AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je mets 3 étoiles à ce livre pour le thème, étant donné que je suis pleinement convaincue qu il faut éduquer les nouvelles générations (et les anciennes) à accepter, tolérer et comprendre la différence, parce qu elle fait partie de la vie. le fait d être transgenre ne devrait pas être un obstacle à l'inclusion sociale, à l amitié et à l épanouissement. Il fait en parler.

En revanche, je n ai pas aimé du tout le livre. Comme vous l aurez compris non pas pour son thème, mais pour tout le reste.

georges a 8 ou 8 ans et s identifie en tant que fille. C est très difficile pour elle car elle n en parle à personne. Lors du casting de la pièce de théâtre de son école, elle veut jouer le rôle principal qui devrait être obtenu par une personne identifiée par la société comme une fille et non un garçon. Petit à petit elle va devoir affronter ses peurs et ses doutes pour divulguer à sa meilleure amie, sa mère, son frère et tout le reste que georges est une fille.

Alors, ce qui m a vraiment posé problème au plus haut point, ce sont les clichés de genres. le livre se propose comme une ouverture à la tolérance et à la diversité, or, les garons en prennent plein la tête. Ils sont violents, bêtes, jouent aux jeux vidéos, parlent de vomi, aiment les cours ou l on dissèque les animaux, parlent de porno,... Et je ne suis pas d accord avec cela. Oui, souvent, on ne peut le nier, les garçons sont davantage attirés par certains sports, ils en viennent aux mains plus vite que les filles, ils sont parfois moins vite matures. Mais ces différences ne concernent pas toutes la genre masculine, et ensuite, il faut arrêter de soit gommer nos différences hommes/femmes ou de les accentuer de façon manichéenne ! La vie n est pas remplie de victimes et d opposants ou les premières seraient des femmes et les seconds des hommes. En assimilant les garçons à tous les personnages idiots de son livre, l auteur(e) qui ne s identifie ni comme un homme ni une femme, les dénature, les rabaisse et en fait une infâme caricature. Si encore il n y avait eu qu un personne garçon agaçant, cela aurait pu passer, mais là... Ils le sont tous.

Même topo concernant les filles. Elles aiment le rose et le mauve, sont hyper bienveillantes (le personnage de Kelly),... Et d ailleurs, on en parle de Kelly et Melissa qui a 8 ou 9 ans se maquillent et testent des gloss avant d aller au zoo ? Quel dommage de donner encore une fois une vision fort étriquée des enfants filles qui devraient visiblement avoir une palette de maquillage complète digne d un mannequin, des paires de chaussures en veux tu en voilà et un ordre et un soin à toute épreuve. Parce que oui oui les filles sont hyper soigneuse et hyper maniaque quand il s agit de nettoyer ! l'auteur (e) aurait du situer les enfants à un âge plus avancé, à mon avis, même si il est vrai que souvent les personnes transgenres ressentent les différences des leur plus jeune âge, ainsi que ce fossé qui sépare les filles et les garçons.

Je n ai pas aimé le style de l auteur non plus. Vraiment, j'ai peiné à le lire tant il est simple, sans vocabulaire précis et élaboré ni tournure de phrases recherchée. le souci se trouve à nouveau là : le thème est hyper intéressant et presque d utilité publique. Mais le style est plutôt adressé aux enfants très jeunes (du primaire) alors que l histoire devrait commencer à interpeller selon moi les élèves à partir de 13 ou 14 ans, afin d avoir la maturité pour comprendre et ne pas rire bêtement face à un sujet trop vite passé sous silence sur lequel ils ne comprennent rien.

Donc voilà je suis déçue. Je laisse 3 étoiles, pour qu on le glisse quand même entre les mains des jeunes, mais à nouveau... Auxquels ? Primaire ? Début du secondaire ?

