15 jours après la lecture du premier volet, et alors même que 9 mois séparent la dernière page du premier tome de la première page de celui ci, j'ai donc été plus vite que la musique, tant il me tardait de savoir comment allait évoluer leurs rapports épistolaires.
Si, au départ de cette nouvelle correspondance, Emmi, désirant arfemment renouer le contact, tombe sur une messagerie d'erreur (ce qui nous vaut quelques monologues plutôt croustillants), le dialogue va réussir à retrouver leur vitesse de croisière au retour de Léo de son séjour à Boston. Il est vrai que leur lien virtuel est si fort et qu'en deux ans et quelques, les deux protagonistes ont noué une relation basée sur le dialogue et la confiance. Et lorsque le virtuel est plus fort que le réel, forcément, on fait tout pour se cantonner dans ce monde là.
Cependant, sincérement, je me dis qu'il y a quand même un moment où la relation doit évoluer, et en l'occurence, même si les personnages autour des deux héros varient quelque peu ( Léo a une nouvelle copine, Paméla, Emmi se sépare de son mari), les alternoiements des deux personnages principaux laisse un net sentiment de surplace qui m'a quand même légérement irrité.
Trop d'hésitations et de volte-face de dernière minute finissent par lasser le lecteur, car au vu des critiques des internautes, je ne suis pas le seul qui considère, que finalement, et comme souvent dans les suites, cette suite ne semblait pas indispensable, et finalement ternisse un tout petit le premier volet. Si on était resté à la fin du premier volet, la frustration aurait été de mise au départ, mais c'est le lecteur qui aurait imaginé à sa guise l'évolution des sentiments, et finalement cela aurait surement été salutaire.
Au vu du succès du premier volet, il a semblé que
Daniel Glattauer ait voulu anticiper la sortie du second pour surfer sur la vague (c'est le cas de le dire) du triomphe international de
Quand souffle le vent du nord, et sans doute, qu'il aurait du laisser mûrir un tant soi peu le projet, ce qui aurait évité de nous laisser en bouche ce sentiment de bâclé.
Lien :
http://www.baz-art.org/archi..