Isabelle, la Louve de France, tome 2

Un peu plus proche de la réalité historique que le tome I, avec des planches très esthétiques, notamment sur le corps d'Isabelle dans les bras du "gentil" Mortimer.

Des batailles au trait évocateur, mais encore trop peu de détail sur la réalité du comportement d'isabelle à l'égard d'Edouard II qu'elle a continué d'aimer malgré ses amours avec Mortimer. La figuration d'Edouard III sous les traits d'un enfant plutôt mal élevé ne correspond certainement pas aux réalités de l'époque.

Il faut accepter les entorses à l'histoire dans ce genre de BD à laquelle il m'est impossible d'accorder plus de deux étoiles du fait de la présentation trop souvent inexacte de la personne et des actions d'isabelle de France.

Je poursuivrai quand même cette série sur "Les reines de sang" avec Aliénor d'Aquitaine, autre grande dame du Moyen Age.

On reprend notre intrigue menée à tambour battant par la froide fille de Philippe le bel qui, dans ce tome 2, semble s'adoucir davantage et enfin connaître ce qu'est le véritable amour avec son "Gentil Mortimer".
Or, la situation politique ne s'améliore pas et notre duo "cage aux folles" formé par Edouard et Hugh commence à piétiner de long en large. Isabelle, et surtout son fils Edouard le troisième, parviennent à regagner du terrain afin de reconquérir le trône de la prestigieuse Albion. Malgré une rébellion intéressante des Barons Anglais et l'avènement de leur nouveau roi, la joie n'est pas présente bien longtemps. Edouard III, de par son héritage français du côté de sa mère, se met à revendiquer le trône de France, alors occupé par Philippe VI de Valois, les Capétiens ayant tous disparu sans héritier mâle. Une loi que l'on appelle communément loi salique stipule que la couronne ne peut être transmise par une femme, sinon tout le monde serait déjà féministe! Commence alors le grand bordel de la guerre de Cent Ans.... tout ça pour une histoire de succession et de terres...
Que ne serait le Moyen-Age sans ses massacres, ses alliances etc j'en passe et des meilleurs! Isabelle demeure fidèle à elle-même et son état d'esprit, bien que la passion amoureuse réussisse à s'infiltrer dans sa vie déjà bien occupée. Un très bon tome 2!

Voici qui clôture le destin de Isabelle, la Louve de France.
Historiquement et dans cette BD, je veux bien qualifier Isabelle d'épouse bafouée, de femme outragée, d'amoureuse manipulée, de reine froide et orgueilleuse...mais reine de sang, je n'en suis pas convaincue.
Au delà de ces considérations historique, cette série dédiée à Isabelle est la plus réussie de la collection. Les personnages sont plus humains et moins manichéens que dans les autres portraits.

Dans ce tome deux, l'histoire s'accelère. Jamais Isabelle de Frace n'aura été autant humiliée par son époux et par son favori. Son coeur de femme ne tardera pas à trouver du réconfort auprès de Mortimer. Malgré ses réticences initiales la Louve de France se laissera convaincre de mener avec son fils la rebellion et la conquête du trone d'Angleterre.
L'allure change assez radicalement par rapport au premier tome. Les actions et coup d'éclats s'enchainent à une vitesse folle. Peut être un peu trop, on a du mal à analyser le tout. Surtout que le nombre de personnages secondaires, qui sont peu développés, n'aide pas toujours à s'y retrouver. Cela donne du rythme mais on aurait aimé mieux prendre son temps pour comprendre cette partie de l'histoire mouvementée.
Avec ce tome 2 s'achève l'histoire de la Louve de France. Une fin qui amène la France et l'Angleterre au pied de la guerre de cent ans.
J'ai pris plaisir à découvrir ce bout d'histoire que je connaissais assez peu. J'ai trouvé de la sensibilité et de la profondeur dans Isabelle.

On continue notre aventure avec Isabelle de France. Avec encore plus de retournements de situation, de complots politiques et de guerre de pouvoirs. On est entraîné dans cette fresque historique sans temps mort. Entre France et Angleterre, entre guerre civile et guerre de royaumes.
Une fois de plus Isabelle est un personnage fort, complexe et complet. Attachante.
Un deuxième tome qui ne faiblit pas. Bien au contraire. La fin est explosive et nous laisse apercevoir les rivalités continuelles et conflictuelles entre les deux pays.
Les dessins sont toujours très jolis mais la colorisation est bien meilleure ce qui rend de très belles pages.

Dans ce deuxième opus, Isabelle devient plus humaine en découvrant l'amour dans les bras de Mortimer.

Elle soulève une rébellion contre son mari et l'amant de celui-ci pour mettre son fils sur le trône. La dynastie des capétiens étant éteinte avec la mort du troisième fils de Philippe le Bel (la malédiction des templiers s'est réalisée) elle pousse son fils à revendiquer le trône de France : c'est le début de la guerre de 100 ans

A la fin du tome 1, Isabelle de France, fille de Philippe le Bel, se désespérait de son mauvais mariage avec le roi d'Angleterre Édouard II, un être violent, acquis aux plaisirs de son favori Despenser. La pauvre Isabelle boit le calice jusqu'à la lie, lorsque le roi la dépossède de ses biens propres pour les offrir à son mignon.
Mais les excès du roi finissent par coaliser de grands seigneurs, dont Mortimer qui soutient la reine. Voilà désormais Isabelle, en exil en France, en capacité de faire tomber son royal époux en mettant en avant son fils, le futur Édouard III.
Avec ce second tome, Isabelle mérite enfin le surnom de louve. Elle se montre habile manœuvrière, et fait tout pour en finir avec le détestable Édouard II. Au passage, le lecteur comprend ce qui, vu côté anglais, justifiait les revendications d'Édouard III sur le trône de France avec la fin de la branche masculine des Capétiens directs. Le diptyque s'achève, la guerre de cent ans commence.
Le dessin de Calderon est une réussite et la mise en couleurs agréable.

J'ai préféré le tome 1. Ici ne connaissant pas l'histoire, je me suis un peu perdue. Mais le graphisme me plait toujours autant. Il ne fait pas bon être reine !

Ce second tome nous emmène à la Cour d'Angleterre et nous plonge dans les errements du roi Edouard, le mari d'Isabelle. On voit comment, maintenant que Philippe le Bel est mort, il dépouille et avilit son épouse.
Mais Isabelle a des partisans, et leur coup d'état réussira. de vengeance en vengeance, on la suit jusqu'à ce qu'elle se retire de la Cour.

Isabelle de France mérite tout à fait sa place dans la collection "Reines sanglantes", mais il faut lui reconnaître quelques circonstances atténuantes : elle aura été beaucoup humiliée, trahie, et si au final elle a rendu coup pour coup, cela semble être davantage en saisissant les opportunités qu'en conspirant la perte de ses ennemis. N'empêche que je n'aimerais pas finir comme son mari... Ni comme son amant d'ailleurs !

Un second tome aussi passionnant que le premier. Mais l'Histoire a peut-être été traité trop vite, n'abordant que légèrement certains passages...