J ai en revanche bien aimé l utilisation du pronom elle quand on avait la vision de georges, car si au départ cela a été perturbant, finalement c est très bien pensé et lourd de sens. Il faut aller au delà des apparences...
Commenter  J’apprécie          430

Parfois, les gens ne voient pas les choses comme elles sont, mais comme ils croient qu'elles sont. Beaucoup de gens aiment George. Maman est très fière de son petit garçon, Scott aime son « frérot », et Kelly le tient pour son meilleur ami. Mais George sait que les gens ne voient pas qui elle est vraiment. Car, George en a la certitude, elle est une fille. Dès 10 ans.

Un livre qui parle d'un enfant transgenre, à l'Ecole des Loisirs, à mon avis la meilleure maison d'Édition pour l'enfance et la jeunesse, j'ai acheté ! Parce que c'est pour enfants. Parce que l'auteur est lui-même transgenre.

L'histoire : George est une petite fille de 9 ans, en CM1. Une petite fille dans un corps de garçon, et elle cache à tout le monde qu'elle est une fille. Quand ses parents lui disent "mon grand garçon", quand son grand frère lui dit "mon meilleur pote", George, ça la rend malheureuse. Alors lorsqu'il est question de jouer une pièce de théâtre, adaptant le livre "Le Petit Monde de Charlotte" https://www.babelio.com/livres/White-Le-Petit-Monde-de-Charlotte/35161

Kelly, la meilleure amie de George, rêve de jouer Charlotte. Quand à George, il rêve aussi de jouer Charlotte. C'est enfin à son amie Kelly qu'elle, George, osera dire pour la première fois "Je suis une fille" . Et ce rôle magnifiquement interprété par George servira de détonnateur pour cette vérité, la vérité de George éclate aux yeux des parents, et de certains adultes, qui pourront ainsi commencer à le comprendre.



J'ai été assez déstabilisée par le fait que, décrivant George de l'extérieur, les articles soient toujours au féminin. Elle, elle, elle... c'est sûrement idiot mais bon. Ma question est : se sent-on transgenre à 8ans, parle t'on intérieurement de soi au féminin, si tôt ? Ceci est un peu une découverte pour moi, qui ne connais pas de personne transgenre dans la vraie vie. Et, ce livre, si on l'offre à un enfant alors qu'on a des doutes, est-ce bien le "bon livre"? Pour la différence, oui, mais s'il s'agit en fait d'autre chose encore. Mais je ne pense pas que cela puisse faire de mal, cela peut lancer la discussion sur l'ouverture aux personnes différentes ; après l'homosexualité, que tout le monde sait appréhender actuellement, le problème des personnes "qui ne sont pas nées dans le bon corps" est encore assez tabou, et en tous cas, la problématique n'est pas discutée ou dévoilée auprès des enfants.

Ma plus grande critique sera l'âge. 10 ans, ça me paraît bien jeune pour faire connaître les problêmes de genre. Je crois qu'il demande un peu d'accompagnement avant, pendant, et après la lecture. Mon propre avis : C'est moyen. le message passe, mais ce n'est pas passionnant.

Il y a un autre avis ici, et remarquablement documenté et maîtrisé : chez Lupiot :

https://allezvousfairelire.com/2017/03/05/george-d-alex-gino-ecole-des-loisirs-2017/

George - Alex Gino, l'Ecole des Loisirs, 2017, 172 pages




Lien : https://melieetleslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          30
Non ! Je regrette beaucoup, j'aurais vraiment voulu aimer ce livre, d'ailleurs, j'avais demandé qu'on l'achète à la bibliothèque (mais hélas, le budget n'allait pas jusque là !)
Un roman sur un enfant transgenre, écrit par quelqu'un qui l'est lui-même, donc vu "de l'intérieur", et accessible sans problème aux plus jeunes, l'idée est vraiment intéressante.

Seulement, il s'agit d'un roman. Donc, au-delà de véhiculer des idées, et de faire comprendre ce que peut être la vie quand on est à ce point différent, il doit aussi intéresser les enfants, pour qu'ils aient envie de le lire.
Pour ma part, je me suis ennuyée presque tout le long.
Il est certain que je n'ai pas l'âge cible, mais je lis assez de romans jeunesse, et j'ai assez de jeunes lecteurs autour de moi pour savoir ce qu'on peut attendre d'un bon roman, palpitant, qu'on ne peut lâcher.
Et je regrette d'autant plus qu'il est beaucoup question d'une pièce de théâtre tirée de la toile de Charlotte (ou le Petit Monde de Charlotte) l'excellent roman classique de E.B. White, trop méconnu en France.
Je comprends bien que l'essentiel, ce sont les états d'âme de George, mais on aimerait tout de même qu'il se passe quelque chose.

