services de renseignement et de contre-espionnage ont pris corps au tout début de la Guerre froide.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un roman policier qui nous en apprend beaucoup sur l'Histoire de Berlin après la seconde guerre mondiale. Hiver 1947, Berlin. A l'occasion d'une enquête sur la mort d'un cambrioleur, Richard Oppenheimer va découvrir les magouilles d'après-guerre de la population. Et lorsqu'un cadavre est retrouvé au pied de la tour de la radio, le commissaire Billhardt sollicite son concours. le malfrat ayant des passeports de la Croix-Rouge et des permis de séjour émanant de l'Ambassade d'Argentine dans ses poches, les enquêteurs vont petit à petit mettre à jour un réseau clandestin. A cette occasion, le lecteur est plongé dans un Berlin qui a du mal à se remettre de la guerre : une ville bombardée, écartelée entre l'Est et l'Ouest, les enjeux de pouvoir y sont très importants et les trafics d'après-guerre nombreux. Même la police est en reconstruction et les services de renseignement et de contre-espionnage voient petit à petit le jour. Ce roman policier, historique et politique est très plaisant à lire. #LesexfiltrésdeBerlin #NetGalleyFrance
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Deux morts suspectes en 48 heures mettent le commissaire Oppenheimer et ses adjoints sur les dents. Peu après, son collègue Billhardt disparait. Il enquêtait sur d'étranges documents retrouvés en possession d'un voleur. A Berlin, en 1947, l'atmosphère est lourde. Dans la ville comme au commissariat. Parmi les policiers, doivent cohabiter des ex-nazis repentis, des communistes ou encore, comme Oppenheimer, des juifs enrôlés par les SS puis réintégré à la Kripo. Il n'est pas facile de tourner la page d'autant qu'il semble que des taupes renseignent sur les actions policières, un réseau d'exfiltration des nazis vers l'Argentine de Péron.
Au quotidien, rien n'est simple non plus. Les Berlinois sont soumis aux restrictions de toutes sortes : la ville est en ruine, par manque de logements salubres, les colocations sont la norme ; les tickets de rationnement ne donnent droit qu'à une nourriture de qualité médiocre et rare et les tensions politiques sont nombreuses entre Américains, Français, Anglais et Russes.

Vous l'avez compris, ce roman se base sur des faits historiques avérés dans lequel personnages réels et de fiction se côtoient. Il décrit le contexte social, diplomatique et militaire de l'ancienne capitale du Reich. Les Allemands occupés, affamés et humiliés se débattent dans une situation géopolitique inextricable et le lecteur voit se dessiner la scission entre Est et Ouest qui amènera la construction du Mur.

Je découvre Harald Gilbers avec « Les exfiltrés de Berlin ». C'est le 5e volet des aventures du commissaire Oppenheimer. Même si certains passages font appel aux enquêtes précédentes, ce tome peut se comprendre sans les avoir lues.
J'ai apprécié que ce polar historique soit sérieusement documenté et ancré dans les débuts de la guerre froide, à l'heure où la chasse aux responsables du génocide perpétré par les nazis bat son plein. J'y ai retrouvé l'ambiance des romans de Philip Kerr mais Oppenheimer est bien plus lisse et sérieux que Bernie Gunther pour lequel j'ai une tendresse particulière.
Un bon moment de lecture, un très bon roman, mais qui pour moi ne rivalise pas avec Kerr.
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Dès le premier roman traduit, on a su (et dit) qu'Openheimer prenait la suite de Bernie Gunther (surtout dans la trilogie Berlinoise) du (très très) regretté Philipp Kerr

Et c'est vrai (de mon point de vue de et de celui d'une foultitude d'autres) bien qu'avec un style plus… « posé » et un héros à l'esprit plus « carré » (un « square minded, comme dises les Britanniques)

Openheimer n'ira ni saluer Heydrich, Himmler, ni n'ira en Siberie, mais dans le contexte d'un Berlin défait et occupé par quatre puissances, où il n'a pas les coudées franche, il menera ses enquêtes « borderline » avec tout le sérieux que l'auteur lui attribue.

C'est bien écrit, sans bavardage, d'un style limpide et sobre.

Quand on a dit ça, on a quasi tout dit : Harald Gilbers est bon ! par défaut.

Donc ce roman, comme ceux qui l'on précédés, est automatiquement bon et je m'abstiendrai à l'avenir d'apporter une appréciation sur ses prochains romans ; à moins de tomber sur quelque chose de mauvais.

En attendant que ce jour n'arrive jamais, j'achète les yeux fermés.
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L'action de ce polar se déroule dans l'immédiat après-guerre à Berlin. le commissaire Oppenheimer est appelé car un cambrioleur a été poignardé en commettant son forfait. Harald Gilberts décrit admirablement les souffrances de la population berlinoise. La faim et la lutte pour la survie. En 1947, l'Allemagne, divisée en plusieurs zones, devient le théâtre de la guerre froide naissante tout en étant confronté au problème des anciens nazis.
Ce roman est à cet égard très instructif. L'enquête démarre doucement mais le rythme s'accélère peu à peu. Nous avons clairement affaire à un polar à l'ancienne. Oppenheimer est plus proche de Maigret que de certains personnages de flics rongés par l'alcool ou la violence. L'écriture est de qualité mais manque un peu de lyrisme. Tél est le seul petit bémol que je mettrais à la critique de de ce et excellent polar.
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