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3,52

sur 1244 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Pourtant un roman primé et au succès commercial. donc bon, surement qu'en France ou en Italie, je ne suis pas la cible de ces livres à prix et c'est juste ce que je pense direct après lecture.

Quand j'ai commencé ce livre, j'ai vite été mal à l'aise pour d'autres raisons que les situations évoquées par ces incipits, une sensation plus générale. Mal à l'aise par ce qui se jetait sous mes yeux et pas vraiment d'accroche à tout le tintouin, du fond, de la forme, bref peut-être à lire en italien...
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J'ai hésité à noter entre 1 et 2 sur 5 étoiles. La critique contient quelques spoilers, mais ils sont essentiels pour expliquer ma note.
Le début était bien parti, pourtant. L'auteur, dès le départ, nous présente les traumatismes qui feront la base de la solitude des 2 personnages principaux. Puis, d'une écriture simple, vraie et subtile, il montre comment Alice et Mattia se construisent autour de leur souffrance,née de ces traumatismes, comment ils vivent en vase clos avec cette souffrance, enfermés dans une profonde solitude. Jusqu'au jour où le hasard les fait se croiser. Mais comment 2 êtres incapables de sortir de leur solitude, de leur souffrance, peuvent-ils nouer entre eux un réel et solide lien affectif?
La description des années lycée est criante de douleur, de vérité. L'auteur peint avec justesse l'univers cruel du lycée, la solitude qui pèse sur ceux se sentant "hors norme", les manipulations cruelles des populaires, des influents. Un passage qui n'a pas été sans me rappeler quelques douloureux souvenirs du lycée!
Mais c'est après que, d'intérêt pour cette histoire qui rendait bien la difficulté de se construire après un traumatisme, je suis passée à la déception. Alice et Mattia deviennent amis puis, les années passant, se voient séparés par les kilomètres. L'une se marie, l'autre donne des cours et noue une liaison, vers dont on ne sait si elle se poursuivra. Mais c'est tout. Aucun de ces 2 personnages n'évolue.
Et c'est là, en refermant le livre, que je me suis sentie mal à l'aise. Car, somme toute, ce qui se dégage de la fin de l'histoire est étouffant. Malsain. Nous avons là 2 personnages qui au final se complaisent dans leur solitude, dans leur souffrance. Leur seule évolution est l'acceptation de cette souffrance, pour vivre avec plus ou moins sereinement, ce qui laisse à penser que, peut-être, ils vont davantage évoluer vers plus de sérénité. Mais ce qui m'a le plus gêné, le plus mis mal à l'aise, c'est le traitement réservé à la maladie développée par Alice. Anorexique,elle ne connaît dans le livre aucun problème de santé (hormis l'aménhorrée et un évanouissement). Et elle reste anorexique jusqu'à la fin, le livre se clôturant sur elle, contente désormais de savoir qu'elle peut s'en tirer, seule, dans la vie. Mais toujours anorexique.
L'auteur n'a sans doute pas voulu faire l'apologie de l'anorexie, mais je reste très mal à l'aise par rapport à cela.
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Après un très bon début, mais le roman ne tient pas ses promesses et l'on sombre progressivement dans l'ennui.
L'idée était toutefois intéressante : deux écorchés de la vie se rencontrent à l'adolescence, évoluent ensemble pour se séparer ensuite et se retrouver plusieurs fois au courant de leurs vies respectives.
Planent sur ce roman les démons des héros, qui sont incapables d'y faire face et même l'alliance de ces deux êtres ne réussit pas à les mener au bonheur. Destins brisés dès leur plus tendre enfance, impossibilité de communication, refus d'intégrer le monde social, ces deux marginaux sont unis par un maigre fil qui ne peut pas leur permettre d'aboutir à une relation amoureuse.
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Un titre magnifique et intriguant... Un résumé attirant...Lui et Elle, faits l'un pour l'autre mais destinés à se ne jamais se l'avouer.

Les nombres premiers, seuls comme beaucoup d'être humains...

Je pensais m'y retrouver. J'ai été séduite !

Après quelques pages, c'est plat, on tourne en rond, on se dit " ca y est, ça va commencer non ?". Ben non....

Au milieu du livre, une lueur d'espoir mais toujours pas.

Certaines citations sont magnifiques, certaines comparaisons avec les nombres premiers sont tellement bien trouvées.

Pourtant ce livre m'a tellement pesée que je ne l'ai pas fini. Vont-ils finir ensemble ? Je n'en sais rien et je m'en fous.

Je suis déçue car tout y était. Même le fil conducteur était original. Personnellement je trouve que l'auteur a travaillé sur deux plans : le plan génial qui donne des petits sursauts au livre et l'autre plan, plus plat voire ennuyeux.

Une amie qui a adoré le livre me dit que c'est ainsi tout le livre et que c'est fait exprès. Elle m'a dit que l'auteur décrit la solitude de certaines personnes à ne pas savoir s'intégrer avec les autres. Je suis d'accord, je le ressens parfois. Mais pourquoi faire cela de manière si plate ? C'est pas tant le fait qu'ils ne se retrouvent pas ensemble et qu'ils n'ont pas beaucoup d'enfants qui me gênent. C'est le coté plat de l'écriture, certains dénouements.