En outre, j'ai été surprise, lorsque George va chez sa copine, elles occupent leur temps en essayage de vêtements et maquillage. Or, elles sont en CM1, donc elles ont environ dix ans.
Rien à voir avec les fillettes de cet âge que j'ai autour de moi. Que George, qui se rêve en fille, soit ravi de mettre une jupe et du maquillage, je peux le comprendre. Mais que Kelly ait tout ça dans sa chambre me surprend.

On passera sur le fait que tous les garçons sont horribles, pas un pour rattraper l'autre, alors que les filles sont si mignonnes. Sans doute l'auteur voyait-il sa classe comme ça ? J'aurais préféré un peu plus de nuances.
J'ai même été un peu gênée par le fait que l'araignée soit pour George l'incarnation même de la féminité. Si elle peut obtenir le rôle de Charlotte l'araignée, tout le monde verra bien qu'elle est une fille. Surprenant pour moi, le sexe des araignées ne me parait pas si évident !

Navrée, je suppose que je vais une fois de plus être tout à fait à contre-courant des avis, mais pour moi, ce n'est pas parce qu'un livre traite d'un sujet important qu'on doit passer sur le reste.
Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          30
Le sujet est vraiment original et le personnage touchant, malheureusement je n'ai guère accroché à l'histoire, vaguement ennuyeuse...
Pour George, "le fait d'être une fille en secret était un problème énorme". Elle doit dissimuler les magazines de mode ("ses amis") qu'elle feuillette en cachette, s'enfermer dans la salle de bain quand elle s'amuse à rabattre ses cheveux en frange. A l'école, son mal-être la rend réservée avec les autres et sa féminité, qui transparaît malgré tout dans son attitude et ses goûts, lui vaut les moqueries des "crétins". L'intrigue tourne essentiellement autour d'une pièce de théâtre scolaire dont George rêverait d'interpréter le rôle principal féminin, sans réussir à convaincre la maîtresse malgré son talent. Non seulement la fillette (George est désignée par le pronom "elle" tout au long du roman) s'identifie à Charlotte, mais "elle avait sincèrement commencé à croire que si les gens la voyaient sur scène en Charlotte, ils se rendraient compte qu'elle était une fille dans la vie aussi".

Il devient en effet de plus en plus difficile pour George "de faire semblant d'être un garçon"... Mais comment le dire à maman ? Et à son frère aîné Scott qui la taquine avec ses "histoires de filles", persuadé que Kelly est sa petite amie ? Celle-ci sera la première à recevoir la fameuse confidence et sa réaction, bien qu'ayant nécessité un certain temps d'adaptation, est admirable : Kelly n'aura de cesse de soutenir et encourager George à s'affirmer. Pour la mère, ce sera plus compliqué : "Ce genre de caprice était mignon quand tu avais trois ans"... Quant à Scott, son premier élan est de parler, à tort, d'homosexualité. Il faudra du temps pour que, aux yeux des gens, George prenne "une autre dimension". La transsexualité et les moyens qui y mènent sont même évoqués, George étant parfaitement conscient que son corps ne lui permettra bientôt plus de se déguiser.

La réflexion est donc intéressante, cependant il ne se passe pas grand chose dans ce roman... Les scènes sont souvent diluées dans des précisions inutiles. J'ai par ailleurs trouvé que la thématique du théâtre comme révélateur était un peu convenue. La simplicité du texte le rend accessible aux plus jeunes mais l'impact aurait été plus fort, je pense, en densifiant l'intrigue, même si elle reste porteuse de tolérance et d'espoir.
Lien : https://www.takalirsa.fr/geo..
Commenter  J’apprécie          20
George est un roman sur l'acceptation et le courage qu'il faut souvent pour être soi-même dans un monde qui nous définit dès notre naissance. Dans ces pages, la problématique du transgenre est abordée avec douceur et est accessible au jeune public. Ce roman ouvre le dialogue, propose un point de vue qui permettra aux enfants de comprendre le paradoxe de se trouver dans un corps qui ne correspond pas à son identité ou de se sentir compris, le cas échéant.

