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Citations sur C'est aujourd'hui (22)

Je veux rester seul. […] Ces derniers temps, chaque fois que je suis sorti, je l’ai regretté. J’aime bien être seul : je dessine, j’écris, j’écoute la radio. J’écoute de la musique. Je dessine surtout. J’ai plein de travail. J’ai pris l’habitude d’être seul. Au début, c’était dur. Maintenant, c’est l’inverse qui est insupportable. Je ne suis pas de bonne compagnie. Je finis toujours par me disputer avec quelqu’un, par regretter quelque chose que j’ai dit ou quelque chose que je n’ai pas dit. Je préfère rester seul.
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Je connais beaucoup de gens qui n’ont qu’une préoccupation dans la vie : ne pas mourir.
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Il y a quelques jours est mort mon ami Raúl. Je devrais peut-être plutôt dire, pour reprendre l’expression précise qu’il employait, que mon ami Raúl a fini de mourir.
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Il arrive un jour où tout autour de nous commence à se former une chrysalide, espèce de cocon, une chrysalide qui, peu à peu, couche après couche, grossit, durcit, nous emprisonne, nous réduite… C’est ce jour-là que nous commençons à mourir. Moi, j’ai commencé à mourir il y a onze ans. Un 11 février pour être exact. Un 11 février. Je le sais parce que ce jour-là, j’ai entamé un journal. Je l’ai appelé Carnet de bord. Dedans, je parlais de la solitude.
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Sa propre mort est un bon sujet pour quelqu’un qui raconte des histoires. Presque personne n’en parle. En revanche, la mort des autres, surtout quand ceux qui meurent sont des Indiens, des noirs des sauvages ou des étrangers, est amusant. Les films, les romans et les BD sont pleins du spectacle amusant de la mort des autres.
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Ce sont des réfugiés. Ils sont venus jusqu’ici pour fuir la guerre, la persécution, l’injustice, le fanatisme, la mort… Des milliers et des milliers, plusieurs centaines de milliers de personnes, toutes avec leurs peurs, toutes avec leurs tragédies… Toutes perdues dans le néant, sans avenir. Sans pouvoir aller nulle part parce que personne n’en veut. Regarde cette famille : l’enfant est brûlant de fièvre, il est en train de mourir. Il fait une hémorragie cérébrale. Regarde son père qui cherche désespérément un médecin. Il y a la Croix Rouge et quelques autres ONG bénévoles. Mais elles n’y arrivent pas, elles sont débordées, elles n’ont pas assez de moyens. Et, comme tu vois, ils meurent peu à peu. De froid, de maladie, de faim, d’épuisement, de déception. Ils meurent en pleine Europe, pendant que l’Europe détourne le regard. Et les gouvernements de ces pays, nos gouvernements, ne font rien ? Si, ils montent des clôtures de fil barbelé pour les maintenir loin de leurs villes modernes, de leurs rues propres, de leur vie bien confortable.
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Naturellement une religion permissive est préférable à une intransigeante, mais… Une religion inexistante, c’est encore mieux. Tous les curés, que ce soient des évêques hautains ou des prêtres ouvriers, des papes de gauche, s’il y en avait, ou des papes de droite, tous te vendent la même chose : un énorme paquet de mensonges. Des doctrines obscures et anti-scientifiques, aussi indémontrables que fausses, qui n’ont pour fin que de créer des peurs pour dominer les esprits simples des gens crédules.
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Je ne comprendrais jamais la bêtise des gens qui pensent que leur religion est la vraie. Tu as la religion du lieu où tu es né. Si tu es né en Espagne, tu es catholique. Si tu es né au Maroc qui se trouve à 17 kilomètres, tu es musulman. Et si tu es né en Chine, tu es bouddhiste. Ces gens qui assassinent au nom de leur religion sont la preuve la plus tangible de la stupidité, de l’inculture et de l’aveuglement humain. Et dans ce sac, je mets aussi bien les sadiques inquisiteurs catholiques du passé, que les talibans décérébrés du présent. Si tous les gens riaient, baisaient et lisaient un peu plus, on se battrait un peu moins.
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La mort est la même pour tous. À cette exception que nous autres humbles mourons soulagés d’abandonner ce monde de merde, et que les riches et puissants le font sûrement à contrecœur, enrageant, trépignant de devoir perdre tout ce qu’ils ont volé. Je suis heureux de ne pas avoir d’argent, de richesses. Ce doit être dur de mourir en sachant que tu laisses derrière toi tout ce pour quoi tu as lutté toute ta vie. Comme dit ma sage assistante : Toute une vie à se battre rien que pour se retrouver le plus riche du cimetière.
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La vie, c’est comme les dessins : tu ne fais pas ce que tu veux, seulement ce qui te viens, la seule chose que tu saches faire.
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