Bref, j'ai détesté et j'en suis déçue ! Car à première vue, ce livre me ressemblait beaucoup.
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Des premieres pages agreables. Une bonne entree en matiere mais voila … apres ca se corse. J'ai eu du mal a etre emu par les deux personnages principaux, Mattia et Alice, qui portent en eux une dechirure, un secret qui gouverne leur vie. On les suit alternativement durant 7 periodes qui s'etalent sur 24 ans. On les regarde, enfants. On passe vite a l'adolescence sur laquelle on s'attarde un bon tier du livre. C'est a cet periode aussi que les 2 heros se rencontrent … moment important. Malheureusement, j'avais l'impression que le texte de cette epoque etait aussi ecrit par un adolescent en mal de personnalite et sans imagination. L'entree dans le monde adulte est un peu plus consistante mais voila, je n'ai pu manquer de trouver le texte plat, sans surprise reelle. le recit se tient. Manque de profondeur, lacunes structurelles, caricatures psychologiques ou stylistiques trop nombreuses … non, je n'ai pas ete transporte par « ce roman choc ». Dommage.
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Alice est une jeune fille rebelle anorexique. Mattia est un jeune garçon avec un fort QI mais qui vit dans sa bulle. Tous deux marginaux, ils finissent par se rencontrer et se retrouver un peu dans la solitude de l'autre. Tout les lie et les délie, mais jusqu'à quel point ?

Déçue de A à Z. Pourtant lauréat du prix Strega (l'équivalent du Goncourt en Italie), Paolo Giordano nous livre une histoire triste mais avec peu de nuances, sans réel relief, trop plat pour générer un quelconque embrasement, une quelconque reconnaissance littéraire. Je ne comprends vraiment pas ce qui a motivé les membres du jury à le distinguer des autres auteurs en lice.
Tout d'abord les personnages ne sont vraiment pas attachants. le jeune et moins jeune Mattia, féru des mathématiques, se voit décrit à travers des pensées presque exclusivement basées sur les sciences, comme pour marquer son détachement de la réflexion d'autrui, accentuer son fonctionnement unique. Sauf qu'après avoir lu "Le Bizarre incident du chien pendant la nuit", les descriptions et analyses de choses et évènements banals au travers de théorèmes et calculs binaires de Giordano me paraissent d'une platitude extrême. Sans faire de son personnage un autiste, comme Haddon, Giordano manque de sensibilité sur ce trait de caractère qui a pourtant un vrai potentiel de développement. On reste insensible face à l'usage qu'en a fait l'auteur.
Quant à Alice, je me demande encore comment elle a fait pour survivre aussi longtemps en ne mangeant qu'un bout de salade à tous les repas. Si on est plus touché par l'expérience de ce personnage-là, le traitement de son anorexie reste toutefois assez flou. C'est d'ailleurs un point stylistique qui m'a beaucoup gênée à la lecture, car l'auteur fait l'impasse sur de nombreux détails, voire même de nombreux évènements qui expliqueraient telle ou telle chose. Je pense notamment à l'intrigue sur la disparition de la soeur de Mattia, Michela, laquelle trouve une sortie des plus insatisfaisantes.
La relation des deux jeunes gens ne mène nulle part, aussi bien pour eux que pour nous, lecteurs. La fin nous révèle même qu'il n'y a pas eu grand intérêt à lire ce livre ! On vit comme une tranche de vie, comme si on regardait une télé-réalité qui ne sert à rien, le genre de reportage sur des inconnus qui ne nous avance à rien, nous télespectateurs...
La différence de culture entre la France et l'Italie lors d'un chapitre soulève un sentiment étrange : ce moment où Mattia passe sa soutenance de Maîtrise comme s'il soutenait sa thèse, recevant son diplôme avant même la fin de la journée et étant proclamé, 4 ans après l'équivalent du Bac, professeur en université !! Jusqu'en 2001 où le pays passe au système LMD, on obtenait en Italie le statut de "docteur" après la Maîtrise, Mattia passant la sienne en 1998. Là, pour qui est en thèse comme moi et pour ces professeurs en université qui ont dû attendre plusieurs années en poste d'ATER après avoir passé l'AGREG peut-être à plusieurs reprises ou fait un doctorat, et qui doivent patienter pour obtenir un poste de maître de conférence, on crit limite au scandale et à l'injustice dans cette Europe qui se veut unitaire !! Bref, trêve de digressions...
Je terminerai en mentionnant une erreur de débutant de la part de la traductrice (qui ne débute pas, pour la petite histoire), avec ce nouveau jeu que l'on découvre visiblement en même temps qu'elle : "Devoir ou vérité ?". Je me demande encore comment elle ne s'est pas fait allumer par les relecteurs du Seuil, premier éditeur...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Il m'avait été chaudement recommandé et j'ai été très déçue, il n'a provoqué chez moi aucune émotion et j'ai eu l'impression de rester en dehors. Déçue
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la cruelle douleur et les terribles meurtrissures de Mattia et Alice m'ont laissé une sensation de malaise et quelques scènes m'ont fait froid dans le dos
Le mal-être de deux êtres qui ne guérissent jamais de leur enfance
roman sombre
prix Strega 2008
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Ce roman a eu un succes fou et j'ai un peu du mal a comprendre l'engouement qu'il a suscité.

Les personnages principaux n'ont pas su s'attirer ma sympathie et l'histoire ne semble jamais vraiment décoller. Je n'ai pas eu l'impression qu'il se passait quoique ça soit, hors la présentations de ces vies qui se brisent sans cesse contre les autres. La relation même entre Alice et Matia ne m'est pas vraiment apparu. je me suis pas mal ennuyée finalement, ressentant toujours un malaise causé par une sorte de cruauté froide dans le portrait des personnages.

Pas une révélation pour moi ...
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Alors euh... Comment dire. Ce livre est assez spécial, pas qu'il soit dur a lire au contraire c'est même un jeu d'enfant. Après je ne sais pas si j'ai une sensibilité assez développer pour comprendre ce livre. Bref... J'hésite entre l'ennuie, bien que non ce n'est pas ennuyeux. Je ne sais pas quoi dire de ce livre en vérité. Peut-être qu'il ne se définit pas ou mon aversion pour les maths qui interfert.
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