Je pense que la fiction littéraire permet au lecteur une meilleure compréhension sur les sujets traitant de l'identité : le travaille sur les focalisations, la possibilité de l'auteur de rester vague dans les descriptions et laisser la place à celui qui lit d'imaginer le personnage en partie,… Lorsqu'on lit l'histoire que raconte George, on nous dit que c'est un garçon mais on sent que c'est une petite fille. L'empathie fonctionne mieux à l'écrit que par écran, par exemple, puisqu'on ne nous impose pas d'image concrète.

Après, malgré toutes ses qualités, le fond autobiographique et la volonté de proposer un roman sur le transgenre aux jeunes enfants, que j'applaudie avec enthousiasme, ce roman, en France, n'aura peu-être pas la portée ni l'efficacité qu'il aura pu avoir aux Etats-Unis car toute l'histoire tourne autour de la pièce et fait beaucoup référence au Petit monde de Charlotte qui n'est pas un classique de notre côté de l'Atlantique et qui peut déplaire. Ce qui n'est qu'un détail au final, je le concède.
Lien : https://thebmuffin.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
George est un petit garçon de dix ans qui est né dans le mauvais corps, il sait qu'il est une fille. Mais comment en parler aux autres? Sa mère est bien trop occupée, son père est inexistant et son frère préfère jouer à des jeux vidéos. Alors elle se tait ( « elle » car tout le récit est au féminin), elle lit des magazines en cachette, rêve de s'appeler Mélissa, imagine de jouer le rôle féminin au spectacle de l'école. Mais elle commence à en avoir assez de ne pas être elle-même. Aidée de sa meilleure amie elle va tout faire pour obtenir le premier rôle de la pièce et enfin prouver à tous qu'elle est une fille.

C'est avec beaucoup d'espoir que j'ai entrepris cette lecture jeunesse (voire très jeunesse). En effet, je ne connais pas grand chose à la transidentité, à la transsexualité et je me réjouissais de lire ce roman dont j'avais entendu le plus grand bien, sachant qu'il a été écrit par une personne trans. Mais j'ai vite déchanté.

J'ai tout d'abord trouvé l'écriture assez plate et sans relief. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction ou à une volonté délibérée d'Alex Gino mais il m'a manqué de force et d'un soupçon de style. Et enfin, j'ai été assez frappée par les stéréotypes présents dans le récit alors que ce livre aborde la notion de genre! George est fascinée par le maquillage et le rose et les garçons représentés sont soit fades ou caïd!
Le personnage de George ne m'a pas non plus convaincue, j'aurais tellement voulu plus d'introspection ( et même si c'est un roman jeunesse il peut y en avoir!) pour pouvoir la comprendre. J'ai tout de même apprécié son courage.
Je me pose la question de cette simplicité: est-ce dû au public ciblé? Si oui, il aurait fallu pousser un peu plus pour permettre aux enfants qui sont peut-être dans le cas, de pouvoir avoir des réponses claires à leurs questions. le postulat de départ était pourtant bien choisi et affiché comme tel sur la quatrième de couverture.


Lien : https://pagesversicolores.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Un petit roman dont j'ai pas mal entendu parler ces derniers mois. Avec, au programme, l'histoire de Georges, une petite fille que tout le monde prend pour un garçon.
Le jour où la maitresse annonce à la classe que les élèves vont jouer une représentation de la pièce « le petit monde de Charlotte » lors de la fête de l'école une certitude nait en Georges. Si elle obtient le rôle de Charlotte tout le monde verra qu'elle est une fille. En particulier maman. Mais le monde n'est peut-être pas tout à fait prêt pour ça. Ou en tout cas la maitresse et les parents ne le sont pas.

