Alors, celui qui était dans le fond qu'on ne voyait pas s'approcha du bureau et arriva dans l'encadrement de la fenêtre. Je n'aurais pas voulu avoir affaire avec un homme comme ça pour tout l'or du monde. Cette fois c'était lui qui parlait. Il avait l'air de laisser tomber des crottes de chèvre de sa bouche. Monsieur Numance, avec son bonnet de coton, semblait un meunier sous un sac.
On s'habitue à tout mais quand c'est bon on préfère. On s'habitue encore bien plus vite.
L’après-midi, ce fut un enchantement. Je pris la boîte où je mettais tout ce petit argent et j’allai le jeter dans un trou que le torrent avait creusé sous un rocher. Il y en avait trois pleines poignées. Je ne pouvais rien acheter d’autre avec les sous que le plaisir de les voir sauter dans l’eau profonde. Je ne les avais accumulés que pour en venir là, somme toute.
Cela ne servirait à rien de se mettre la tête sous les draps.Il faut toujours regarder le malheur en face.
Je passais plusieurs nuis à y réfléchir. Je compris deux choses : la première, c'est qu'il y avait dans tous les cas de l'argent à ramasser à la pelle La seconde, c'est que je me foutais de l'argent. J'étais dans de beaux draps.
Moi j’estime : du moment qu’on est chrétien, on a le droit de tout faire. Tu sera jugée. Alors ne te prive pas. C’est de la banque. Il y en a qui sont pour le Paradis. Très bien. Des goûts et des couleurs… mais, moi je suis modeste ; je me satisfais de peu. Après on verra. Je me contente de la vallée de larmes. Quand je souffre je suis libre.
On ne sait pas si les choses s'arrangent. D'ailleurs, les choses ne s'arrangent jamais parce qu'elles ne se dérangent jamais.
Elle attaque la misère et la douleur partout où elle se trouve. C'est le Napoléon du malheur.
Mais vivre pour lui c'était donner parce que, pour sa femme, donner c'était vivre.
...être et paraître, la différence que c'est! Tu vas, tu viens, tu es quelqu'un; et puis un beau jour ça éclate.