J'ai aimé que George soit traitée comme une fille dès le début. Pas comme une fille coincée dans un corps d'un garçon. Pas comme un garçon qui a l'impression d'être une fille, même si elle-même utilisera cette tournure à un moment pour se faire comprendre. Mais juste comme une fille qui sait qu'elle est une fille et qui voudrait que les autres le sache aussi.

J'ai beaucoup moins aimé les tonnes de clichés qui reviennent encore et encore tout au long de l'histoire. Georges est une fille donc elle est touchée par la mort de Charlotte (l'araignée du petit monde de Charlotte) alors que les garçons trouvent tous ça ridicule. Elle aime le rose et voudrait être amie avec les filles en bikini dans les magazines féminins. de manière générale elle est plus sensible, plus fragile, plus émotive, etc. que les garçons de sa classe.

Alors oui, bien sur que certaines filles (trans ou cis) sont ainsi et ce n'est pas un problème en soi. le problème vient du fait qu'on a très, très, mais vraiment très peu de représentations de personnages trans dans la littérature (et encore moins dans la littérature jeunesse) et que la quasi-totalité de ceux qu'on a sont identiques. Les filles trans sont des petites choses fragiles qui aiment les paillettes et le maquillage alors que les garçons trans sont de gros bourrins qui… Ah non, autant pour moi. En fait, eux, ils sont juste invisibles.
Je n'ai pas un seul exemple de bouquin ayant pour personnage principal un mec trans. C'est bizarre quand même…

[...]

Pour en revenir au bouquin, quand même, l'écriture n'est pas exceptionnelle. On sent que le roman a été écrit pour un (très) jeune public et læ lecteurice adulte s'y ennuiera par moments, que ce soit à cause de la façon dont s'est raconté ou carrément de ce qui se passe.
Malgré les défauts soulevés plus tôt on s'attachera quand même assez facilement à Georges. C'est une fillette adorable et on ne peut s'empêcher de se mettre en colère envers les gens qui la blessent et qui refusent d'au moins essayer de la comprendre.

[...]

L'importance des mots.
Le terme transsexuel est utilisé plusieurs fois au cours du roman et je ne sais pas si la faute doit être imputée à l'auteurice ou à l'éditeur…

[...]

En me renseignant sur l'auteurice j'ai trouvé ceci sur le site de l'école des loisirs : George est le premier roman de l'Américain Alex Gino. Cet adulte transgenre ne se définit ni comme un homme ni comme une femme, mais utilise le pronom personnel pluriel « ils » pour parler de sa personne. Militants pour les droits des homosexuels et des transgenres, « ils » ont mis une dizaine d'années à écrire George.

Se renseigner un peu avant de traduire littéralement et stupidement tout ce qu'on lit c'est pas mal des fois. Surtout quand précisément on édite un livre parlant d'une héroïne trans.

Parce que si le pronom neutre est effectivement « they » en anglais, et qu'il se traduit bien par ils (ou elles, au passage…) en français, ça n'a pas beaucoup de sens de le traduire de cette façon dans ce contexte. Si « they » a été choisi par de nombreuses personnes anglophones c'est parce qu'il est neutre justement et qu'il englobe ils et elles. le traduire en français par « ils » n'a strictement aucun sens. Déjà parce qu'il n'est pas neutre dans notre langue, qu'il exclut « elles » d'office et aussi parce qu'il existe plusieurs autres termes utilisés par les personnes, généralement non-binaire, concernées (mais au fond, par un peu qui veut, ai-je envie de dire). Iel (que j'utilise sur ce blog depuis un bout de temps), ul, ol, illes… En l'absence de décision de l'académie française (toujours à la ramasse) c'est pas le choix qui manque et une simple petite recherche sur quelques sites spécialisés aurait apporté une réponse plus juste que « ils ».

[...]

Lire l'article en entier sur le blog.
Lien : http://kobaitchi.com/george-..
Commenter  J’apprécie          11


Lecteurs (164) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1294 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur ce livre

{* *}